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2013
e-Phaïstos/E-Phaïstos, 2024
L'Aurore de l'industrie yucatèque. Un exemple des débuts de l'industrialisation mexicaine Histoire d'une entreprise « qui a contribué à faire entrer le Mexique dans l'ère industrielle » (Byron 2013) The Aurora of the Yucatecan industry. An example of early Mexican industrialization Alberto Soberanis 1 Au cours du XIX e siècle, la technologie mexicaine a progressé aussi rapidement que la stabilité politique du pays le permettait. Cinquante ans après la guerre d'indépendance (1810), l'avenir économique du Mexique était encore débattu au Congrès de l'Union. On pensait qu'en superposant des modèles économiques, le Mexique atteindrait bientôt le niveau de n'importe quel « peuple civilisé ». Sortir de l'enfermement colonial 2 En réalité, le Mexique indépendant est né avec une prédominance d'activités artisanales, conséquence du désintérêt du régime colonial espagnol pour le développement d'une industrie. Néanmoins, des branches telles que l'exploitation minière et l'industrie textile, par exemple, ont réussi à se développer, jusqu'à ce que le déséquilibre économique provoqué par la guerre d'indépendance sépare les travailleurs de leur lieu de travail et que les effets défavorables d'un déséquilibre économique interne se fassent sentir (Cárdenas 2003). À l'époque, il n'existait pas d'organismes économiques chargés de promouvoir le développement industriel. Ce n'est qu'avec les idées avancées d'hommes comme Esteban de Antuñano et Lucas Alemán, dans le centre du Mexique et Pedro de Baranda y Borreyro, dans le sud-est du pays, que l'on tenta de surmonter le retard accumulé au cours des trois siècles de domination espagnole. Éduqués en Europe et influencés par les conceptions libérales, adeptes de la libre L'Aurore de l'industrie yucatèque. Un exemple des débuts de l'industrialisati... e-Phaïstos, XII-1 | 2024 L'Aurore de l'industrie yucatèque. Un exemple des débuts de l'industrialisati...
La traduction est une activité quotidienne, commerciale et littéraire qui exige inévitablement au moins deux langues et deux cultures. Ce postulat indéniable lance de grands défis auxquels est en permanence confronté le traducteur. La traduction culturelle, notre visée dans cette communication, pose d’énormes défis au traducteur sur le plan extralinguistique étant donné que le traducteur n’est pas naturellement muni de vertiges culturels et langagiers de la langue cible. La langue et la culture sont des éléments inséparables qui s’avèrent incontournables dans le processus de la traduction, notamment la traduction culturelle. Elles sont étroitement liées et ces deux aspects doivent être considérés dans la pratique de la traduction de textes et de notions culturelles. A titre général, les indices culturels pour la traduction peuvent prendre plusieurs formes à savoir le contenu lexical, la syntaxe, le style de l’auteur, les idéologies et les modes de vie dans une culture donnée. Le traducteur littéraire doit mettre en valeur l'importance accordée à certains aspects culturels d’autant plus qu’il est absolument nécessaire de les traduire dans la langue cible. De même, les objectifs primordiaux visent à inciter des sensations égales dans deux ou plusieurs langues et cultures car le jugement de valeur ainsi que la pensée du lectorat visé dans la LC doivent être les mêmes sentiments que chez le lectorat de la LS. Il faut tenir compte des valeurs culturelles pour traduire un texte littéraire doté de folklores, de contes, de proverbes, de salutations et la reconnaissance de tous les problèmes posés. La visée de cet article consiste à examiner l'importance et la problématique de la culture dans la traduction à travers un registre de salutations dans la langue yorouba. En plus, la traduction ainsi que les valeurs contextuelles desdites salutations dans la LS (yorouba) seront évoquées en fonction de sa tradition.
