LA NÉCROPOLE DE “PONT-L’EVÊQUE” AUTUN (SAÔNE-ET-LOIRE)

DRAC, ARCHÉOLOGIE EN BOURGOGNE n° 11, 2008

HABITATIONS ET HABITAT DU NÉOLITHIQUE À L'ÂGE DU BRONZE EN FRANCE ET SES MARGES ACTES DES SECONDES RENCONTRES NORD/SUD DE PRÉHISTOIRE RÉCENTE DIJON 19-21 NOVEMBRE 2015, 2018

2015

Le nom d'Audun-le-Tiche, petite ville de Moselle, à la frontière luxembourgeoise évoque plus l'histoire industrielle de la Lorraine des XIXè et XXè siècles1, voire celle des faïences2 qu'un passé plus ancien. Et pourtant, la localité devient importante dès l'époque romaine, avec, entre autres un aqueduc, qui donnera son nom à la ville (Aquaeductus3), époque, où, déjà, le fer était exploité. Mais, si le passé antique d'Audun a laissé des traces fort intéressantes, c'est le Haut Moyen Age qui constitue l'essentiel de son patrimoine ancien. Une nécropole mérovingienne fit longtemps l'objet de fouilles sauvages, avant la création nécessaire de la SAHLA en 1967. La Société Audunoise d'Histoire Locale et d'Archéologie put enfin fouiller, correctement et sans dégradation de ce site important, la colline où il se trouve, entre 1970 et 1985. Un autre témoignage du passé médiéval audunois fut découvert en 1995 : un moulin hydraulique carolingien (840-850).

MATHELART P., Étude de la céramique médiévale, in PELETIER V. (dir.), Pont-sur-Seine (Aube), « Le Gué Dehant ». Vivre, exploiter et consommer sur les rives de la Seine du Néolithique ancien au Moyen Âge. Metz : Inrap Grand Est, 2018

Étude céramologique : XIe s. Résumé : Hormis la multitude de structures archéologiques localisées sur les buttes de graviers attestant d’occupations diachroniques (du Néolithique ancien à la période médiévale), le contexte géomorphologique particulier (relief accidenté et modelé par la succession d’innombrables chenaux) a permis la conservation de six infrastructures en bois. Le Néolithique ancien se signale par de rares indices (céramique et os humains résiduels) au Gué Déhan. À l’angle sud de l’emprise 1A, un large chenal au fond constitué essentiellement de matière organique en décomposition a livré de nombreux bois flottés dont certains sont datés du Néolithique moyen I. Pour autant, cette couche n’a livré qu’un seul tesson est attribuable à cette culture (précisément du Cerny). Les vestiges attribuables au Néolithique moyen restent peu nombreux, mais remarquables par leur fonction puisqu’il pourrait s’agir ici d’un probable monument funéraire affilié au NM II. Le Néolithique récent/final est largement représenté et apparaît sous plusieurs formes (fosses détritiques, bâtiment, sépulture, sol, mobilier isolé). La Protohistoire reste la période chronologique la mieux reconnue. Allant de l’âge du Bronze à La Tène finale, plus d’une soixantaine d’unités architecturales ont été mises au jour. Toutefois, l’absence d’éléments datant ne permet pas de les rattacher à une époque précise. Outre ces constructions, deux infrastructures en bois conservées ont été découvertes. La première, localisée sur l’emprise 1A, est un pont composé de deux lignes parallèles de pieux. L’analyse dendrochronologique admet une date d’abattage des arbres vers 133 av. n. è. Un second pont a vraisemblablement été observé sur la butte de graviers sous la forme de deux alignements de trous de poteau. Parallèle au premier, il lui est probablement antérieur si on se réfère aux datations obtenues sur les bois découverts lors du diagnostic (entre 170-180 av. n. è.). La seconde infrastructure, située sur l’emprise 1B, est un renforcement de berge apparaissant sous la forme de piquets alignés. L’époque romaine est essentiellement caractérisée par une pêcherie et un aménagement de berge (emprise 1A) similaire à celui de l’époque protohistorique. Mise au jour sur l’emprise 1B, la pêcherie consiste en un aménagement de pieux, de piquets et de clayonnages. Sont très bon état de conservation a permis la découverte d’objets remarquables tels que des nasses en « osier » et des bouchons en bois. Le haut Moyen Âge n’est défini que par un silo (XIe s.), deux fosses et du mobilier épars. En revanche, il se signale par un aménagement de type appontement et/ou embarcadère, localisé à l’angle nord-est de l’emprise 1A. Composé de pieux et de panneaux de clayonnage en bois, il a connu trois états et a livré du mobilier remarquable tel qu’un vase en alliage cuivreux, une hache en fer, une faucille et une rame. Enfin, l’époque contemporaine est signalée par un fossé de parcelle bordé de piquets de bois.

