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2010, Tijdschrift Voor Filosofie
Husserlian phenomenology sets off as a fundamental rejection of those psychologisms and anthropologisms that deduce the structures of appearance from some preexisting essence of man. However, despite a clear rejection of all anthropological foundations of phenomenology, the examples of Husserl, Heidegger and Merleau-Ponty show that the question of man continues to haunt the phenomenological project and constitutes something like a ‘blind spot’. Relating these unspoken tensions to another historical ‘scene’ (the debate between the Sophists and Aristotle), the article argues why phenomenology is to be seen as the endeavor of replying to the initial Protagorean provocation to thinking.
Anthropologie et philosophie sociale, 2013
Chroniques Phénoménologiques, 2022
L’anthropologie philosophique dérive de la révolution épistémologique entamée par Descartes. Cependant, les différentes écoles s’attaquent unilatéralement à la pensée de Descartes et, ce faisant, elles ne sont pas en mesure de saisir l’unicité de l’homme (I). Dans cet article, nous essayerons de montrer l’effort de l’école de l’anthropologie phénoménologique (Alphonse de Waelhens, Jacques Schotte, Antoine Vergote) pour saisir philosophiquement l’unicité de l’humain (II). Enfin, nous conclurons avec une discussion du concept de phénomène en tant qu’outil philosophique pour décrire la spécificité de l’homme et nous proposerons quelques critères et tâches pour l’anthropologie philosophique de l’avenir (III).
In J. Leclercq et P. Lorelle (dirs.), Considérations phénoménologiques sur le monde, 2020
Depuis la volonté husserlienne d’instituer la phénoménologie comme « une science rigoureuse » jusqu’aux recherches contemporaines visant à « naturaliser la phénoménologie », la phénoménologie s’est toujours pensée dans son rapport aux sciences. Tantôt pour nourrir l’ambition d’une archi-science, tantôt pour corriger ou infléchir les méthodes des sciences positives, tantôt pour rejeter radicalement l’ambition scientifique en tant que telle, tantôt pour renouer un dialogue et négocier une répartition des tâches. Nous essayerons de dégager un bilan de ces relations et de voir dans quelle mesure les démarches phénoménologique et scientifique correspondent à des projets intellectuels compatibles. A notre sens, la phénoménologie n’est viable qu’en reconsidérant son rapport aux sciences ainsi qu’aux exigences propres à la pensée philosophique.
Les Cahiers philosophiques de Strasbourg, 2015
Winston Churchill, qui cherchait toujours, quand il se trouvait en France, à donner l'impression qu'il appréciait beaucoup la langue et la culture française, a commencé un jour un discours portant sur son passé de la manière suivante : « Quand je regarde mon derrière, je vois que c'est divisé en deux parties ». Pour prévenir tout soupçon d'exhibitionnisme, je voudrais vous assurer tout de suite que ce que j'espère vous montrer, sinon démontrer, se divise non pas en deux mais en trois parties ; une première partie, assez facile, une deuxième partie, pas trop diicile, et une troisième, assez diicile. Tout d'abord, j'espère pouvoir montrer que Husserl lui-même reste l'ennemi tenace de toute naturalisation de la phénoménologie : partie A, assez facile. Puis, je vais tenter de procéder au renversement du mouvement de « naturalisation », thème de ce colloque, dans le sens d'une certaine forme de « spiritualisation » en deux étapes : prenant appui sur l'ambition husserlienne d'idéalisation (partie B, pas trop diicile), je réinterpréterai cette idéalisation comme spiritualisation dans le sens de ma propre philosophie ontologique : C. La grande diiculté de cette troisième partie, c'est que je serai obligé de vous inliger un cadre conceptuel qui ressort de ma propre façon de faire la phénoménologie, dont vous n'avez certainement jamais entendu parler. A/ Commençons avec la partie la plus facile. On sait que le mot utilisé par Husserl pour identiier et condamner une attitude non philosophique, était le mot « naturel ». L'attitude naturelle, c'était cette attitude qui prenait, comme allant de soi, le monde de notre comportement habituel, de notre expérience journalière, y compris celui de notre recherche scientiique. Dès ses premiers écrits sur l'arithmétique
