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2017, Un ailleurs autobiographique pour écrire la Vie
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18 pages
1 file
Dans: Gomez, L., Dionne, H. et Bourdages, L. (2017). La Vie au coeur des histoires de vie. Les éditions Ibuntu: Québec. Pp. 123-145.
Cliniques méditerranéennes, 2003
Dans Cliniques méditerranéennes Cliniques méditerranéennes 2003/1 (n 2003/1 (n o o 67) 67), pages 203 à 210 Éditions Érès Érès
2022
Faire de sa vie le sujet d'un livre, donner au lecteur un pacte de vérité et de sincérité est un acte quasiment difficile à honorer. Le récit honteux et embarrassant confronté au souci de dresser une bonne image de soi rend compliquée l'entreprise du récit. L'écriture de soi suppose un écart, un recul du moi qui écrit devant le moi raconté, c'est un écart entre le temps de la narration et celui de l'histoire narrée, mais aussi une distance entre le « moi » passé et le « moi » actuel. L'ordre thématique empiète parfois sur l'ordre chronologique. L'intervention de l'oubli peut donner un récit lacunaire ce qui déforme la réalité et fait basculer dans la fiction. L'autofiction offre plus de liberté à l'écrivain pour s'exprimer et extérioriser sans gêne les réminiscences refoulées.
@nalyses. Revue des littératures franco-canadiennes et québécoise, 1969
Ce qu'on appelle autofiction est un mot-valise polysémique, susceptible de diverses approches tributaires de son histoire et de ses fondements théoriques. Le mot déborde le cadre des discours critiques et des discussions universitaires pour se propager dans le milieu des médias, des arts plastiques, des bandes dessinées… Autrement dit, ce terme n'est plus considéré comme un néologisme, car son usage est devenu courant. En effet, la charge sémantique qu'il porte en lui en référant à deux concepts apparemment tout à fait opposables, à savoir autobiographie et fiction, lui donne une mollesse dans son appréhension et, par conséquent, une ampleur dans son emploi
Études françaises, 1997
II peut sembler paradoxal de poser à partir de la réflexion blanchotienne la question de la relation entre écriture et vie. Nul écrivain plus que Blanchot ne semble avoir plus catégoriquement évacué de la littérature toute problématique liée à l'autobiographie, au sens que Philippe Lejeune donne à ce mot. Le travail présent s'efforce d'explorer les modalités et conséquences de cette exclusion qui doit d'abord être entendue, et cela dès les premiers écrits de Blanchot, comme la responsabilité de l'écrivain en proie à l'impossibilité d'une origine qui est aussi son origine. Ainsi, si le thème de l'enfance est remarquablement absent de ses romans et récits, ils revient souvent sous sa plume du critique qui l'insère dans la thématique plus générale de l'expérience de l'exil. C'est justement dans ce « jeu » de l'écriture que doit prendre place la réflexion sur ce que Roger Lapone appelle la « biographie ».
2008
Cet article analyse comment le journal personnel permet en son sein la construction de veritables fragments autobiographiques. Est posee la question d'un propre de l'expression de soi qui serait specifique de l'ecriture autobiographique.
2018
International audienceJerome Charyn, à l’aube de ses quatre-vingts ans, reste un voyageur sans bagage. L’expression lui va comme un gant, et pas seulement parce qu’il ne possède rien ou presque. Ce bagage qui lui a manqué toute sa vie, c’est le bagage familial avec lequel, bon gré mal gré, presque chacun d’entre nous vient au monde. Charyn, lui, est né d’un père polonais et d’une mère biélorusse arrivés à la fin de leur enfance aux États-Unis, dans les années 1910, via Ellis Island et son immense structure dans laquelle des immigrants du monde entier, sans le sou, étaient triés, désinfectés, examinés et, une fois acceptés, aiguillés vers un avenir américain. Samuel Charyn, le père, ne s’estjamais remis de ce bref séjour à Ellis Island qui l’a laissé traumatisé, à jamais étranger à cette langue nouvelle, à peine capable d’aller s’échouer dans un quartier sordide du Bronx, où il s’est marié, a eu trois fils, et dont il n’est jamais sorti. Dans les entretiens qu’il a pu donner1, Charyn...
Vst - Vie Sociale Et Traitements, 2004
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Être auteur de sa vie - Avec la vie et les autres, 2019
La recherche présentée dans ce mémoire porte sur le rôle de la vie, celui des autres, et celui que nous jouons dans notre propre destinée. Elle part du postulat selon lequel chacun souhaite occuper dans ce monde une « place » qui lui convient vraiment, dans laquelle il peut s’épanouir, et non pas une place à laquelle on l’aurait assigné et à laquelle il serait contraint de rester. Dans un monde ultra normé, dans quelle mesure est-il possible d’« inventer » sa place, de créer son propre modèle, différent de celui reçu ? Qu’est-ce qui peut permettre à quelqu’un d’opérer un changement dans sa façon de penser et d’agir ? Qu’est-ce qui peut donner la force, la volonté de décider par soi de ce qui convient pour soi, d’agir et de persévérer malgré les obstacles rencontrés ? Trois entretiens ont été menés sous l’angle de ce questionnement décliné en trois concepts : la relation, la rencontre, l’autodirection. L’analyse de trois récits de vie singuliers a permis de relier ces trois concepts aux concepts d’hétéroformation(Ce que les autres font de nous), écoformation(Ce que la vie fait de nous) et autoformation (Ce que nous faisons de notre vie.) de Gaston Pineau. D’abord, l’éducation reçue et la relation à l’école et avec son environnement dès l’enfance est apparue comme une sorte de fondation de la disposition à devenir, à être disponibles aux possibles, à rebondir, à s’autoriser à transgresser les normes pour inventer ses propres normes et réussir à être soi au milieu des autres. Ensuite, la rencontre a été identifiée comme un élément transformateur, qui met en mouvement. Cette rencontre, souvent imprévue et surprenante, peut être un évènement, une personne, une idée, une prise de conscience. Ainsi, elle peut se transformer en kairos une opportunité à saisir pour agir sur sa vie. Enfin, la notion d’autodirection, a été explorée en tant qu’aptitude à se fixer un cap et à le maintenir, à s’auto-observer et à s’auto-réguler, à s’autoriser, à modifier la feuille de route en faisant des détours, mais également à changer d’avis sur sa destination. Cette aptitude nécessitée de se connaître soi-même, savoir à quoi l’on tient, tout en étant ouvert à la nouveauté. Cette recherche est une piste de réflexion à visée émancipatrice pour les accompagnateurs, dans divers champs d’intervention : la formation, l’insertion ou évolution professionnelle, la gestion des ressources humaines.
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L'Homme et la société, 2011
Appel à témoins. Ecrits personnels et pratiques socioculturelles (XVIe-XXe s.). Edité par Danièle Tosato-Rigo, 2016
Lettres québécoises: La revue de l'actualité littéraire, 1992
Mixis. Le mélange des genres chez Lucien de Samosate, Emeline Marquis et Alain Billault (éds.), Paris, Démopolis, 2017
Sociologie et sociétés, 2008
Matraga - Revista do Programa de Pós-Graduação em Letras da UERJ, 2017
Editions Universitaires Européennes, 2012
@nalyses. Revue des littératures franco-canadiennes et québécoise
Mağallaẗ Al-Adāb wa Al-ʿulūm Al-Insāniyyaẗ (Minia), 2017
Les cahiers européens de l'imaginaire, 2018