; L'ambition de notre communication est d'offrir une piste de réflexion sur le possible consensus communicationnel dans l'espace méditerranéen en vue d'une vie commune sans aucun égocentrisme ni ethnocentrisme linguistico-culturel. C'est pourquoi, vivre ensemble implique donc qu'on parvienne à une (re)connaissance (inter)individuelle qui admette les diverses manières de voir de la communauté méditerranéenne à laquelle nous appartenons et adhérons. La lutte contre l'ethnocentrisme et l'égocentrisme est inéluctable. Il n'est plus question de considérer son point de vue personnel comme étant le bon, et d'affirmer que le seul angle sous lequel on voit le monde est le meilleur, le plus adéquat ou même l'unique. Il n'est plus question surtout de penser à une société humaine dont la mentalité et les modes de pensée sont puisés de la société parfaite, de la civilisation parfaite, de la culture parfaite. La méditerranéesation doit se remodeler et se repenser en toute conscience et lucidité en dehors de tout déterminisme culturel* et de tout sens commun. ** * [Rapport mondial sur le développement humain 2004, La liberté culturelle dans un monde diversifié, [Mondialisation et choix culturel],
2017
L’architecture japonaise traditionnelle étant principalement en bois – du moins la structure –, et le climat au Japon étant globalement très humide, il est nécessaire d’effectuer des restaurations régulières. Celles-ci permettent d’éviter le pourrissement des matériaux et d’entretenir la bonne conservation des bâtiments. Il existe deux types de restauration : la restauration partielle qui comprend notamment le changement des tuiles abîmées, des plâtres, etc. ; et la restauration totale. Cette dernière nécessite le démontage intégral de la structure, la restauration des éléments détériorés, le remplacement de ceux qui ne peuvent être restaurés et enfin un remontage complet du bâtiment. Cependant, plus que le bâtiment en lui-même, ce sont les techniques des charpentiers et l’architecture de sa construction initiale qui sont les plus importantes. Il n’est donc pas rare de modifier entièrement l’aspect d’un bâtiment lors de sa restauration si des études historiques ont pu mettre au jour suffisamment d’éléments (plans, dessins…) permettant de connaitre son état d’origine. Ce mode de restauration est totalement contraire à la pensée occidentale et peut parfois entrainer des incompréhensions. Il existe toutefois de nombreuses nuances au sein même du mode de restauration « à la japonaise ». Nous allons tenter, dans notre présentation, d’exposer ces méthodes à travers différents exemples plus ou moins connus comme ceux du sanctuaire d’Ise (Préfecture de Mie, Japon), du temple Hōryū-ji (Ikaruga, Préfecture de Nara, Japon) ou encore, plus proches de nous, des pavillons japonais des jardins Albert KAHN à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine, France). The traditional Japanese architecture is mainly made of wood – at least the structure – and the climate in Japan is generally very humid so it is necessary to carry out regular restorations. This makes it possible to avoid the rotting of the materials and to maintain the good preservation of the buildings. There are two types of restoration: partial restoration, which includes changing damaged tiles, plasters, etc.; and total restoration. The latter one requires the complete dismantling of the structure, the restoration of the deteriorated elements, the replacement of those which cannot be restored and finally a complete reassembly of the building. However, the carpenters' techniques and the architecture of the initial construction are more important than the building itself. It is therefore not uncommon to completely modify the appearance of a building during its restoration if historical studies have been able to update enough elements (plans, drawings ...) allowing to know the original building. This way of restoring is totally contrary to Western thinking and can sometimes lead to misunderstandings. There are, however, many nuances within the "Japanese-style" restoration. In this presentation, we will attempt to expose these methods by means of more or less known examples such as the Ise shrine (Mie Prefecture, Japan), the Hōryū-ji temple (Ikaruga, Nara Prefecture, Japan), or closer to us, the Japanese pavilions of the Albert KAHN gardens in Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine, France).
2016
Comment transmettre un gout, un geste, un tour de main, un savoir-etre ? Comment se fait cette transmission lorsque le formateur ne partage ni la meme culture, ni les memes codes que l’apprenant ? Qu’apporte en termes de carriere une telle experience ? Cette these a pour objectif d’apporter de nouveaux eclairages theoriques et empiriques sur la transmission des competences et des connaissances gastronomiques en contexte interculturel ainsi que son impact sur les futures carrieres des chefs et maitres d’hotel. La recherche etudie l’univers elitiste de la ‘Haute cuisine’, plus precisement dans le restaurant-ecole Institut Paul Bocuse de Shanghai au sein duquel une etude de cas unique et longitudinale a ete menee entre juin 2013 et avril 2014. Pour transferer un savoir-faire qui combine tradition et innovation, il faut partager « l’esprit » de la gastronomie francaise. Ainsi, le premier article montre que pour transmettre des savoir-faire, des pratiques ainsi que cet « esprit » de la g...
Anthropologie et Sociétés, 2013
La gastronomie yucatèque a fait son apparition durant la seconde moitié du XXe siècle en tant qu’aboutissement de longs processus historiques se jouant aux niveaux local, global et translocal. Une forte opposition culturelle à la cuisine nationale mexicaine renforce la spécificité culturelle de cette gastronomie, et les ingrédients, les recettes et les techniques culinaires employés au Yucatán la relient à d’autres formes culinaires du monde caraïbe. Cet article soutient que l’apparition d’une gastronomie yucatèque distincte est née de l’inclination au cosmopolitisme d’une population locale désireuse de s’approprier et d’adapter les contributions culinaires des immigrants venus d’Europe, du Moyen-Orient, de l’Amérique du Nord et d’autres pays de la région caraïbe. Cette situation a stimulé les connexions latérales, mineures et translocales qui ont contribué à faire de l’alimentation yucatèque un métissage culturel qui a fait fusionner les pratiques et les ingrédients locaux, translo...
Natures Sciences Sociétés
Cet article explore les variations de la notion de « local » à partir des pratiques et des discours d’acteurs divers impliqués dans des projets portant sur l’agriculture et l’alimentation. En suivant les divers modes de représentation du local – des discours des acteurs aux textes d’urbanisme – et les pratiques qui les mettent en œuvre, les auteurs (une anthropologue, un géographe et un urbaniste) interrogent la variabilité de cette notion afin d’analyser la manière dont elle est appropriée et reconfigurée en fonction des arènes dans lesquelles elle est mobilisée. Ce texte vise également à réfléchir aux limites et aux apports d’une approche pluridisciplinaire de ces questions : le pari est de montrer que la somme de ces trois approches permet de voir des éléments nouveaux qui n’émergeraient pas de chaque analyse individuelle.