2008
Dans les oeuvres publiées de Kant, le thème de la phénoménologie n'est abordé qu'une seule fois. Il apparaît dans les Premiers principes métaphysiques de la science de la nature (1786), où il est utilisé pour caractériser la quatrième partie de l'ouvrage, consacrée aux phénomènes du mouvement et du repos dans leurs rapports avec les catégories de la modalité. Or, dans la remarque qui introduit à ce chapitre, Kant prend soin d'apporter des précisions concernant le sens qu'il faut conférer au mot phénoménologie. À ses yeux, on doit entendre par là une théorie des phénomènes, et rien d'autre. Aussi écarte-t-il d'emblée toute référence à une quelconque apparence. La confusion entre le phénomène et l'apparence doit être évitée à tout prix. Il ne s'agit pas ici d'une transformation de l'apparence [Schein] en vérité, mais de celle du phénomène [Erscheinung] en expérience ; dans le cas de l'apparence, en effet l'entendement joue toujours un rôle, avec ses jugements qui déterminent un objet, bien qu'il soit en danger de prendre le subjectif pour objectif; dans le phénomène, au contraire, il n'entre aucun jugement de l'entendement. Cette remarque s'imposait non seulement ici, mais dans toute la philosophie, sinon, lorsqu'il s'agit du phénomène, et qu'on prend ce terme comme signifiant la même chose que le terme d'apparence, on est toujours compris de travers 1. Le point de départ de la phénoménologie kantienne n'est donc pas l'apparence, puisque celle-ci est d'emblée le produit d'un jugement, mais le simple phénomène, objet indéterminé d'une intuition empirique, qui, lorsqu'il reçoit sa détermination conceptuelle, accède à l'expérience. Or, dans cette précision apportée par Kant à propos de son concept de phénoménologie il n'est pas interdit de déceler une pointe critique. En effet, cette définition est manifestement dirigée contre celui-là même qui a fait de la phénoménologie une discipline philosophique propre, Johann Heinrich Lambert. Dans son Nouvel Organon (1764), ce dernier avait précisément fondé sa définition du concept de 1 Kant, Metaphysische Anfangsgründe der Naturwissenschaft, AK IV, 554-555 ; trad. Pléiade II, p. 479. (Les références sont données d'abord à l'Académie de Berlin, à l'original pour la première Critique, puis le cas échéant à la traduction des OEuvres philosophiques de Kant dans la « Pléiade », dir. F. Alquié, Paris, Gallimard, 1980-1986). 2 phénoménologie, qui désigne la quatrième et dernière partie de son ouvrage, sur le thème de l'apparence. Selon lui, il est grandement temps que la philosophie s'attaque de manière systématique au problème de l'apparence. Aussi sa définition fait-elle référence à ce motif que Kant refuse explicitement de considérer : le passage de l'apparence à la vérité. Enfin la phénoménologie, ou encore la théorie de l'apparence, est la quatrième [science] ; elle doit repérer l'apparence et procurer les moyens pour l'éviter et pour parvenir jusqu'au vrai 1. Pour Lambert, la phénoménologie est donc d'entrée de jeu une théorie de l'apparence, et non pas une théorie des phénomènes, comme le voudra Kant. Nous aurons à revenir plus loin sur le sens de la prise de distance de Kant. Mais pour l'instant, il importe de faire état du parti qu'adopte Reinhold en regard de ces deux approches de la phénoménologie. Pour le dire rapidement, Reinhold n'opte pas pour l'une ou l'autre définition; il