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2019, Républiques et républicanismes. Les cheminements de la liberté
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14 pages
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Zufferey Jean-Baptiste / Dubey Jacques / Previtali Adriano (édit.), L'homme et son droit, pp. 561-590, 2011
Le Financial Time du 16 juillet 2011 rappelle dans un éditorial qu'en Libye c'est un soulèvement contre « 42 years of personal rule » (p. 6). 3 Voir TAHAR BEN JELLOUM, L'étincelle. Révoltes dans les pays arabes, Paris 2011. Le coeur du livre, c'est le récit (pp. 47 à 57) de ce qui a conduit Mohamed Bouazizi, un modeste vendeur ambulant de fruits et légumes en butte à la corruption de la police et de la justice en Tunisie, à protester en s'immolant par le feu. C'est l'étincelle qui a allumé la révolution du Jasmin.
Etudes Philosophiques, 2007
Christopher Hamel, « Prendre la vertu et les droits au sérieux : l'hypothèse d'un républicanisme des droits », Etudes Philosophiques, n° 4, 2007, p. 499-517.]
Pouvoirs, 2015
Distribution électronique Cairn.info pour Le Seuil. Distribution électronique Cairn.info pour Le Seuil. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Article disponible en ligne à l'adresse Article disponible en ligne à l'adresse https://www.cairn.info/revue-pouvoirs-2015-4-page-29.htm Découvrir le sommaire de ce numéro, suivre la revue par email, s'abonner... Flashez ce QR Code pour accéder à la page de ce numéro sur Cairn.info.
Résister au démantèlement des droits, repenser radicalement la démocratie, 2010
Après avoir évoqué son parcours personnel et son double ancrage professionnel et militant, l'auteur présente une synthèse des réflexions menées dans ses publications mises en rapport avec le thème du colloque. Les domaines des politiques d'asile et d'immigration, ainsi que des assurances sociales, ont constitué un terrain d'observation privilégié, dans la mesure où ils apparaissent comme des laboratoires sociaux. Ils révèlent les lacunes du droit, le démantèlement croissant des droits subjectifs et la remise en question des fondements de l'Etat de droit. On voit comment, dans le contexte général de la forte offensive réactionnaire du total-libéralisme, des notions comme la « lutte contre les abus » ont permis de transformer des droits opposables à l'Etat en mesures de contrainte sur les citoyen.ne.s. On voit également se multiplier de graves atteintes aux libertés qui inquiètent jusqu'à d'éminents juristes libéraux. Les discours sur la dangerosité ou la nécessité d'éloigner certains individus des territoires nationaux conduisent à des pratiques de destruction des personnes. Le démantèlement de l'Etat lui-même, marqué par la privatisation de tâches de sécurité ou de maintien de l'ordre public autrefois considérées comme régaliennes, rend particulièrement difficile la protection des droits individuels. Une position critique sur le fossé entre loi et droits, certes importante, ne suffit plus. Comment conjuguer colère, devoir de fidélité des travailleurs.euses public.que.s et privé.e.s face à de tels faits? L'auteur s'interroge sur la pertinence de l'obéissance et du respect de lois consacrant l'injustice. Il plaide pour un engagement ancré dans une position de résistance aux démantèlements des droits et des cadres qui les garantissent. Comment alors intégrer la désobéissance civile dans un système juridique à reconstruire, dans une perspective radicale de respect des droits fondamentaux existants et à construire ? La distinction entre public et privé a-t-elle encore un sens lorsque l'on privatise des fonctions et tâches déléguées historiquement à la souveraineté étatique, dont le monopole de la violence ? Quelle place accorder à l'Etat face au constat de sa violence quand celle-ci remet en cause les droits fondamentaux ? Peut-on imaginer de créer de nouveaux droits, ou de modifier l'ancrage étatique et national des droits ? Par ailleurs, face à l'évolution décrite, comment concevoir l'articulation entre le rôle d'avocat et celui de militant-résistant ? Comment éviter de renforcer la légitimité des pratiques étatiques inscrites dans la violence d’Etat en utilisant les moyens de droit ? Ne doit-on pas articuler le travail de résistance à la fois dans un cadre étatique et extra-étatique ? Le champ d’interrogation est vaste : l’auteur se centre ici sur une réflexion critique autour de la désobéissance civile. Quels apports utiles peut nous fournir l'histoire de la désobéissance civile ? Afin d'identifier les nœuds de conflits et d'apporter des éléments de réponse, l'auteur s'inspire des questions posées par l'engagement dans la résistance au jour le jour d'avocat.e.s et de magistrat.e.s, ainsi que des conceptions de la lutte pour les droits comme lutte politique.
Emulations - Revue de sciences sociales
La prise en compte des conséquences d’un évènement à caractère traumatique survenu dans l’histoire politique d’un groupe donné impose bien sûr une réponse de justice à l’endroit des victimes, mais également une redéfinition de la relation du groupe au passé en question. Ce dernier pèse en effet lourdement sur le présent et sollicite un traitement spécifique des significations qu’il transmet. La notion de « travail de mémoire » élaborée par Paul Ricoeur se prête particulièrement à cet exercice. Elle va plus loin qu’un simple désengagement du passé et ambitionne une projection vers l’avenir. Dans cet article, nous explorons cette notion et ses applications dans le champ politique.
