Academia.edu no longer supports Internet Explorer.
To browse Academia.edu and the wider internet faster and more securely, please take a few seconds to upgrade your browser.
2018, Poétique n°184
https://doi.org/10.3917/poeti.184.0181…
15 pages
1 file
Cette contribution entend questionner un double discours sur les enjeux éthiques de la fiction. Il s'agit de mettre en parallèle les discours qui défendent l'idée que les oeuvres seraient capables d'agir sur nos croyances et nos valeurs et ceux qui montrent que nos croyances et nos valeurs sont justement les opérations de cadrage à travers lesquels nous jugeons des fictions. Prenant pour exemple une nouvelle polémique de Sade, on propose ici d'étudier les transactions envisageables entre les "programmes" (éthiques ou empathiques) des oeuvres et leurs réceptions possibles pour alimenter une interrogation : comment conceptualiser les virtualités de nos jugements sur la fiction ?
Etude sociologique des ressorts et implications des usages audiovisuels avancés chez les individus adultes et séniors. L'enquête s'appuie sur deux séries d'entretiens qualitatifs et instructions de carnets de bords, menées en 2016 et 2017, auprès de 25 foyers, soit 53 personnes âgées de 36 à 80 ans (Ile-de-France et Province). Cette étude exploratoire montre ainsi que les enfants adultes sont les référents cardinaux de la sophistication des usages audiovisuels et que la sociabilité est au cœur de ces ressorts. Un des résultats forts de cette enquête est l'émergence des femmes seniors essaimant les usages avancés, contribuant ainsi à les banaliser au sein de leur foyer. Ainsi, nous montrons que les seniors ne s’inscrivent pas systématiquement dans la catégorie que le paradigme diffusionniste qualifie de "Laggards" et qu'ils présentent en effet une propension palpable à la sophistication des pratiques audiovisuelles.
Revue Critique De Fixxion Francaise Contemporaine, 2013
Novels consist of words, evenly and democratically spaced; though some may acquire higher social rank by italicisation or capitalisation. In most novels, this democracy spreads wider: every word is as important as every other word. In better novels, certain words have higher specific gravity than other words. This is something the better novelist does not draw attention to, but lets the better reader discover. (Julian Barnes 1 )
Compte-rendu de Olivier Caïra, "Jeux de rôle, les forges de la fiction", Paris, CNRS Éditions, 2007, 311 pages
2020
la-fiction-auserieux-sur-les-personnages-revent-aussi-de-francoise-lavocat/ Quel lecteur n'a jamais oublié, ne fût-ce qu'un instant, que le personnage dont il dévore les aventures n'existe que dans les pages de son livre ? Quel lecteur n'a jamais souhaité continuer à vivre, ne serait-ce que quelques heures, avec Sancho Pancha, Werther, Mme de Merteuil, Mrs Dalloway, Albertine, Solal, Bartlebooth ou Raskolnikov, une fois le livre refermé ? Quel lecteur n'a pas désiré, un jour, forcer les portes d'une fiction ou en exfiltrer l'un de ses personnages préférés ? Qui ne s'est pas demandé à quoi pouvait bien ressembler la femme de Colombo ? Ces questions, qu'on aurait vite fait de tenir pour anodines, naïves ou enfantines, sont en réalité on ne peut plus révélatrices de notre rapport, souvent passionné, aux fictions. Elles font symptôme quant à notre désir de combler les lacunes d'un univers qui, par nature, est incomplet. Si dans le monde réel, découvrir le visage de la femme d'un inspecteur n'est pas tout à fait impossible à partir du moment où l'on s'en donne les moyens, c'est une autre paire de manches dans le monde de la fiction. Car vous aurez beau faire, vous ne ferez pas sortir Mme Colombo d'une loge où elle ne se trouve pasà moins, bien sûr, de réaliser vous-même
Jouer, 2007
Partant de la définition du jeu de Johan Huizinga et de la taxinomie de Roger Caillois, cet article examine les relations entre le jeu, la fiction et le récit. La dimension ludique de la fiction tient dans le fait qu’elle repose sur un acte de faire semblant. Inversement, un jeu possède une dimension fictionnelle quand son terrain représente un monde et quand les actions du joueur, au lieu de suivre des règles abstraites et conventionnelles, imitent des actions concrètes dont le but répond à des intérêts authentiquement humains. Caillois pensait que la fiction est incompatible avec les jeux de type ludus, basés sur les règles et la compétition, mais les jeux vidéo, ainsi que les diverses tentatives, dès le XVIIe siècle, d’associer le jeu de l’oie à des thèmes narratifs démentissent son opinion. La réconciliation du jeu et de l’histoire ne se réalisera toutefois pleinement que lorsque deux conditions seront remplies : 1. le joueur sera motivé par l’intérêt pris à l’histoire; 2. le j...
1999
Les hypermedias sont susceptibles de simuler les differents medias analogiques et d'etablir des series de liaisons directes entre differents types de documents numeriques. Des parcours virtuels sont ainsi definis et actualisables par interaction entre un utilisateur et le dispositif de consultation -- le plus souvent un micro-ordinateur. Propice aux multiples pratiques documentaires, certains auteurs recourent a l'hypermedia pour developper des parcours construits sur une dramaturgie qui releve d'une esthetique audiovisuelle.
La lettre de l'enfance et de l'adolescence, 2010
Distribution électronique Cairn.info pour ERES. © ERES. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.
