Academia.edu no longer supports Internet Explorer.
To browse Academia.edu and the wider internet faster and more securely, please take a few seconds to upgrade your browser.
2018, Revue Philosophique de Louvain
https://doi.org/10.2143/RPL.116.3.3286058…
16 pages
1 file
Cet article vise à appréhender la condition de l’homme numérique à travers le prisme des catégories introduites par Hannah Arendt dans Condition de l’Homme moderne. L’auteur montre que ces catégories, édifiées par Arendt pour penser la relation homme-monde, se révèlent inadéquates à penser la condition numérique, notamment parce que celle-ci modifie, au-delà de la relation instrumentale avec le monde, la subjectivité elle-même : elle n’impacte pas seulement ce que nous faisons, mais ce que nous sommes, notamment en nous soumettant à ce que l’auteur appelle « le Principe de commodité », principe libidinal qui tend à faire de tout dispositif numérique une extension de soi. Du coup, l’individu est plus arrimé à son médium technologique qu’au monde lui-même. La vie de l’esprit s’en trouve modifiée : le jugement est remplacé par le calcul, la relation de confiance par le raisonnement assuranciel. Toutefois, ces modifications pourraient néanmoins bien confirmer, mais pour d’autres raisons, la prémonition énoncée dans Condition de l’Homme moderne d’une « société d’employés » qui « exige de ses membres un comportement purement automatique ».
2020
Ce volume réunit les chapitres 4 à 8, plus la conclusion du livre traduit par son auteur de sa version originelle espagnole ("¿Ser digital o ser humano?", Éditions INCOM). Les chapitres 4 et 5, abordent les réseaux numériques et leurs conséquences pour notre cerveau et notre pensée. Les chapitres 6 à 8 abordent une perspective plus ample, comme la technologisation de la société, l’éducation et l’intelligence artificielle, ainsi que la prospective et les questions qui se posent pour le futur.
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2015
The digital humanities, also known as humanities computing 1,2 , is a field of study, research, teaching, and invention concerned with the intersection of computing and the disciplines of the humanities. It is methodological by nature and interdisciplinary in scope. It involves investigation, analysis, synthesis and presentation of information in electronic form. It studies how these media affect the disciplines in which they are used, and what these disciplines have to contribute to our knowledge of computing.
L'Expansion Management Review, 2013
Distribution électronique Cairn.info pour L'Express-Roularta. © L'Express-Roularta. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.
2012
Abstract: The field of digital humanities is expanding with new methods and tools for structuring, visualizing and analysing data, texts and behaviours. This article aims to review the report with literacies including transliteracy which has similarities with the transdisciplinary project of digital humanities. Scholars need to develop digital literacy skills and distance reading ability to be efficient and to imagine new collaborative and trandisciplinary projects with digital platforms. Keywords:
Le métier de formateur évolue au gré des évolutions sociales, institutionnelles, culturelles et techniques, auxquelles il doit pour partie sa pérennité. ainsi, le développement des outils numériques est actuellement évoqué comme un domaine-clé de l'évolution du métier. associé aux outils et aux techniques, le numérique prend aujourd'hui une dimension quasiment anthropologique, au sens où il affecte tous les domaines de la vie et génère des comportements nouveaux. C'est pourquoi le monde de la formation se trouve continuellement sollicité. Pourquoi le numérique n'a-t-il pas envahi les lieux et les acteurs de la formation ? Pourquoi la migration tant attendue des pratiques sociales vers les pratiques pédagogiques ne s'effectuet-elle pas aussi massivement ? En quoi le métier de formateur est-il mis en question par le développement de cet univers ?
laviedesidées.fr, 2016
En étudiant les mutations de la photographie depuis ses origines, on s’aperçoit que, contrairement à ce que l’on croit souvent, elle exalte l’artifice, la fiction et l’imaginaire, forte de son esthétique antinaturaliste. Et si le XIXe siècle était la matrice de notre modernité artistique ?
