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En novembre 1945, les rédacteurs de la revue Società écrivaient : La guerre vient juste de finir, et par moments, aucun d'entre nous ne parvient à se remémorer quelle était sa vie avant. Aucun d'entre nous ne reconnaît son passé. Il nous semble incompréhensible. Même la Renaissance ou le XIX e siècle nous semblent plus proches que les tristes années d'hier. [...] Notre vie présente est marquée par la stupeur et une quête instinctive de sens. Nous sommes tout simplement désarmés devant les faits 1 .
2020
La « propagande de guerre » devenue un objet à part dans l'historiographie 5 est abordée, au croisement des deux conflits mondiaux, par les comparaisons entre les démarches déployées par les différents belligérants. La multiplicité des institutions étudiées (sections spéciales des armées ; propaganda kompanien ; administrations du cinéma et leurs personnels) permet désormais de rompre avec l'image d'une campagne médiatique parfaitement orchestrée par les autorités politiques de chaque pays (Bertin-Introduction Conserveries mémorielles, #24 | 2020 4 La propagande pendant le second conflit mondial est dorénavant étudiée tant du point de vue de ceux qui la produisent que de ceux qui la reçoivent (Roth-Ey, Zakharova, 2015). Les informations sont loin d'atteindre l'ensemble des populations de l'arrière ou parviennent avec un grand retard, y compris dans les régions repassées sous contrôle soviétique. À cela s'ajoute la complexité du message qui simultanément présente la patrie en danger de mort et montre l'action des militaires et de la direction politique sous un jour idéalisé, toujours victorieuse. La volonté de ne pas semer la panique et de nourrir l'espoir conduit dans les premiers mois à ne pas divulguer l'étendue des pertes, au risque de mettre certaines populations en danger, et ce décalage discrédite le pouvoir. Les différences de traitement entre l'information fournie à la population du
Le Genre et l'Ecran, 2020
Mini-série télévisée (7 épisodes) créée par Ryan Murphy et Ian Brennan, Netflix.
1895 Mille Huit Cent Quatre Vingt Quinze Revue De L Association Francaise De Recherche Sur L Histoire Du Cinema, 2003
Depuis de nombreuses années, le cinéma expérimental fait un usage intense du found footage. Ce terme de found footage désigne autant l'objet-une séquence trouvée-, qu'une pratique qui consiste à réaliser un film en s'appropriant des éléments trouvés, dérobés, prélevés, détournés, non tournés par le cinéaste, mais que ce dernier recycle. Cette pratique englobe les films de compilation comme les films plus personnels qui incorporent un extrait ou une séquence d'un ou plusieurs films. À la différence des films de compilation, les films personnels ne sont ni des catalogues, ni des collections, ils ne font qu'occasionnellement appel à des extraits de bandes d'actualité ou de films de familles.
Apuntes. Revista de estudios sobre patrimonio cultural, 2018
Cet article interroge, à travers l’étude du cas parisien, l’idée reçue selon laquelle l’exotisme aurait marqué une phase importante de l’architecture cinématographique pendant l’entre-deux-guerres. Il s’agit de mettre en lumière les raisons d’être et l’ampleur de cette tendance en analysant le parcours des architectes et des commanditaires de cinémas ainsi que leur architecture dans le contexte des échanges internationaux avant de terminer par la réception et le devenir de ces exemples d’exotisme. La méthode consiste à croiser nos recherches doctorales avec des travaux sur l’exotisme et l’orientalisme dans l’art occidental. Cette synthèse a montré que le recours aux motifs exotiques dans les salles parisiennes est relativement précoce, mais ce mode décoratif reste marginal par rapport à la tendance Art déco. Cependant, bien que leurs premiers exploitants aient tous fait faillite, la singularité de ces cinémas a été le principal garant de leur survie et préservation comme patrimoine ...
Carnets, 2015
le lectorat populaire français ? Jusque là, pour tel insatiable lecteur, il s'était secrètement agi de comprendre la plus marquante expérience de son existence : malgré-nous lorrain, il vivait comme une blessure mal refermée le statut paradoxal et tragique qui avait été le sien pendant trois ans sous un uniforme qui n'était pas le sien mais lui était devenu une seconde peau. Pour tel autre, l'atmosphère de violence et de déréliction dans laquelle les volumes de « Feu » plongeaient leurs personnages avait offert un contrepoint au dévouement syndicaliste chrétien dont il avait rechapé son expérience d'appelé dans le djebel algérien. Pour tel troisième, plus jeune, cette lecture avait fait office de protestation adolescente de baby-boomer contre l'homogénéité du discours historique des adultes, notamment les rappels de ses propres parents à leur enfance sous l'Occupation, démultipliée peut-être par une fascination pour la figure diabolisée du soldat allemand, qui nourrissait sa boulimie sélective de lecteur de Gerfaut 1. Il s'agira de montrer que ce reflux de la fiction introduit une nouvelle configuration du récit de guerre, fondée sur trois tendances dominantes et destinée à se perpétuer, de la fin des grandes collections paralittéraires à la fin du service militaire obligatoire, 1981-2001. La formule Balland Le tarissement des collections« Baroud », « Feu » et « Gerfaut » signale sans doute moins la désaffection à l'endroit du récit de guerre que la modification de la demande. Une nouvelle formule recourt massivement à d'ex-praticiens du combat devenus hommes de plume et constitués en écurie, baignant dans un climat idéologique d'extrême-droite, climat à la fois propice à l'écriture et à la mise en marché, pour produire des ouvrages d'une présentation très explicite conjuguant les registres informatif et épique, d'un relativement grand et volumineux format, ouvrages dont la carrière se prolonge par des Guerre d'outre-fiction ?