2024
De Madame de Genlis à Éric Chevillard, en passant par Balzac, les frères Goncourt ou Nathalie Sarraute, les écrivains mettent souvent le monde littéraire au centre de leurs fictions, actualisant des motifs tels que les découragements du jeune poète à la recherche d’un éditeur, les jalousies des pairs ou l’angoisse de la page blanche. Pariant sur le fait que ces récits contiennent un savoir spécifique sur l’activité littéraire et sur les conditions qui la rendent possible, le Groupe de Recherche sur les Médiations Littéraires et les Institutions (le Gremlin) a lancé et animé le projet de recherche « Figurations romanesques du personnel littéraire en France, 1800–1945 ». Cet essai témoigne des possibilités offertes par la base de données réalisée dans ce cadre, à la faveur de trois enquêtes liées à des questions qui se sont présentées durant cette recherche collective : la première porte sur la figuration des femmes de lettres au XIXe siècle, la deuxième sur les œuvres imaginaires (ces projets plus ou moins aboutis de livres dans le livre), la troisième sur les romans de l’échec littéraire.
Voix & Images, 2015
Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne.
Images du travail, travail des images, 2021
La fiction annonce d'emblée qu'elle est faite et qu'elle est feinte : fabriquée de toutes pièces pour concurrencer une réalité qu'elle prétend imiter, pour laquelle elle se fait passer mais avec une telle évidence du procédé, qu'on ne peut, semble-t-il, être dupe.
Les fictions en droit, 2015
Les fictions sont-elles des éléments indispensables de la technique juridique ou des facilités que le perfectionnement du droit a vocation à faire disparaître (une sorte « d'enfance du droit » 1) ? Telle est la question que Demogue posait au commencement du chapitre V de ses Notions fondamen-tales consacré aux fictions. On sait que Jhering optait plutôt pour la deuxième branche de l'alternative : la science du droit a pour mission de remplacer les fictions, à raison de leur imperfection, par des moyens plus parfaits 2. L'empire des fictions at -il pour autant décru depuis Rome, comme aurait dû l'impliquer la conception de l'illustre romaniste ? Les raisons, notamment l'économie de moyens-en étendant le champ d'application de règles connues on se dispense de la création d'une règle nouvelle pour le cas à régler-et le conservatisme-la fiction permet le respect, au moins apparent, des règles : du préteur romain on a pu dire avec justesse qu'il « innovait sans paraître changer le droit ancien » 3-, qui ont incité le droit et les juristes romains à recourir aux fictions ont-elles 1 R. DEMOGUE, Les notions fondamentales, Paris, 1911, p. 242. 2 R. Von IHERING, Esprit du droit romain, IV, p. 296. Le même estimait cependant que « au désordre sans fiction est mille fois préférable l'ordre avec fiction » (ibid., p. 295) et reconnaissait donc l'utilité de ce mécanisme, contrairement à Bentham, dont l'aversion pour les fictions n'est plus à établir. 3 R. DEMOGUE, op. cit. (n. 1), p. 239. tiré de : Les fictions en droit, A.-B. Caire (dir.), Paris, LGDJ, 2015
Le sociographe, 2013
Distribution électronique Cairn.info pour Champ social. © Champ social. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.
Ontologie du numérique, 2017
Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne. https://apropos.erudit.org/fr/usagers/politique-dutilisation/ Cet article est diffusé et préservé par Érudit. Érudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif composé de l'
Conclusions du colloque de Clermont Ferrand sur la fiction juridique, dans le cadre des travaux sur "les artifices du droit", s d. A-B. Caire
2017
Article d'introduction et de synthèse du numéro 2 de l'antiAtlas Journal, consacré à la relation entre fiction et frontière. Il s'agit de faire apparaître comment la question de la fiction, conçue comme stratégie, traverse et travaille des démarches très différentes, qu'elles relèvent de l'expérimentation artistiques ou de la recherche scientifique, mais qui se confrontent aux frontières en tant qu'elles sont à la fois des dispositifs de contrôle, des opérateurs politiques et économiques et des systèmes de représentation de l'espace. Jean Cristofol enseigne la philosophie et l'épistémologie à l'école supérieure d'art d'Aix en Provence (ESAAix). Il est membre de la direction éditoriale de l'antiAtlas Journal et de la coordination de l'antiAtlas des frontières. Il est membre du laboratoire PRISM (AMU-CNRS).
Comment sont reçues les oeuvres ?, 2024
Pendant près de trois ans, treize scientifiques ont interrogé plus de 2'500 personnes sur leur relation aux personnages de fiction. Coordonné par Françoise Lavocat, le projet de recherche « La mémoire des personnages » s’est déroulé dans une quinzaine de pays autour du globe (France, États-Unis, Japon, Tunisie, Brésil, etc.) collectant des données inédites sur la circulation des personnages, mais aussi des pratiques culturelles. Quels personnages sont dans les têtes à Madagascar, à Saint-Pétersbourg ou à Shanghai ? Quels pans des imaginaires sont mis en partage à travers le globe ? Les gens préfèrent-t-ils des personnages inventés dans leur pays, que nul à part eux, au-delà de leurs frontières, ne connait ? Des héros ou des héroïnes ? Découverts dans des livres, des films, ou des jeux vidéo ? Toutes ces questions, et bien d’autres, seront abordées dans un volume collectif à paraître. En amont de cette publication des résultats, les données intégrales sont dès aujourd’hui en open-access sur la plateforme Comment sont reçues les œuvres ?, coordonnée par Anne-Claire Marpeau et Aurélien Maignant.
Loading Preview
Sorry, preview is currently unavailable. You can download the paper by clicking the button above.