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La monnaie joue un rôle très important dans l'économie et ce n'est pas simple de l'introduire dans l'économie. Elle a fait l'objet de très nombreux débat théorique sur la place et le rôle qu'on peut donner à la monnaie. Aujourd'hui la monnaie a une influence sur le monde réel. La monnaie en circulation c'est aussi un outil, inventé par l'être humain, qui permet de réaliser des échanges sur les marchés. Les agents ont besoin de ressources monétaires. Les humains ont des besoins supérieurs aux ressources. Il existe un besoin de monnaie qui doit être satisfait. L'ensemble de la monnaie en circulation n'a fait qu'augmenter à l'échelle de la planète. Pour satisfaire ces besoins il y a deux façons : le recours au crédit bancaire (première forme de financement avec des effets néfastes, l'inflation), en réponse aux limites du crédit bancaire les êtres humains ont développé les marchés financiers.
Chapitre I : Crise économique : Origine et conséquences. Section1: Crise économique : Contexte et causes 1) Le contexte « Nous sommes dans la pire crise depuis la grande dépression des années 1930 ». Barack Obama L'économie est un phénomène cyclique et les crises réapparaissent régulièrement. Des cycles qui durent une dizaine d'années. En fait, la crise actuelle a déclenché, non pas une dépression, c'est à dire un effondrement de l'économie comme en 1929 mais une récession définie comme une baisse de l'activité économique sur au moins 2 trimestres Consécutifs. La crise actuelle n'est donc pas la première depuis la crise de 1929, nous verrons qu'il y en a eu plusieurs (la principale est la crise de 1973, mais il y a eu aussi celle de 94/95 au Mexique, celle de 97/98 en Asie et en Russie, celles de 2000 et 2003 aux Etats Unis…), mais elles étaient de moindre ampleur et surtout elles n'étaient pas mondiales! Une crise économique majeure n'est pas "un coup de tonnerre dans un ciel serein".Donc, pour comprendre une crise il est nécessaire de connaître le contexte dans lequel elle s'insère. Déréglementation financière, décloisonnement des marchés et des banques, globalisation financière sont les maîtres-mots de ce contexte néolibéral. i La crise économique et financière des années 2008 et suivantes est venue dans un contexte qu'on peut résumer en trois grands points : a) Le dégonflement de la bulle immobilière http://www.economist.com/node/4079027 En 2005, The Economist notait une hausse rapide du prix des logements dans les pays développés. En cinq ans leur valeur était passée de 30 000 milliards de dollars à 70 000 milliards de dollars. À la mi-2005, Alan Greenspan, alors à la tête de la Fed, notait déjà une bulle immobilière aux États-Unis (il a déclaré « at a minimum, there's a little froth », « au minimum il y a un peu d'écume ». D'autres pays connaissent également des bulles immobilières, en raison de l'excédent mondial de liquidités, par exemple le Royaume-Uni, l'Espagne et la France ii . L'éclatement de la bulle immobilière dans de nombreux pays (États-Unis, Espagne, Royaume-Uni, France) a réduit l'activité dans le secteur de la construction, entraînant un effet négatif sur le PIB. La baisse des prix immobiliers provoquent un effet richesse négatif sur les ménages propriétaires et les incitent à épargner. b) Le boom des matières premières. Les prix des matières premières ont connu un boum à partir de 2000 après une période de prix bas sur la période 1980-2000. En 2008, les prix de nombreuses matières premières, notamment le pétrole et les produits agricoles montèrent si haut qu'ils firent resurgir le spectre de la stagflation. Ces hausses peuvent en partie s'expliquer par de la spéculation. Le marché financier étant orienté à la baisse, des spéculateurs se sont réfugiés dans le commerce des matières premières, notamment le pétrole et les produits agricoles, amplifiant artificiellement la hausse des cours, tout en gardant à l'esprit que la spéculation ne peut faire au maximum qu'amplifier une hausse ou une baisse des cours. Cette hausse est également une conséquence des injections massives de liquidités dans le système bancaire par les banques centrales, car une partie de ces liquidités a été investie sur le marché des matières premières, faisant donc monter les cours, selon Vincent R. Reinhart, ancien directeur du Board's Division of Monetary Affairs de la Fed. Le 2 janvier 2008, le prix du baril de pétrole dépassa 100 dollars. Les banques, qui avaient acheté des contrats à terme sur le pétrole, ont massivement vendu après Lehmann dans une course aux liquidités, qui a conduit à une forte baisse des prix : le baril de pétrole