Interpelé dans le cadre d'un séminaire de théorie du droit consacré aux sources du droit, l'historien se défend parfois mal d'un malaise insidieux, lié sans doute à l'impression que l'approche théorique, par sa rationalisation raffinée et ses subtils débats classificatoires, peut contribuer à occulter les rapports de force qui sont pourtant au coeur de la problématique, et qu'il s'est, lui, évertué à identifier.
Utopie et réalité historique dans le droit des peuples de John Rawls, 2021
Ma recherche philosophique a porté sur "Utopie et réalité historique dans le droit des peuples de John Rawls". Ce droit des peuples a été constitué par Rawls dans son œuvre "Paix et démocratie"", à la fin du XXe siècle. "Paix et démocratie" est dans la continuité d’autres œuvres de Rawls, comme "Théorie de la justice" et "Libéralisme politique". D’après la chronologie des publications, la justice intérieure de "Théorie de la justice" est définie par la suite comme une « utopie réaliste » dans "Libéralisme politique", qui entreprend l’exploration « des limites des possibilités politiques pratiques ». Enfin, cette utopie réaliste est mondialisée dans le projet de paix perpétuelle de "Paix et démocratie". Une justice internationale est-elle possible, qui soit davantage qu’une justice pénale ? Je me suis intéressé à cette utopie cosmopolitique, basée sur le respect des droits de l’homme, et qui a l’ambition d’être réaliste. Dans cette utopie, Rawls se range sous le patronage de Kant, comme dans sa "Théorie de la justice", bien qu’il sépare son droit des peuples du socle de la métaphysique kantienne. Je souhaitais faire l’expérience de la rupture avec le schéma de la guerre comme moteur et ruse de l’Histoire. Comment penser la paix mondiale autrement qu’avec la notion du "modus vivendi" des puissances belliqueuses, qui trouve un équilibre naturel ? Comment concevoir la paix comme autre chose qu’une pause entre deux conflits ? Pour cela, j’ai suivi un premier fil conducteur, celui de l’économie. La pensée de Rawls est éthique et politique, mais elle emprunte de nombreux concepts à la science économique, qu’elle aborde de manière empirique et intuitive, comme l’économie du développement. J’ai suivi un deuxième fil conducteur, qui est celui de l’Histoire de l’utopie cosmopolitique, à laquelle Rawls emprunte des exemples. Comme le droit des peuples garde un certain retrait par rapport à l’actualité immédiate de son temps, je me suis intéressé aux contingences historiques qu’il écarte par principe, quand il traite de la paix et de la guerre. Le droit des peuples culmine dans l’idée de la raison publique, qui met le dialogue sur le forum au fondement de la démocratie. J’ai donc suivi un troisième fil conducteur – qui est celui du problème de la tolérance, intérieure et mondiale, et intérieure parce que mondiale – auquel la raison publique est confrontée. Je désigne ce domaine comme celui de la paix idéologique. L’idéal du droit des peuples est la démocratie libérale, dotée d’une constitution et capable de diffuser des biens et des ressources à des citoyens-propriétaires. Néanmoins, le droit des peuples interdit d’imposer cet idéal aux autres peuples, par la force ou l’incitation économique. Le droit des peuples respecte les valeurs de la culture politique, morale et religieuse des autres peuples, qui ont une conception du bien commun. Ces valeurs peuvent recouper les principes de l’équité, que le sens de la justice comprend intuitivement, principes qui sont d’abord construit dans un contrat social que Rawls appelle le voile d’ignorance. Je me suis donc intéressé à l’argumentation de John Rawls pour démontrer que son droit des peuples n’est pas ethnocentrique. D’une certaine façon, l’utopie réaliste de John Rawls rejoint celle des penseurs chrétiens, juifs et musulmans du Moyen Âge, qui ne séparaient pas le savoir et la croyance, à condition que la croyance soit argumentée. De même, au XVIIe siècle John Locke a montré qu’il existe un christianisme raisonnable. Pourquoi avoir choisi ce sujet ? J’ai choisi ce sujet pour tenter de comprendre comment John Rawls comble le vide intellectuel de la fin du XXe siècle, qui est aussi la fin de la guerre froide. Une philosophie superficielle, diffusée par les médias, oppose alors une pensée de la « fin de l’Histoire » à une théorie du « choc des civilisations ». La pensée de Rawls a affronté une batterie de critiques dans le dernier tiers du XXe siècle. Elle a maintenu son caractère raisonnable, en face de la rationalité de la mondialisation économique. Cette mondialisation nous concerne tous, dans notre vie quotidienne. Je souhaitais étudier comment le caractère raisonnable de l’utopie réaliste de John Rawls maintient la prévalence de la politique sur l’économie. Enfin, je me suis penché sur l’histoire de l’utopie, qui est irréaliste dans son fond. J’ai voulu montrer comment l’utopie réaliste de la paix perpétuelle et de la guerre juste de Rawls conserve paradoxalement un aspect irréaliste, mais qui reste essentiel à la vie de l’utopie.
2011
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2021
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2011
Les usages politiques du passé, 2001
Sociologies Pratiques, 2014
Vert, le droit ? Conférence des juristes de l'État 2009, 2009
Revue des droits de l’homme, 2014
Bruxelles En Mouvements, 2012
Annales historiques de la Révolution française, 2009
Materiaux Pour L Histoire De Notre Temps, 2006
Économie appliquée, 2003
Praxis Filosófica Nueva Serie, 2018
Classiques des sciences sociales., 2006
Capitalisme, libéralisme, et constitutionnalisme, 2021