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2020, Cerf
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Philosophe le plus lu de la seconde moitié du xixe siècle, Schopenhauer est-il toujours bien compris ? On le caricature souvent en vieillard acariâtre, chantre du pessimisme, aimant les bêtes bien plus que les hommes… Ce livre entend dépoussiérer cette image d’Épinal afin de mettre au jour, à travers le récit de sa vie et le développement de sa pensée, les raisons profondes que l’on peut avoir de lire et d’aimer encore une telle philosophie. À la croisée de la biographie et de la philosophie, voici réunies dans un même ouvrage introductif toutes les clés pour devenir un intime de Schopenhauer et de son oeuvre.
Ellipses, 2020
Destiné aux étudiants du Supérieur, cet ouvrage a pour but de présenter l'essentiel des termes de la pensée Schopenhauerienne.
Archives de Philosophie, 2002
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La dialectique 1 éristique est l'art de disputer, et ce de telle sorte que l'on ait toujours raison, donc perfas et nefas (c'est-à-dire par tous les moyens possibles) 2 . On peut en effet avoir objectivement raison quant au débat lui-même tout en ayant tort aux yeux des personnes présentes, et parfois même à ses propres yeux. En effet, quand mon adversaire réfute ma preuve et que cela équivaut à réfuter mon affirmation elle-même, qui peut cependant être étayée par d'autres preuves -auquel cas, bien entendu, le rapport est inversé en ce qui concerne mon adversaire : il a raison bien qu'il ait objectivement tort. Donc, la vérité objective d'une proposition et la validité de celle-ci au plan de l'approbation des opposants et des auditeurs sont deux choses bien distinctes. (C'est à cette dernière que se rapporte la dialectique.) D'où cela vient-il ? De la médiocrité naturelle de l'espèce humaine. Si ce n'était pas le cas, si nous étions foncièrement honnêtes, nous ne chercherions, dans tout débat, qu'à faire surgir la vérité, sans nous soucier de savoir si elle est conforme à l'opinion que nous avions d'abord défendue ou à celle de l'adversaire : ce qui n'aurait pas d'importance ou serait du moins tout à fait secondaire. Mais c'est désormais l'essentiel. La vanité innée, particulièrement irritable en ce qui concerne les facultés intellectuelles, ne veut pas accepter que notre affirmation se révèle fausse, ni que celle de l'adversaire soit juste. Par conséquent, chacun devrait simplement s'efforcer de n'exprimer que des jugements justes, ce qui devrait inciter à penser d'abord et à parler ensuite. Mais chez la plupart des hommes, la vanité innée s'accompagne d'un besoin de bavardage et d'une malhonnêteté innée. Ils parlent avant d'avoir réfléchi, et même s'ils se rendent compte après coup que leur affirmation est fausse et qu'ils ont tort, il faut que les apparences prouvent le contraire. Leur intérêt pour la vérité, qui doit sans doute être généralement l'unique motif les guidant lors de l'affirmation d'une thèse supposée vraie, s'efface complètement devant les intérêts de leur vanité : le vrai doit paraître faux et le faux vrai. Toutefois cette malhonnêteté même, l'obstination à défendre une thèse qui nous semble déjà fausse à nous-mêmes, peut être excusable : souvent, nous sommes d'abord fermement convaincus de la vérité de notre affirmation, mais voilà que l'argument de notre adversaire semble la renverser ; si nous renonçons aussitôt à la défendre, nous découvrons souvent après coup que, nous avions tout de même raison ; notre preuve était fausse, mais notre affirmation pouvait être étayée par une bonne preuve. L'argument salvateur ne nous était pas immédiatement venu à l'esprit. De ce fait, il se forme en nous la maxime selon laquelle, même quand l'argument de l'adversaire semble juste et concluant, nous devons l'attaquer, certains que sa justesse n'est qu'apparente et qu'au cours de la controverse nous trouverons un argument qui viendra le renverser ou confirmer notre vérité d'une façon ou d'une autre. Ainsi, nous sommes quasi obligés d'être malhonnêtes lors de la controverse, ou tout du moins légèrement tentés de l'être. De cette façon, la faiblesse de notre intelligence et la perversité de notre volonté se soutiennent mutuellement. Il en résulte qu'en règle générale celui qui débat ne se bat pas pour la vérité mais pour sa thèse, comme pro ara et focis (pour son autel et son foyer), et procède per fas et nefas, puisque, comme nous l'avons montré, il ne peut faire autrement.
