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2019
Près de trente mille lettres échangées et deux mille destinataires répartis dans le monde entier : André Gide est sans doute l’un des plus grands épistoliers du XXe siècle. Ensemble vaste et complexe, tout aussi protéiforme que son auteur, ce corpus demande aujourd’hui à être considéré comme un genre à part entière. Tel a été le point de départ des travaux menés à l’occasion du colloque qui a eu lieu en mars dernier, au sein de la bibliothèque littéraire Jacques Doucet, de la bibliothèque Sainte-Barbe et de la bibliothèque Sainte-Geneviève, à Paris, et dont les actes sont recueillis dans le n. 45 de la revue Épistolaire. Quel rapport entre la correspondance et l’écriture autobiographique ? Comment la lettre contribue-t-elle à la création d’un espace de dialogue et de confrontation ? Quels liens unissent vie et fiction, épistolaire et littéraire ? Les articles ici réunis apportent des réponses à ces questions en témoignant de la richesse d’un sujet encore relativement peu exploré.
Une des particularités d'André Gide est la porosité extrême entre ses oeuvres "essentiellement" narratives et son oeuvre "transversale", à la limite substantielle, Journal, publié de son vivant. Cette porosité est illustrée par la présence dans les oeuvres fictives (autrement dit, poétiques et "romanesques") du journal en tant que composant de l'oeuvre. Est-ce le même journal, dans les deux cas ? Notre travail, très certainement incomplet et appelant à être élargi, se propose d'interroger le journal "fictif" parallèlement au journal du diariste qu'est André Gide et de montrer que le journal, au-delà d'un travail de mise en abyme (technique de nombreuses fois utilisée par l'auteur), est un motif poétique et polyphonique, permettant à toutes les oeuvres d'entrer en résonance, car ce sont avant tout des "oeuvre-vêtements" (Lestringant).
Bulletin Des Amis D Andre Gide, 2004
E 8 septembre 1890, à l'aube, la police de Bruges fut avertie qu'une dame déambulait dans le plus simple appareil le long du rempart des Maréchaux et montrait des signes évidents de dérangement mental. La dame fut appréhendée et menée à l'hospice Saint-Julien pour aliénés, où elle demeura jusqu'au 6 octobre suivant, date à laquelle un Monsieur venu de Paris vint la prendre en charge. La dame en question, âgée de trente-huit ans, se nommait Caroline Courrière et était connue comme Berthe de Courrière (1852-1917). Le Monsieur qui vint la chercher était le jeune écrivain Remy de Gourmont (1858-1915). Il s'avéra que Berthe avait passé la nuit du 7 au 8 septembre en la maison de l'abbé Louis Van Haecke (1829-1911), recteur de la Chapelle du Saint-Sang, qu'elle semblait avoir approché afin de devenir sa pénitente 1 .
2008
Le but de cette étude est de démontrer que par l'intermédiaire des lettres, considérées « de véritables exercices d'écriture spontanée et continuelle », les deux auteurs trouvent les moyens pour se maintenir constamment dans l'espace de la littérature. Les lettres sont pour eux une sorte de générateur textuel ; elles contribuent au déclenchement de certains mouvements de la pensée du créateur qui se sent prêt à aborder de nouvelles démarches dans son activité.
Gérontologie et société, 2005
3. Ce texte est celui d'une conférence que j'ai donnée à la Bibliothèque nationale de France, le 29 mars 2001. On le retrouve avec variantes dans le Bulletin des Amis d'André Gide, n°134, avril 2002, p. 193-206.
2019
Avec un texte inédit d'André Gide Type de publication: Collectif Directrice d'ouvrage: Della Casa (Martina) Résumé: Ce volume, issu du colloque qui a eu lieu du 16 au 18 mars 2016 à l'université de Haute-Alsace, réuni dix-sept contributions et un texte inédit d'André Gide. Il explore la pensée européiste de l'écrivain, son enracinement dans l'espace culturel européen et la réception de son oeuvre en Europe. Lire un extrait Nombre de pages: 349
Este artículo, desarrollado a partir de una cita de Colin Nettelbeck acerca de la pertinencia de este libro en la época contemporánea, trata del individualismo del personaje de L'Immoraliste, Michel, y pretende revisar su personalidad para definir de nuevo su inmoralismo. Siguiendo las ideas contemporáneas de Gide, el individualismo y el anarquismo, este trabajo se propone mostrar las aspiraciones libertarias de su autor, así como su perennidad y la importancia actual de la novela. Palabras clave: individualismo; immoralista; Nietzsche; Stirner; anarquismo; estética.
