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Ce court travail s'inscrit dans la continuité de "Une brève histoire du symptôme et son avènement en psychanalyse" et "Le sinthome lacanien et le cas Lynch". Nous discutons ici des notions de symptôme et de sinthome en lien avec la fin de l'analyse.
livre: le savoir pathologique, presses universitaires de rennes, 2020
En règle générale, quand le psychanalyste dirige son regard vers un objet d’art, que ce soit une sculpture, une fresque ou un tableau devenu classique, il vise habituellement à en discerner les symboles et les représentations. Tel le contenu manifeste d’un rêve, l’objet artistique se trouve soumis à un déchiffrage cherchant à révéler l’histoire de la réalisation d’un désir inconscient déformé par censure, au moyen d’une interprétation à même de remplacer son image par une signification discursive rationnelle. ''Si nous nous proposons de penser maintenant l’expression du sinthome dans le tableau, ce n’est pas dans le but de montrer, une fois de plus, comment la psychanalyse permet de révéler une autre histoire cachée d’un désir refoulé et transformé par la sublimation. Nous tenons plutôt à éclairer en quel sens Lacan nous permet d’aller au-delà de cette perspective allégorique, dans la mesure où il nous apprend à dévoiler non pas simplement une histoire à reconstruire, mais ce que j’appellerais le point de suspension de l’histoire, point de suspension lié, cette foisci, à l’incidence du réel au niveau de l’inscription du sinthome
Ce travail explore l'élaboration du sinthome lacanien et son illustration à travers Joyce. Il porte également un regard original sur le cas du réalisateur américain David Lynch qui nous semble être un exemple tout à fait remarquable d'"utilisation" du sinthome.
Cliniques méditerranéennes, 2007
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Psychotropes, 2002
Les analyseurs d'un symptôme antisocial Proposition de traitement psychodynamique du lien causal dans le passage à l'acte violent lié au passage à l'acte toxique 1
La United Nations Framework Convention on Climate Change (CCNUCC) qui se tiendra à Copenhague en Décembre 2009 (la 15ème conférence des parties, COP15) sera une étape primordiale dans le développement d'une réponse mondiale à la menace du changement climatique causé par les activités humaines. La première contribution scientifique à ces négociations est le quatrième rapport d'évaluation du panel intergouvernemental sur les changements climatiques (GIEC), publié en 20071.
Ce travail s'intéresse au symptôme sous tous les angles, en en rappelant les origines et l'évolution à travers l'histoire et les disciplines. Il explore également comment Freud, puis Lacan ont abordé cette notion centrale en psychanalyse.
Polysèmes, 2015
La lecture que je propose ici d'un Joyce en couleurs s'inscrit dans un projet plus vaste, dont le titre de travail est Joyce, entre couleur et douleur. Mon approche est polarisée par deux propositions. La première est que la couleur permet d'entrevoir quelque chose du rapport de Joyce au visuel, rapport négligé de ce que, évidemment, sa puissance langagière et ses jeux verbaux ont longtemps distrait toute attention au visuel. Précisons que le nom de Joyce recouvre à la fois « l'homme » et « l'oeuvre » ou, pour le dire un peu mieux, le fait qu'un corps est à l'oeuvre dans la création poétique-un corps affligé, ô combien, par des symptômes touchant l'oeil, la vue. Pour des raisons d'espace, il ne sera pas davantage question ici de cette douleur. La deuxième est que Le Sinthome de Lacan, séminaire entièrement consacré à Joyce, a encore beaucoup d'effets à produire sur nos approches, y compris pour la couleur, alors même que la dimension visuelle semble ici remarquablement en retrait. Dans un premier temps, je m'attacherai à donner certains indices de l'intérêt de Joyce pour le visuel et du visuel pour la lecture de Joyce, puis de l'intérêt de Lacan pour le regard et de son regard sur la peinture et l'image. Je m'attacherai ensuite à esquisser le cheminement qui conduit Joyce de la couleur comme symbole de la paralysie dublinoise, puis comme symptôme, à la fonction de révélateur que joue une couleur particulière, en anglais le maroon, dans la construction d'un sinthome. Joyce et Lacan oeuvrent tous deux avec, dans, par, contre aussi, la langue, fichu fardeau du corps (« parasite […], cancer dont l'être humain est affligé », Sinthome 95), mais est-ce à dire qu'ils seraient aveugles à l'image et aux arts plastiques ? En ce qui concerne Joyce, son intérêt pour la sculpture ne s'est jamais démenti 1. Comme le rapporte Frank Budgen : « Joyce always disclaimed any knowledge of the plastic and pictorial arts, but he said he
Jackendoff a beaucoup travaillé sur la musique, mais n’a jamais saisi la différence entre musique et langage, même s’il a atteint la conclusion que l’on ne pouvait pas appliquer l’axiomatique générativiste à la musique. C’est qu’il a manqué tout ce que nous venons de dire, à savoir que c’est l’architecture, donc la syntaxe, qui domine la langue, comme la musique, même si les deux architectures ne sont pas les mêmes, même si, par la voix chantée, on peut les conjuguer ensemble. « In trying to write a grammar that accounted for the musical intuitions of an educated listener, Lerdahl and I found it impossible to write an algorithm parallel to a tranformational grammar that would generate all and only the possible pieces of tonal music with correct structures. » (Jackendoff, 1997, p 44-45)
Mal/d Hagelslein du symptôme, laquelle permet, selon nous, de mettre en perspective les principaux enjeux qui se dégagent de son oeuvre.