coûtait moins de 35 dollars fin 2008. Les problèmes pétroliers et ceux liés à la hausse des produits agricoles furent l'objet de discussions au 34 e sommet du G8 en juillet 2008. En 2009, seuls les produits agricoles devraient échapper à la récession. Selon la FAO, 973 millions de personnes souffriraient de sous-nutrition en janvier 2009 et le nombre de personnes mal nourries aurait augmenté de 40 millions en 2008. Sur le pétrole, les experts sont partagés. Pour l'AIE la production d'hydrocarbures devrait croître jusqu'en 2030. De son côté, Jean-Luc Wingert de l'Aspo (Association for the Study of Peak Oil), estime que « s'il est probable que la crise reporte à plus tard le pic pétrolier… il est plus probable encore que nous soyons entrés dans une ère chaotique… prix et production jouant au yoyo ». Par ailleurs, l'inflation, et plus particulièrement la forte hausse des prix alimentaires, est considérée comme une des raisons ayant poussé la population dans la rue lors de la Révolution égyptienne de 2011 et lors de la Révolution tunisienne de 2011( le printemps arabe) c) L'inflation En février 2008, Reuters annonçait que l'inflation mondiale était à un niveau historique, et que l'inflation était à son niveau le plus haut depuis 10-20 ans dans de nombreux pays. Plusieurs raisons à l'inflation ont été avancées : la politique monétaire expansive de la Fed Une partie de la crise économique viendrait du déséquilibre de la balance commerciale américaine et de l'excédent chinois -qui pousse les États-Unis à emprunter massivement aux chinois, mais aussi aux Japonais et aux pays producteurs de pétrole. Autrement dit, « une partie de la crise est due au déséquilibre entre une Amérique qui dépense et emprunte trop et une Chine qui consomme et importe trop peu ». La non-régulation des produits dérivés Le 15 octobre 2008, Anthony Faiola, Ellen Nakashima et Jill Drew ont écrit un long article dans The Washington Post intitulé « What Went Wrong ». Dans leur enquête, les auteurs soutiennent qu'Alan Greenspan (Ancien président de la Réserve fédérale des États-Unis), Robert Rubin (Ancien Secrétaire du Trésor) et Arthur Levitt (en) (Ancien président de la SEC) se sont opposés avec force à une régulation des instruments financiers connus sous le nom de produits dérivés. Ils ajoutent que Greenspan a cherché à saper les efforts de la Commodity Futures Trading Commission quand, sous la direction de Brooksley E. Born, elle a cherché à réguler les dérivés. Finalement, c'est ce type de produits qui aurait conduit à la crise économique. La baisse des taux directeurs de la Fed Une autre théorie, avancée par des représentants de l'École autrichienne d'économie, accuse la décision d'Alan Greenspan de baisser les taux directeurs de la Fed à 1 % pendant un an. Cette politique aurait engendré un montant énorme de prêts qui aurait conduit à un boom insoutenable. Cependant, certains considèrent que l'action de Greenspan dans les années 2002-2004 a été motivée par la nécessité de sortir l'économie américaine de la récession qui a suivi, au début des années 2000, l'éclatement de la bulle Internet. Ce faisant, il n'aurait pas pu éviter la crise mais l'aurait seulement retardée. L'économiste Joseph Stiglitz considère lui que l'excuse des financiers qu'une politique monétaire laxiste générant un crédit trop bon marché justifie son mauvais usage par eux-mêmes est absurde. Analysons un peu les moments forts qui ont précédé le déclenchement de la crise économique de 2008 : LES SUBPRIMES . . . Les banques qui pouvaient se procurer des liquidités à très bon compte (taux d'intérêt du marché monétaire très faible), s'empressaient de les prêter à des taux d'intérêt plus élevés, faisant ainsi de confortables profits avec lesquels elles spéculaient allègrement sur le marché financier...Malheureusement pour elles, tous les emprunteurs solvables (capables de rembourser) avaient déjà obtenu des crédits. Où trouver de nouveaux emprunteurs? Les banques se tournent alors vers des emprunteurs à risque qui veulent quand même devenir propriétaires de leur logement. Ces banques comptent sur la valorisation des logements puisque le prix de l'immobilier ne cesse de grimper. Ainsi, lorsque les emprunteurs feront défaut, el les récupéreront le logement et le vendront à un prix tel qu'elles feront encore du bénéfice. (Pensent-elles!) . Les banques qui veulent rentabiliser encore plus de liquidités vont même jusqu'à prêter au x "NINJAS" (acronyme de: No Income, No Jobs, No asset) donc à des populations, qui n'ont ni revenus fixes (No income), ni travail (No jobs), ni patrimoine (No Asset)! Quelle importance puisque ce sont des