"Argument (extrait) [...] Ce mémoire ne procède donc pas à l’analyse exhaustive de la totalité de l’œuvre gidienne, dans toute la variété d’aspects qu’elle présente (bien qu’une telle analyse soit implicite) ; nous ne nous lancerons pas, non plus, dans des analyses extensives tenant au côté esthétique de l’œuvre gidienne, car ce serait visiblement hors sujet, sauf prou certains cas où le style contribue sensiblement à l’idée; car ce qui nous préoccupe ici, est le coté extra-esthétique de l’œuvre de Gide, c'est-à-dire sa philosophie des valeurs. Nous essayerons d’en trouver le principe d’unité concernant la morale, les attitudes [...] immoralistes envisagées, les particularités de la vision immoraliste gidienne qui en ressortent et les modalités d’expression littéraire du système axiologique gidien – aspects de si grand intérêt, d’ailleurs, pour une réception correcte de Gide. Nous avons structuré notre mémoire en trois grandes parties : la première traitera de l’immoralisme gidien d’une perspective culturelle intégrative, afin de le décrire comme point culminant d’une évolution naturelle (et nécessaire) de la culture (ceci, en contrepoint des théories le qualifiant de dérogation destructive) ; la deuxième section analysera sa genèse et ses manifestations internes, par une approche dissociative qui tentera de trouver et d’expliciter le spécifique de l’immoralisme de Gide, en le traitant dans son déterminisme intime, d’un côté, et en comparaison avec ses influences majeures, de l’autre ; la troisième partie est une démarche appliquée, qui suivra l’immoralisme Gidien à l’œuvre : ses topoï littéraires et leur fonctionnement. À ces trois grandes parties correspondent, évidemment, les trois chapitres du mémoire : le premier, André Gide et la filiation immoraliste ; le deuxième, Le Devenir immoraliste de la conscience gidienne : désagrégation ou délivrance ? et respectivement le troisième, L’immoralisme gidien à l’œuvre : les topoï immoralistes et la nouvelle axiologie. [...]"
" Peu d’auteurs ont réfléchi sur leur pratique d’écriture comme Gide l’a fait. Dialoguant avec lui-même dans ses journaux et essais ou avec ses pairs dans sa correspondance, il n’a eu de cesse de définir son rapport à la littérature. Nombre de critiques ont relevé la comparaison récurrente dans ses écrits entre l’auteur et le démon, pendant théorique de la figure du Diable omniprésente dans ses œuvres fictionnelles. La présente étude propose de déplacer la question de la compréhension daimonique du démonisme gidien vers une lecture de sa conception de l’art romanesque. L’analyse des textes non fictionnels écrits par Gide entre le 17 juin 1919, date du début de la rédaction de sa première œuvre romanesque, et le 8 juin 1925, où il a mis le point final aux Faux-Monnayeurs, permet de mettre en lumière sa vision démonique du travail du romancier, étroitement liée à la philosophie socratique. "
La Simplicité. Manifestations et enjeux culturels du simple en art, sous la dir. de Sophie Jollin-Bertocchi, Lia Kurts-Wöste, Anne-Marie Paillet et Claire Stolz, Paris, Champion, "Bibliothèque de Grammaire et de Linguistique", 2017, ISBN 978-2-7453-3564-7, 2017
Telle qu’elle émerge de son Journal, la simplicité représente pour André Gide un idéal à la fois moral, spirituel et esthétique, qui détermine aussi bien le rapport du sujet à la chose narrée que la forme de la narration. D’une part, elle est souvent mise en relation avec la sincérité : être simple, c’est éviter les détours qui rendent fausse une écriture qui se veut la plupart du temps, dans ses formes les plus diverses, le miroir du moi qui la suscite. L’écriture simple par excellence est, aux yeux de Gide, celle de l’Évangile, « un petit livre tout simple, qu’il faut lire tout simplement » (Numquid et tu… ?). D’autre part, la simplicité représente une manière d’accéder au langage et de créer à travers celui-ci. Gide est fasciné par le « naturel » qu’il reconnaît à