e-News Somatosens Rehab 14(2), 2017
Objectif de cette 4e et dernière édition : illustrer de façon succincte et imagée la pratique fondée par les données probantes (evidence-based practice , EBP) comprise par une clinicienne. L’appréciation de la valeur clinique des résultats de recherche sera présentée via la présentation de caractéristiques métrologiques des tests et des interventions. La validité, la fidélité et la sensibilité ainsi que quelques notions statistiques de base seront expliquées. En dernier lieu, le niveau de preuve des évidences scientifiques sera discuté. Le besoin d’intégrer l’EBP trouve ses raisons profondes dans le but d’améliorer la pratique clinique et ses résultats chez nos patients. L’EBP est un sujet d’intérêt depuis le milieu du XIXe siècle. Sackett et collaborateurs en donnent une définition plus actuelle en 1996. L’EBP est la prise en charge personnalisée de chaque patient grâce à un processus décisionnel délibéré, consciencieux et judicieux intégrant les meilleures données probantes disponibles, l’expertise clinique individuelle du professionnel et les valeurs, préférences et circonstances du patient (Fig. 1).
Essaim, 2012
Jacques Lacan, dans « Subversion du sujet et dialectique du désir », en 1960, écrit ceci : « Pourquoi [le névrosé] sacrifierait-il sa différence (tout mais pas ça) à la jouissance d'un Autre qui, ne l'oublions pas, n'existe pas 1 ? » Il y a la jouissance. Elle est éprouvée par le sujet comme étant, au plus intime de lui-même, étrangère : Autre. Le pas du sujet est de l'attribuer à l'Autre, celui du névrosé de supposer que l'Autre veut sa castration, celui du psychotique, du moins celui du paranoïaque, de poser que l'Autre jouit de lui. Moyennant quoi le sujet fait exister un Autre qui situe sa jouissance. Dans « Télévision 2 », en 1974, Lacan apporte un léger bougé : « Dans l'égarement de notre jouissance, il n'y a que l'Autre qui la situe, mais c'est en tant que nous en sommes séparés. D'où des fantasmes, inédits quand on ne se mêlait pas. » Maintenant nous nous mêlons, nous ne sommes plus vraiment séparés de l'Autre. Conséquence : l'Autre ne situe plus notre jouissance. Et Lacan précise, un peu plus loin : « S'y ajoutant la précarité de notre mode [de jouissance], qui désormais ne se situe plus que du plusde-jouir. » Désormais, dirais-je, nous ne comptons plus sur l'Autre pour situer notre jouissance. Situer, en première approximation, suppose que l'espace soit structuré, ordonné : au sens logique, consistant. Nous ne comptons plus sur un ordonnancement que délivrerait l'Autre. « Désormais », les sujets ne comptent plus vraiment sur une consistance logique de l'Autre : ou plutôt ils s'en passent, ils font avec un Autre inconsistant. Ils se débrouillent, fabriquent des symptômes, se construisent des consistances approximatives -« à peu près » -, et locales -« pas-toutes ».
Annales Médico-psychologiques, revue psychiatrique, 2017
Cliniques méditerranéennes, 2011
Distribution électronique Cairn.info pour ERES. © ERES. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.
Médiévales, 63, automne 2012, Philosophies morales. L’éthique à la croisée des savoirs, p. 145-154.
Hildegarde de Bingen , considérée de longue date comme une sainte, n'a été officiellement canonisée que récemment, en octobre 2012, à la fin du pontificat de Benoit XVI. A cette occasion, on passe ici en revue les formes les plus actuelles de la postérité de la religieuse allemande, y compris cinématographiques puisque Margarethe von Trotta lui a consacré un film qui curieusement n'a pas été distribué en France.
1991
Initie en 1985 et commence sur le terrain en 1986, le programme ECOTHAU se proposait de conduire une Etude integree des mecanismes de la production biologique de l'etang de Thau, en relation avec son environnement . Quatre rapports intermediaires (1985, 87, 88, 90), huit memoires de D.E.A., neuf theses, une cinquantaine de communications scientifiques, marquent deja l'importance des resultats obtenus. Actuellement encore divers programmes et etudes prolongent ECOTHAU ou s'en inspirent. Il convenait donc de mettre en forme un rapport de synthese qui montre la coherence globale de l'action poursuivie meme si, de toute evidence, il ne s'agit pas la d'y mettre un terme definitif; c'est le but du present document.
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