prêts hypothécaires, c'est-à-dire, reposant sur le logement dont la valeur ne cesse d'augmenter. Ces nouveaux crédits sont des SUBPRIMES. En effet, les crédits normaux sont des PRIMES (crédits de premier choix). Les subprimes ont donc des crédits de 2° catégorie avec des taux d' intérêt variables ,des remboursements qui ne commencent qu'après la seconde année pour attirer les clients...De plus, les banques, pour ce genre de crédits, utilisent souvent des intermédiaires payés à la commission qui cherchent donc à faire du chiffre sans se soucier des conséquences financières. LA TITRISATION . . . Les banques, conscientes, malgré tout, des risques de non-remboursement des prêts, décident de diluer ces risques et… de les faire supporter à d'autres ! Elles vont créer des sociétés spécialisées, installées, de préférence, dans les paradis fiscaux, qui, à l'aide de mathématiques de plus en plus sophistiquées, "fabriquent" des "titres structurés", mélangeant des crédits plus ou moins risqués dans des proportions variables. Les grandes banques de Wall Street vont ensuite vendre ces titres sur le marché. Les produits contenant le plus de crédits subprimes (donc les plus risqués) sont évidemment ceux qui rapportent le plus. Mais quel faible d'esprit, me direz-vous, va investir dans des produits contenant des créances aussi douteuses que les subprimes??? Et bien... tout le monde! Les plus grandes banques internationales, des fonds de pensions (qui gèrent les Retraites), des banques d'investissement...etc. . . .
L'année 2001 a été caractérisée par la poursuite de la correction boursière initiée en 2000, mouvement qui a particulièrement touché les places européennes, ainsi que par la mise en oeuvre d'un processus d'intégration technique et juridique des places boursières d'Euronext.
A – A quoi sert la monnaie dans une société ? 1 – Elle permet le développement des échanges • la notion d'équivalent général = la monnaie est cette marchandise particulière qui est acceptée par tous les échangistes dans une société ; elle peut servir à payer n'importe quelle autre marchandise que l'on souhaite acheter et par conséquent, si l'on souhaite vendre quelque chose, on accepte cette marchandise comme moyen de paiement, puisqu'on est certain de pouvoir à nouveau l'échanger contre autre chose que l'on souhaite acquérir.-c'est cette propriété spécifique de la monnaie qui la rend indispensable au développement des échanges dans une société un peu complexe. Elle représente un progrès par rapport au troc. 2– Les 3 fonctions économiques de la monnaie On distingue généralement 3 fonctions que la monnaie doit remplir pour permettre le développement harmonieux des échanges : • moyen de paiement : pour être un bon système de paiement la monnaie doit posséder certaines qualités :. l'acceptabilité(d'où le recours souvent à des métaux précieux qui la rendent désirable aux yeux des agents économiques),. stabilité, inaltérabilité (l'on ne s'oxyde pas contrairement à l'argent),. grande valeur dans un faible volume (sinon, il faut des charrettes pour aller faire ses courses),. divisibilité : pour pouvoir acheter uniquement la quantité dont a besoin, • unité de compte, étalon de valeurs La monnaie permet de comparer toutes les marchandises entre elles, elle les rend commensurables, c'est-à-dire mesurables les unes par rapport aux autres. Chaque marchandise a son équivalent en monnaie, c'est son prix. Dans une économie de troc, la valeur de chaque marchandise doit pouvoir être exprimée en fonction de toutes les autres ; l'unité de compte simplifie beaucoup l'économie de prix. • Réserve de valeur Pour que l'échange puisse se développer, il faut que l'on puisse vendre quelque chose sans avoir pour autant envie d'acheter pour une quantité équivalente : il faut scinder en deux le circuit achat-vente, il faut que l'on puisse distinguer les deux spirales. Pour que ce soit possible, il faut que l'on puisse conserver un certain temps, sans risque de perte, la monnaie que l'on a obtenue en échange des produits vendus ; on peut conserver une richesse sans la dépenser tout de suite : réserve de valeur. 3 – La monnaie a aussi des fonctions sociales. La monnaie est une forme du lien social : elle relie entre-eux des individus qui ne se connaissent pas.
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Economie politique internationale Chapitre 1 Syllabus, 2010
2° Colloque international en Finance, comptabilité et transparence financière : « Où va la finance aujourd’hui ? », 2013
Habilitation à diriger les recherches (Lypn 2), 2006
Hiriart, E. (2016) : "Pratiques économiques et monétaires", L’Archéologue, 139, 34-37., 2016