les intègre au contraire toutes deux dans sa propre conception de la phénoménologie. On sait que ce concept est introduit dans le quatrième Cahier de Contributions à une meilleure compréhension de l'état de la philosophie au début du XIXe siècle (1802), où il désigne le volet de la philosophie qui fait suite à l'ontologie 2. Or, dans la toute première occurrence de ce terme dans le Cahier IV, il est aisé de retracer, côte à côte, la conception de Kant et celle de Lambert. La phénoménologie… doit compléter, par la connaissance distincte du sensible en tant que tel, la désintrication de la connaissance humaine qui a été entreprise par l'ontologie (ou Logique pure, No. III du Cahier précédent) à l'aide de la connaissance distincte du rationnel en tant que tel. Elle élucide le réalisme rationnel par l'application de ses principes aux phénomènes [Erscheinungen] qu'elle enseigne, grâce à ces principes, à distinguer et à purifier de la simple apparence [Schein] en que telle 3. D'une part, il est manifeste que Reinhold se range du côté de Kant lorsqu'il déclare que la phénoménologie, dans la mesure où elle porte sur la connaissance sensible, s'intéresse aux phénomènes. Mais, d'autre part, il est clair que Reinhold retient de Lambert la préoccupation 1
Aussi prené-je délibérément la parole « en première personne », un peu comme Françoise Dastur l'a fait, en assumant la « règle du jeu » comme l'a dit Jean-Louis Chrétien, à savoir le statut d'un témoignage, d'un parcours. Je présente ainsi un propos qui sera situéj'utilise ce terme à dessein -à l'intérieur de cette histoire intersubjective que vous avez reconstituée, László Tengelyi et Hans-Dieter Gondek, configuration d'un espace interpersonnel vécu de penseurs. 2 Je ne vais donc pas tenir un propos général « en troisième personne » sur la phénoménologie ou sur les phénoménologies, hors contexte et intemporel, ou bien présenter ce qui pourrait être ma conception de la phénoménologie, en extériorité, comme s'il s'agissait d'un courant de pensée que je pourrais évaluer de l'extérieur (from outside), lors même que je m'y inclus : ce serait une sorte de view from nowhere ; ce serait en faire « ma »/une doctrine parmi d'autres, avec « mes »/ses thèmes, « mes »/ses arguments, « mes/ses thèses, « ma »/sa systématique. Rien ici qui la nomme dans son irréductibilité, son originalité, sa singularité comme phénoménologie. Je vais parler 1 Je remercie les organisateurs de ces deux journées des 8 et 9 mars 2012 consacrées à la « Nouvelle phénoménologie », Christian Sommer et Jean-Claude Monod, qui nous ont donné la chance de bénéficier d'un concentré de phénoménologie comme on en a rarement en France depuis longtemps. Ce fut l'occasion de discussion, d'échanges et de découvertes de parcours des uns et des autres, que l'on a pu ainsi revisiter, que l'on ne connaissait pas d'aussi près. J'aimerai aussi remercier très chaleureusement László Tengelyi et Hans-Dieter Gondek d'avoir produit cette somme, cette fresque, qui nous offre les perspectives d'un grand nombre d'auteurs de la phénoménologie contemporaine. Enfin, je souhaite remercier tout particulièrement Charlotte Galland, étudiante en Master 2 sous ma direction à l'Université de Rouen, qui a bien voulu prendre le temps de transcrire cette Conférence. 2 László Tengelyi et Hans-Dieter Gondek, Neue Phänomenologie in Frankreich, Berlin, Suhrkamp, 2011. 3 P. Ricoeur, Soi-même comme un autre, Paris, Seuil, 1990, dixième étude. 4 N. Depraz, Transcendance et incarnation. Le statut de l'intersubjectivité comme altérité à soi chez Husserl, Paris, Vrin, 1995, deuxième Section. 5 Op. cit., quatrième Partie, « Sieben Porträts aus dem Umkreis der Neuen Phänomenologie in Frankreich », Chapitre 6, « Leiblichkeit und Intersubjectivität », pp. 604-639, I. « Von der Egologie über die Ipsologie zur Alterologie », pp. 605-618.