différents auteurs au faible capital scolaire comme Charles-Louis Philippe et Marguerite Audoux, qu’il contribue à faire éditer. Comme bien d’autres critiques de l’époque, il reconnaît dans la simplicité l’assise fondamentale de leurs œuvres, et il envie la prétendue facilité avec laquelle ils l’atteignent. Pour un auteur comme Gide, cultivé et conscient de la complexité du moi, du monde et des ressources de la langue, être simple risque d’être… très compliqué. Dans un essai publié en 2009, le physiologiste de la perception et de l’action Alain Berthoz a proposé une lecture intéressante de l’approche des vivants au monde complexe, qui n’est pas sans rapport – mutatis mutandis – avec la quête de la simplicité gidienne. Dans La Simplexité, Berthoz écrit que « Simplifier dans un monde complexe n’est jamais simple. Cela demande notamment d’inhiber, de sélectionner, de lier, d’imaginer » (Odile Jacob, 2009, p. 12) ; mais justement, l’originalité du vivant est d’avoir trouvé des solutions non pas simples, mais simplexes, c’est-à-dire (en gros) simplifiés, pour répondre aux stimulations d’un monde complexe et surtout pour pouvoir choisir et agir avec efficacité et rapidité. Selon Berthoz, le rasoir d’Ockham serait un principe de simplexité et non pas de simplicité. André Gide ne veut se résoudre à « simplifier sa pensée » comme le fait, à ses yeux, Voltaire : « Il n’est pas malaisé de dire simplement des choses simples. Voltaire commence par simplifier sa pensée ; il se fait partie trop belle » (Journal 1889-1939, 4 août 1922). Comme il ne peut non plus atteindre le naturel qui de toute façon lui manque, la simplexité est la seule solution qui lui reste. S’agit-il de mimer en quelque sorte le naturel qui ne lui appartient pas ? S’agit-il de réinventer des stratégies littéraires qui permettent à l’écriture de se présenter comme un acte ? Mon article essaie de répondre à ces questions en puisant dans le Journal et dans les textes critiques de Gide.
Les Cahiers Max Jacob, 2017
Édition établie, présentée et annotée par Pierre MASSON* et Patricia SUSTRAC** L e 2 avril 1938, à Cuverville, Gide écrit, pour la revue Aguedal, un court hommage à Max Jacob. Son texte paraîtra un an plus tard, accompagné par ceux de Claudel, Cocteau, Saint-Pol-Roux dans le numéro d'Aguedal 1 consacré au poète. Cet éloge s'adresse essentiellement à l'oeuvre de Jacob, dont il souligne une qualité, essentielle aux yeux de Gide : la maîtrise : « Il ne laisse jamais le mot déborder l'émotion, la pensée. » Louant encore « son extraordinaire don de sympathie », il conclut : « C'est pourquoi j'aime Max Jacob 2. » Il s'agit bien d'une sympathie et plus précisément d'une sympathie de lecteur, car Gide et Jacob eurent peu d'occasions de se rencontrer ; le premier
Mes notes de lecture du 'Journal (Anthologie)' d'André Gide.
2009
Compte rendu de Martine Sagaert & Peter Schnyder, André Gide. L’écriture vive, Pessac, Presses Universitaires de Bordeaux, coll. « Horizons génétiques », 2008, Livre + DVD-Rom ISBN 978-2-86781-510-2.
Non Plus, 2012
s'est toujours intéressé aux mécanismes de construction du texte littéraire et de sa réception. Au cours de toute son oeuvre fi ctionnelle, il a mis en scène des personnages d'écrivains et de lecteurs à travers desquels on a accès non seulement aux coulisses du texte, mais aussi à certaines manières de se servir du discours littéraire. Gide crée des personnages pour lesquels les textes sont la simple extension de leurs pensées et qui les citent afi n de justifi er leurs actes et paroles. Contraire à la vision de la littérature comme miroir de la réalité, l'écrivain nous montre à quel point ces personnages se trompent en utilisant la littérature comme une justifi cation pour leur conduite. Dans cet article, nous essaierons d'étudier la duperie à laquelle se livre Michel, le protagoniste de L'Immoraliste, lorsqu'il demande des textes des enseignements immédiatement applicables à son comportement.