La obra literaria -y ensayística-de Michel Houellebecq (Saint-Pierre, 1956) resulta, para bien o para mal, un enigma para el lector contemporáneo. Su escritura actúa como una radiografía indescifrable de los bajos fondos de la condición humana. Sobre todo desde la publicación de Las partículas elementales (1998) o de su última y polémica novela, Sumisión . Los azares de una juventud bibliófila acercaron a dos almas atormentadas, a saber, la de Houellebecq y la del filósofo alemán, Arthur Schopenhauer. A pesar de que el pensador alemán poseía ya a su "discípulo rebelde", a saber el Nietzsche de las Consideraciones intempestivas, Houellebecq despierta en esta obra a los fantasmas que han cohabitado siempre en sus obras a partir de una fructífera lectura y comentario del pensador alemán en sus Aforismos sobre la sabiduría de la vida. El ensayo viene publicado de la mano de la editorial de l'Herne, y ya en el prefacio, redactado por la especialista y profesora, Agathe Novak-Lechevalier, se nos informa de como:
Germanica, 2000
Dans le premier grand roman de Thomas Bernhard, Gel (Frost), le peintre Strauch rumine l'impossibilité radicale de peindre le monde 1. Si Bernhard récuse toute forme de « Ut pictura poesis », c'est parce qu'il conteste, avec une radicalité véritablement gnostique, que le réel soit digne d'être décrit ou dépeint. L'univers créé par le démiurge imposteur est non seulement mal fait, mais malfaisant. L'existence humaine n'a de sens dans ce monde que comme une révolte contre la réalité. La pensée n'a d'autre raison d'être que d'exister contre les faits. « L'homme ne vient pas au monde en ayant pour tâche d'en donner une représentation au moyen de son langage ou de ses systèmes symboliques […]. Il lui appartient plutôt de se construire une demeure, un centre géométrique qui lui permettre de survivre […] dans un monde qui ne lui est pas destiné, un monde où il est jeté sans savoir pourquoi ni comment 2 ». Si l'écriture de Thomas Bernhard opère une déconstruction de la notion même de description, c'est pour tirer les conséquences de la haine de la prétendue « réalité », qu'il s'agit justement de déréaliser. 2 Les postmodernes Wenders, Strauss, Handke, pour leur part, ne se sont pas affranchis de la nostalgie des images. Pour Thomas Bernhard au contraire, la cécité serait une forme de bonheur : comme dit Perturbation, « son but est atteint quand il n'y a plus d'image dans son cerveau. Quand, dans le cerveau, les possibilités de représentation sont épuisées 3 ». Ce n'est plus l'aveuglement qui est une infirmité, mais l'illusion de la clarté ; comme dit Wittgenstein dans De la certitude : « Que je comprenne, est-ce Thomas Bernhard, Arthur Schopenhauer pour en finir avec la peinture-mimésis Germanica, 26 | 2000
Laval théologique et philosophique
Résumé Dans la philosophie de Schopenhauer, le concept de coeur revêt plusieurs sens. Si le coeur est compris comme symbole et comme synonyme de la volonté, il renvoie aussi toujours au coeur organique. Point central d’où partent et où aboutissent les affects, le coeur se révèle ainsi comme l’élément premier de notre être par rapport à la tête qui reste seconde. Parce qu’il est en partie inconscient, le coeur « a ses raisons que la raison ne connaît point ». Cet article propose d’étudier les différentes perspectives selon lesquelles Schopenhauer utilise le concept de coeur pour en dégager une signification première. Abstract This article proposes to look carefully through Schopenhauer’s philosophy at the different ways in which he uses the concept of the heart. Understood, first, as a symbol, and so as a synonym of the will, it also refers to the organic heart itself. It is where the affects begin and end, and it is presented thus as the primary element of our being in relation to the head, which remains, in turn, secondary. In the end, we aim to understand how, in Schopenhauer’s metaphysics, the heart “has its reasons that reason does not know”.
Les Cahiers philosophiques de Strasbourg, 2023
Recension de la traduction de C. Bouriau de la première partie du Cours exhaustif sur la philosophie d'A. Schopenhauer.
Les Études philosophiques, 2012
Dans Les Études philosophiques Les Études philosophiques 2012/3 (n° 102) 2012/3 (n° 102), pages 297 à 306
Auteur qui succède aux classiques de la sociologie allemande, Siegfried Kracauer (1889-1966) a fait, après des études en architecture, œuvre de sociologue, de journaliste, mais aussi d’historien, de romancier et de critique et théoricien du cinéma. Dans le cadre de ce séminaire conjoint avec l’Institut für Kulturwissenschaften (IKW) de l’Université de Leipzig, nous—des étudiants de troisième année du baccalauréat et de première année de maîtrise dans les deux universités—nous concentrerons sur l’héritage sociologique de Kracauer. En portant un regard sur une sélection des écrits weimariens de Kracauer parus dans la Frankfurter Zeitung entre 1920 et 1930, nous serons attentifs à la question de l’écriture sociologique et à la forme qu’il soulève, le feuilleton. Nous lirons les textes de Kracauer, ses feuilletons en premier lieu, mais aussi un roman, une biographie et un livre sur l’histoire. Lorsque nous nous pencherons sur ces autres genres, c’est leur aspect sociologique que nous étudierons : l’observation de la surface, de la matérialité des choses, de la culture de masse. Nous interromprons nos lectures par deux « parenthèses théoriques », moments pour situer les textes lus dans leurs contextes intellectuel et historique. Attentifs à la sociologie du temps, à Simmel et à Weber notamment, nous délinéerons les contours d’une sociologie rigoureuse, mais aussi créative, élégante, divertissante et ironique. L’échange entre les participants du séminaire se fera par le biais de lettre-courriels à un collègue de Leipzig à partir de la mi-octobre. Nous organiserons à deux reprises pendant le semestre des séminaires en vidéo. Au terme du semestre, au printemps 2016, un groupe d’étudiants de Montréal participera à un atelier commun qui aura lieu à Leipzig avec des participants allemands du séminaire grâce à un financent de l’Office allemand d’échanges universitaires et de la Direction des relations internationale de l’UdeM.
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www.florentboucharel.com, 2018
Frithjof Schuon, Dossier conçu et dirigé par Patrick Laude et Jean-Baptiste Aymard, Les Dossiers H, 2002
Les Enfants de Simmel; ed. Denis Thouard, 2023
Annales historiques de la Révolution française
Die Lebensphilosophie zwischen Frankreich und Deutschland. Studien zur Geschichte und Aktualität der Lebensphilosophie / La philosophie de la vie entre la France et l'Allemagne. Études sur l'histoire et l'actualité de la philosophie de la vie, 2018
Revue de l’Institut français d’histoire en Allemagne, 2018
Laval théologique et philosophique, 1997