Revue Philosophique de Louvain, 1996
La Lettre Du Psychiatre, 2005
2006
Phenomenology was born as an attack against the false constructions of traditional philosophy. Nevertheless, it soon discovered that it had an important bond to Plato’s, Descartes’ or Kant’s philosophical systems. As I show in this paper, both in Heidegger and in Husserl’s last writings, the philosophical endeavor is interpreted as a retrieval of earlier philosophical intentions. However, this will not lead them to a common interpretation of the meaning of philosophy’s history.
2016
Effervescence de la légitimité accordée à l'expérience vécue en anthropologie ou dans-le-monde : comment comprendre l'intensification des tendances phénoménologiques chez les anthropologues aujourd'hui ? Après que Thomas Csordas eut amené le paradigme de l'embodiment au coeur de l'anthropologie dans les années 1990, c'est aujourd'hui le tour de Tim Ingold de raviver ce mouvement phénoménologique pour à nouveau plonger la recherche dans l'expérience en émergence. Sol trop fluide pour certains qui chercheront des assises, sol ferme pour d'autres qui y trouveront des lignes concrètes réelles à poursuivre. Ainsi pourrons-nous voir les fluctuations entre désir de revenir aux phénomènes tels qu'ils émergent et désir de retrouver structures universelles a priori. De l'anthropologie proprement phénoménologique à l'anthropologie dans son sens plus strict -mais puisant à un moment chez Heidegger, à d'autres moments chez Merleau-Ponty ou encore chez Deleuze et Guattari -, les « lignes de devenir » phénoménologiques en anthropologie sont nombreuses, pour emprunter une expression des deux derniers auteurs 1 . Plusieurs anthropologues ont suivi ces parcours fluctuant entre phénoménologie et anthropologie, et il y a certes matière à repenser leurs entrelacements, et à se demander quelles peuvent être les implications des premières alors qu'elles se déroulent dans les pratiques des secondes, et inversement.
Psychologie Française, 1999
La psychologie a un objet d'étude à double face, une face manifeste, comportementale, publique se prétant assez bien aux contraintes des sciences naturelles et une face privée, subjective (auquel le sujet est le seul à avoir accès sur le mode expérientiel, ce qui définit le point de vue en première personne) que cette discipline a tout fait depuis un siècle pour ne aborder, en essayant de disqualifier toute approche directe de type introspective (Vermersch 1998). Or cette dimension expérientielle, revient comme une question fondamentale dans les publications récentes, dans la mesure où elle se confond avec la conscience phénoménologique et que ce thème se traduit à l'heure actuelle par un véritable boom éditorial, par la multiplication de nouvelles revues, par d'innombrables colloques et plus encore comme le lieux de rencontre privilégié de toutes les disciplines qui composent les sciences de l'esprit : neurophysiologie, philosophie, psychologie cognitive, lingustique, psychiatrie, Intelligence Artificielle etc ... Au point, que l'on peut se demander, si ce que la psychologie a rejeté de son domaine ne va pas faire le bonheur d'autres chercheurs, moins encombrés des peurs de ne pas être reconnue comme une vraie science, qui habitent la psychologie depuis ses débuts. Dans de nombreuses publications récentes relatives à la conscience, les auteurs signalent, la nécessité d'une articulation entre niveau sub-personnel ou computationnel et niveau phénoménologique (par exemple : soulignent l'importance de la prise en compte de l'expérience subjective, des qualias et certains vont mettre l'accent sur la nécessité de de mobiliser l'introspection (Pesoa 1998, Block 1995) et même sur sa nécessité ethique (Howes 1991, Varela 1996a). Bref, un ensemble d'auteurs (avec de grandes diversités) plaide pour la prise en compte d'un niveau d'analyse le niveau de ce qui apparait au sujet, donc un niveau phénoménologique, d'un objet d'étude particulier relevant typiquement de ce niveau : l'expérience subjective ; et d'une méthodologie susceptible de permettre d'y accéder : l'introspection, qui désigne globalement à la fois le geste réflechissant et la description verbalisée du contenu réfléchi (cf Depraz, Varela, Vermersch en préparation). Cependant, pour la majorité des auteurs, alors que leurs écrits comportent un luxe de bibliographie en ce qui concerne la psychologie cognitive, les neurosciences, la clinique neuro pathologique ou la philosophie de l'esprit, en revanche, quand il s'agit du niveau phénoménologique, on ne trouve plus guère de références, et quand c'est l'introspection qui est évoquée on n'en trouve quasiment plus aucune, il ne reste guére que du prêt à penser . De plus, tout se passe comme si adversaires et tenant du niveau phénoménologique n'éprouvaient aucune difficulté à citer un exemple issu de leur expérience personnelle. A l'heure actuelle, dans l'ensemble des publications, tout se passe comme si mobiliser le niveau de la description phénoménologique ne posait aucun problème méthodologique.