Le plat à poisson constitue assurément une des formes de récipient les plus typées du répertoire des ateliers coloniaux du Pont‐Euxin tardo‐classique et hellénistique. Le fait pourrait être lié à la part prépondérante tenue par les produits de la mer dans l'alimentation des colons grecs de mer Noire, région renommée pour ses ressources halieutiques 1. Ces récipients peuvent être réalisés indifféremment en cuisson réductrice ‐ pâte gris clair et couverte noirâtre, lustrée ou non – ou oxydante – pâte beige orangé et couverte brique, plus ou moins lustrée, sans rapport avec le véritable vernis noir des productions attiques, nord‐ égéennes et micrasiatiques : les plats à poisson pontiques sont à ranger dans la céramique commune. D'un point de vue morphologique, ils se distinguent des modèles attiques 2 et grecs orientaux à vernis noir par leur profil de bord sans retombée, à quelques exceptions près, d'imitation attique. A Apollonia, Histria, Bérézan et Olbia, le modèle le plus répandu présente une vasque en calotte peu profonde et bord, tantôt à profil continu légèrement biseauté, tantôt faiblement replié en un étroit marli, mais souligné dans les deux cas de plusieurs nervures concentriques sur le pourtour ; de Mirmekion, on connaît un spécimen à vasque carénée et bord en corniche 3. Le godet central, généralement en calotte lui aussi, est parfois plus profond, resserré en haut, ou bien cylindrique, pourvu alors d'une sorte de margelle en saillie au dessus de la vasque 4. Incidemment, les dispositifs de ce genre conforteraient plutôt leur interprétation comme des saucières.

2019

Le projet de creusement de bassins de décantation des boues de curage de la Marche Navire a conduit à la prescription d’un diagnostic sur 47 000 m2 à Lécluse, au lieu-dit « Le Pont des Vaches » mené en 2013 par S. Venet (CAD-Dap). L’emprise est située au nord-ouest de la commune, dans la plaine alluviale de la Sensée, un secteur particulièrement propice aux installations anciennes et notamment néolithiques. La fouille, réalisée sur une surface de 8 500 m2, a permis de mettre au jour des outil..

CHAUSSEES

The article proposes an unprecedented reading of the urban landscape of Catania, at the foot of Etna, according to the intact and visible presence of its volcanic "residues". The evolution of the city on its lava soil, as well as the forms of landscape produced by the gaze and the action of men on these soils, according to the theory of artialisation of Alain Roger, allow us to propose the concept of "urban volcanic landscape", an oxymoron that highlights all the hybrid dimension of these places, between nature and artifice.

ASSOCIATION POUR LE DEVELOPPEMENT DE L'ARCHEOLOGIE SUR NIORT ET LES ENVIRONS, 2021

À huit kilomètres de Thouars se trouve le pont roman de Taizon se détériore, abandonné de tous. Il est mentionné au XIIIe siècle et serait peut-être plus ancien. Taizon Romanesque bridge is deteriorating and abandoned by everyone. It is mentioned in the 13th century and may be older.