Mémoire, effort de mémoire, devoir de mémoire L'entrepôt et les choses entreposées. Mémoire humaine = contenant et contenu Contenant = mémoire de machine-Contenu = donnée dans la mémoire de la machine Consultation des mémoires ou données contenues dans la mémoire. Effort de rappel de mémoire ou effort de mémoire. Une personne ne consulte pas sa mémoire, souvent elle se rappelle simplement, et la chose mémorisée est là. Mais parfois la chose n'est pas là immédiatement disponible, cependant que le sujet sait que la chose est là, quelque part en mémoire, et par conséquent décide de la retrouver, avec un effort de mémoire parfois considérable, parfois jamais complètement réussi. C'est le cas d'un nom que l'on connaît sans pourtant le retrouver instinctivement, ou d'une poésie apprise et en partie oubliée. Et pourtant, ces choses sont là, comme détachées, déconnectées, et qu'un effort concentré de mémoire finalement repêche. Disons qu'un être humain fait toujours un effort de mémoire, lequel est parfois insignifiant, quasi nul, comme automatique et inconscient. Une machine consulte sa mémoire (contenant) pour rappeler une donnée (contenu). La machine peut rappeler le contenu soit en le nommant, par lui-même donc, ou une partie de lui-même, ou une association prédéterminée (un équivalent de lui-même dans un contexte) soit en donnant son adresse en mémoire, c'est-à-dire l'adresse du contenant. Mais toutes ces
2025
Notes pour une conférence (exposé/débat) sur Hannah Arendt, Condition de l'homme moderne, organisée par le Café Philo Rencontres & Progrès de Bruxelles, présentée le 14 janvier 2025 à Bruxelles.
Avec la généralisation des applications 2.0 en entreprise, l'idée d'un management 2.0 fait son apparition. Comme à l'époque du déploiement des applications de Groupware puis de Gestion des Connaissances, certains intervenants considèrent que les freins au déploiement du 2.0 sont avant tout relationnels et managériaux. Pour ceux-ci, l'organisation hiérarchique traditionnelle n'est pas adaptée au déploiement de ces applications qui implique à l'avènement d'une « hétérarchie » (nommée, par exemple, « wirearchy » par les consultants Cartier et Husband 2) nécessaire à un fonctionnement souple et horizontal garant de relations humaines confiantes, égalitaires et participatives. Si tout n'est certainement pas faux dans cette vision hétérarchique, elle nous semble par trop simplificatrice. Elle tend à laisser penser que les entreprises actuelles sont directement sorties de la taylorisation pure et dure et de sa généralisation fordiste sans prendre en compte les évolutions majeures de l'environnement économique et du fonctionnement des firmes depuis une trentaine d'années, marquées par la divisionnalisation, la généralisation des structures matricielles, le ré-engineering des processus, le fonctionnement en mode projet, le management par objectifs, etc. tout cela dans un contexte de financiarisation accrue et de « dégraissage » des postes fonctionnels. Si le 2.0 relève bien pour nous d'une évolution technologique importante associée à une opportunité de renouvellement de certaines formes managériales, c'est parce qu'il le fait dans un contexte de généralisation de la culture numérique (M. Doueihi, 2008, 2011) concomitant du déploiement accéléré d'applications informatiques relevant d'un paradigme que nous nommons « augmentatif » par opposition au paradigme « substitutif ». Les apports de la perspective augmentative ne résument pas au passage à l'hétérarchie, la hiérarchie pouvant elle-même être fondée sur une multiplicité de dimensions (expertise, expérience, reconnaissance, élection, etc.) et s'exercer de manière très différente selon les contextes. Ils s'inscrivent dans une mutation beaucoup plus large des configurations productives, marquée par l'importance du travail immatériel, qui s'accompagne elle-même d'une nouvelle approche de la performance et d'un rapport différent à la technologie que nous allons évoquer ici. Les compétences associées à la nouvelle culture numérique Dans ses ouvrages, Milad Doueihi a esquissé de manière remarquable l'émergence d'une nouvelle culture numérique. Inscrite dans la généralisation des usages du web et dans celle de la numérisation des contenus, elle correspond à une transformation profonde : le numérique ne relève plus d'une technique particulière réservée à certaines professions, les informaticiens, ou à certaines activités bien circonscrites, le calcul, la saisie de texte ou de données administratives. Le numérique et les écrans 1 Zacklad, M. (2012). Vers une informatique au service de l'homme, Personnel, 527, p. 63-64. 2
Loading Preview
Sorry, preview is currently unavailable. You can download the paper by clicking the button above.
Cahiers du Cercle Nicolas Andry, 2015
Revue Proteus no 10 – Le commissariat comme forme de recherche, 2016
Annales des Mines - Gérer et comprendre, 2019
Une éducation inclusive pour un développement durable, 2022
Questions de communication, 2017