Histoire du christianisme magazine, 2003
Les intellectuels ont une mortalité à la guerre largement supérieure à celle des autres groupes sociaux, surtout dans les grandes écoles – leurs capacités ne les poussent-elles pas aux fonctions d'encadrement immédiat des hommes, les exposant directement au feu ? Nombre de ces morts sont jeunes ou dans la force de l'âge. La génération intermédiaire qu'ils représentaient (celle en gros de 1875-1900), décimée, laisse assez nettement face à face, après le conflit, les « anciens », les maîtres, et ceux nés au début du XX e siècle, la « génération de 1905 », trop jeune pour se battre. Ces derniers vont ainsi rapidement accéder à des postes de responsabilité qui leur sont de fait ouverts par l'absence de leurs aînés immédiats. Mais leurs positions seront-elles celles de leurs aînés ?
Protée, 2005
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Quintana: revista do Departamento de Historia da Arte
Le trompe-l’oeil cinématographique précède l’invention du cinéma. Il naît dans la peinture, au moment où les artifices mis en jeu arrivent à briser la “frontière esthétique”1, en suggérant un dépassement dynamique des limites de l’image. La magie de cet exploit apparaît d’abord dans le domaine pur de la peinture des premiers Temps Modernes. Ses origines sont très lointaines.Parcourir toutes les étapes menant des expériences fondatrices à celle de l’animation permise par l’invention de la technique cinématographique dépasserait de beaucoup les limites du présent article. Je me contenterai pour cette raison d’une très brève incursion dans la préhistoire immédiate du trompe-l’oeil cinématographique, à l’époque de grande effervescence technique que fut le XIXe siècle, pour pouvoir me consacrer ensuite (et d’une manière plus analytique) à la considération d’un des exemples les plus marquants de trompe-l’oeil proposé par le cinéma de la seconde moitié du XXe siècle.
3 notices issues du catalogue de l'exposition "Le Cinéma s'affiche pendant la Grande Guerre", édité pour accompagner l’exposition d’affiches qui s’est tenue à l'église Saint-Pierre des Minimes pendant le Festival « Le cinéma, témoin de l’histoire européenne » à Compiègne du 4 octobre au 16 novembre 2014. "Le Cinéma s'affiche pendant la Grande Guerre", Laurent Véray (dir.), Compiègne, Festival du Film 2014, 176 p. Commissariat de l'exposition : Laurent Véray, assisté de Manon Billaut, Emmanuelle Champomier et Elodie Tamayo.
1995
MERRY CHRISTMAS, MR. LAWRENCE Dans ses films, Nagisa Oshima a l'habitude de remettre en cause la plupart des valeurs traditionnelles de la tradition japonaise. Son esprit iconoclaste, son souci constant de traduire les désillusions de la jeunesse, son goût pour la violence et le sexe font scandale. La Cérémonie (1971), puis L'Empire des sens (1976) et L'Empire de la passion (qui font la conquête du public occidental), sont des oeuvres farouches qui débouchent sur la folie et la mort Situé dans le prolongement de toute son oeuvre, Merry Christmas, Mr. Lawrence est une réflexion sur les deux cultures, occidentale et japonaise, à travers l'affrontement de prisonniers britanniques et de leurs geôliers japonais. Oshima a choisi pour interprètes deux stars du rock, l'Anglais David Bowie et Iff Japonais Ryuishi Sakamoto (également, compositeur de la musique lancinante du film). Il est évident que pour l'auteur, la culture japonaise, à la fois ouverte au monde et crispée dans son affirmation de soi, est la plus fragile dans cette confrontation. Témoin la scène inoubliable et d'une sauvage violence où l'Anglais, que le Japonais croit enfin avoir brisé en l'obligeant à assister à l'exécution de son ami, embrasse son bourreau sur la bouche devant tous les officiers rassemblés. Les vibrants Écrits (1956-1978) d'Oshima ont été traduits en français en 1980.
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Cinémas: Revue d'études cinématographiques, 1994
Le Gras G., Sellier G. (dir.), Cinémas et cinéphilies populaires dans la France d’après-guerre 1945-1958, Paris, Nouveau Monde, à paraître en 2015.
"Eclats d’empires, Asie centrale, Caucase, Afghanistan", 2013
Bulletin d'histoire politique
Décadrages, 2005
Revue Historique Des Armees, 2008
Genre en séries : cinéma, télévision, médias, 2018
Écrire l'histoire, 2014
L'Homme et la société, 2004
Cahiers d’études italiennes, 2004
[in] Figures de femmes dans les cultures européennes, Subbotina Galina (dir.), Cahiers du MIMMOC n°24, 2021