Frontiéres en travail, 2019
L'objectif de cet article est de montrer que le passage de la frontiére internationale entre le Mexique et les États-Unis structure la transitivité (Misse, 2007) entre des pratiques légales et illégales oÜ on peut voir que les niveaux de violence se modifient, mais pas l'organisation fondamentale des pratiques comme celle de l'économie de la fayuca
dir.), L'opinion publique en Europe à l'époque des Lumières, 2013. Gérard Paquot (dir.), Éclats d'antiques. Sculptures et photographies, Mendel à Constantinople au début du XX e siècle, 2013. Isabelle Kalinowski, Michel Espagne (dir.), Franz Boas, le travail du regard, 2013. Cris Beauchemin (dir.), Migrations africaines : le co-développement en questions, 2013.
Revista Trace, 2016
Research Papers in Economics, 2017
Consommation alimentaire locale : évocation des produits du terroir, entre locavorisme et régionalisme Résumé : L'article met en évidence une différence d'évocation des produits du terroir selon l'appartenance régionale et départementale. L'étude a été menée auprès de sujets Bretons et Ligériens. Les résultats montrent que les évocations sont différentes entre les départements au sein d'une même région et que le niveau départemental peut constituer une échelle d'analyse à l'évocation des produits locaux. Ils permettent également de dresser une carte des différences d'évocations laissant apparaître un territoire se rapprochant de la géographie de la Bretagne Sud. Par ailleurs, la tendance à une consommation croissante des produits locaux par le consommateur, confronté à une promesse commerciale prolixe avec différents vocables et périmètres de la notion de ce qui est local, l'amène à évoquer aussi bien « produits du terroir », « produits régionaux », « produits locaux » ou encore « produits localisés ». Cet article est ainsi l'occasion de poser les définitions des vocables relatifs aux produits de la consommation locale. Mots clé : « consommation locale », « produits alimentaires locaux », « locavorisme », « produits du terroir ».
2020
Gastronomy is an inseparable element of human life. It has its own cosmology that ties into the culture of a nation. Comparing two different cultures towards gastronomy opens up a new paradigm of thinking to gather a point of view on the world since it is about intercultural communication which brings students to life skills side by side. This study therefore attempts to analyze interculturality in order to solve the problems of cultural understanding from culinary terms in French and Indonesian as well as the values understood. The research is conducted using the descriptive-qualitative method, observing the data linguistically and culturally. As the data come from different cultures, there are therefore comparative measures. Research results show that gastronomy includes symbols and that it takes a relevant position in cultural conception, especially in the formation of stereotypes. This finding of the analysis is only a simple copy of the intercultural study which still has possi...
Communication architecturale et durabilité touristique, quel marketing territorial ? cas de Tétouan, 2018
L'article est un essai sur la centralité de la communication architecturale dans le projet touristique et le marketing territorial. A travers l'architecture de l'Ensanche (Nouveau-quartier) de Tétouan, l'analyse examine comment le dialogue architectural peut servir comme instrument de base dans la gouvernance territorial et l'élaboration d'un projet de durabilité touristique de masse.
2008
Que ce soit dans les magazines ou les sites Internet consacrés au tourisme, la promotion de l’image de marque des villes passe désormais par la valorisation de la gastronomie. Paris, Lyon, Barcelone, Turin, New York, Montréal, Shanghai ou Hongkong sont présentées comme des capitales où le touriste peut, à travers les plaisirs de la bonne chère, entrer dans un rapport concret à l’altérité. Il semble pourtant que l’expression « capitale gastronomique » désigne des réalités très variées, et que, au-delà des différences culturelles proprement dites, l’expérience qui s’offre par exemple au visiteur de San Sebastian diffère sensiblement de celle qui lui est proposée à Kyoto. Qu’est-ce donc qu’une capitale gastronomique ? Est-ce simplement un lieu où l’on mange bien ? Quels traits la définissent ?
Recherches en communication, 2019
Amerique Latine Histoire Et Memoire Les Cahiers Alhim Les Cahiers Alhim, 2013
Mixtec and Triqui Indians of the Mixtec highlands, in Southern Mexico never feast without food, even though it may be lacking in daily life. Although the region is known for its poverty, daily and feast cuisines are quite elaborated. Mixtec highlands cuisine is close to the cuisine of Central Mexico, but differs from it by some local specialties. Feast cuisine is served in civic festivals, celebrations of the life cycle and saints festivals celebrated by a whole community. Some dishes are more specifically festive foods, nevertheless daily and feast cuisine both express a relationship with natural elements and the sacred, in particular through the dead, source of abundancy and fertility. Cuisine contributes, like rituals, to the balance of natural forces and of the cycles of rain, corn and human life.
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