Transversalités, 2014
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Revue des Sciences Religieuses, 2002
DoisPontos
Les approches divergentes qui sont aujourd'hui réunies sous le nom de "phénoménologie" pourraient nous faire penser que ce mouvement est surtout et peut-être seulement unifié par une commune référence à certains textes, par une tradition partagée. Mais si tel est le cas, l'interprétation des textes ne représenterait-elle pas, pour la phénoménologie, un détournement de sa démarche originelle et une aliénation de son objet, elle qui avait commencé comme une recherche des "choses mêmes"? L'article défend l'idée que l'interprétation des textes appartient à la phénoménologie en tant que telle, et qu'elle lui est même nécessaire si elle veut être à même de réaliser son ambition critique.
2023
Tout ce qui arrive aux Etats-Unis arrive généralement assez vite dans des pays sous leur influence. C’est le cas pour la France. La folle croisade transhumaniste qui se sert de l’Intelligence artificielle et du changement de genre pour faire avancer son idéologie, s’accompagne également d’un enrichissement tout aussi excitant d’intérêts financiers.
2008
Peut-on comprendre le phénomène humain sans envisager en même temps son milieu de vie ? Et si l'être humain se définit autant par ses rapports avec l'environnement que par sa nature propre, comment étudier ces relations ? Vers une écologie humaine adopte l'approche systémique pour identifier et comprendre les interactions entre l'être humain et son milieu. Il s'agit d'une optique moderne, expliquée abondamment dans un langage accessible aux étudiants et étudiantes du niveau collégial. Vers une écologie humaine élabore une réflexion qui mène au concept d'écologie humaine, ce qui saura intéresser tous ceux et toutes celles qui s'interrogent sur le phénomène humain et son évolution.
Philosophie 19, 21, 22, 2022
Nous cherchons à décrire le phénomène mental où s’enracine l’idée d’immortalité. La philosophie positive de notre temps dispose d’un cadre théorique pour une telle description, de structure psychologique, qui conclut à une illusion enracinée dans l’instinct, à l’attachement naturel de l’individu pour son moi propre illégitimement élaboré en immortalité métaphysique. Cette conclusion n’est possible selon nous que si la Sorge peut à bon droit admettre soit son indistinction fondamentale vis-à-vis de l’activité instinctuelle soit une spécificité humaine dans une histoire marquée par le progrès et devant se conclure dans une perfection, la fin de l’histoire. La conception historique est déjà antithétique de l’autre : elle ne perçoit pas l’activité humaine comme l’éternel recommencement de la nature, qui donne lieu seulement à une évolution non orientée vers une fin. La conviction de l’immortalité se fait jour quand ces deux voies sont barrées à l’acquiescement de l’esprit, elle n’est pas une résultante psychologique mais logique.
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