La manipulation de la littérature dans L'Immoraliste d'André Gide L'oeuvre d'André Gide est un lieu privilégié de la discussion de plusieurs aspects de la littérature, surtout en ce qui concerne ses mécanismes de construction. En mettant en scène des personnages d'écrivains et des lecteurs, l'auteur cherche à faire découvrir non seulement la façon dont l'oeuvre littéraire se constitue, mais aussi les usages qu'on peut en faire. Dans des textes comme La Porte étroite, La Symphonie pastorale ou Les Faux-monnayeurs (pour ne donner que quelques exemples), le lecteur est confronté à des personnages qui se servent du discours pour étayer leurs idées et les faire passer par des vérités incontestables. Cet usage de la littérature est condamné par Gide, qui y voit une manière de fausser le texte. En plus, se servir d'un texte comme garantie pour une vision du monde déteminée est problématique car cela suggérerait que la littérature détient des vérités absolues, ce qui contrarie le principe de liberté que Gide entend accorder à son lecteur : à celui-ci, le privilège de l'interprétation de l'oeuvre, l'auteur n'ayant droit qu'à présenter des instruments qui peuvent susciter la réflexion. C'est ce qui affirme Gide dans la préface de Paludes : Avant d'expliquer aux autres mon livre, j'attends que d'autres me l'expliquent. Vouloir l'expliquer d'abord c'est en restreindre aussitôt le sens; car si nous savons ce que nous voulions dire, nous ne savons pas si nous ne disions que cela.-On dit toujours plus que CELA.-Et ce qui surtout m'y intéresse, c'esce que j'y ai mis sans le savoir,-cette part de l'inconscient, que je voudrais appeler la part de Dieu.-Un livre est toujours une collaboration, et tant plus le livre vaut-il, que plus la part du scribe y est petite, que plus l'accueil de Dieu sera grand. Attendons de partout la révélation des choses ; du public, la révélation de nos oeuvres. 1 Les livres de Gide essayent de mettre le lecteur en garde contre un usage faux de la littérature, et montrent aussi les dangers de certains types de lecture, surtout de celles qui revendiquent du texte littéraire le même degré de vérité de la vie réelle. Et l'un des textes où le lecteur est le plus sollicité à percer ce genre de problème est L'Immoraliste. Publié en 1902, le livre racconte l'histoire de Michel qui, au cours de son voyage de noces, tombe gravement malade. Pendant sa lente guérison en Afrique du Nord Michel, qui a épousé la jeune Marceline sans aucun sentiment particulier, retrouve le goût de la vie à partir du contact établi avec quelques garçons. Le timide erudit toujours éloigné des plaisir de la chair devient un nouvel homme, attentif aux plaisir sensuels et plutôt équivoques. En rentrant en France Michel retrouve un ami de jeunesse, Ménalque, dont la philosophie est semblable à la sienne. En même temps, Marceline fait une fausse couche et ne s'en remet pas. C'est le tour de Michel de l'entourer de soins attentionnés, mais sa nouvelle philosophie de vie l'empêche de s'occuper vraiment de sa femme, qu'il ne voit que comme une « chose abimée » (GIDE, 2002, p. 127). ll commence par emmener Marceline en Suisse, où la santé de la jeune femme semble lentement s'améliorer. Cependant, au lieu d'y rester jusqu'à la guérison complète, il l'entraîne dans un voyage incessant qui les ramène à Biskra, où Marceline finit par mourir. Le texte que nous lisons est le récit fait par Michel à ses meilleurs amis, auxquels il demande de l'aide. L'analyse du dialogue établi par Gide entre les écrits d'autres auteurs et les siens n'est pas chose nouvelle parmi les études de l'oeuvre de l'écrivain. Ce rapport avec l'Autre est fondamental non seulement pour la construction de ses texte mais aussi pour sa vie: son Journal le prouve, notamment lorsque Gide représente à soi-même par une troisième personne.
2013
Born in Paris, André Gide, was however derived from two strains transplanted, his mother's family was from Normandy and his paternal family from Languedoc. The differences in the two families, through which itself wanted to explain his tenure ambiguity and his vocation as an artist, however, were not so great; Gide was a child of the upper middle class and born of two Protestant lineage. this legacy played a fundamental role in his psychology. Therefore, it seems particularly interesting to go back as far as possible in his childhood and reveal the genesis of the environment in which he was born, to better understand the motivations and mechanisms of his literary creation.
2011
Le présent article propose une analyse des éléments qui définissent l'identité d'André Gide-écrivain, narrateur, personnage-tels qu'ils apparaissent dans Si le grain ne meurt. Il s'agit d'une démarche articulée en deux temps : la première partie du travail s'occupe de la définition de ce roman comme écrit autofictionnel, en partant des définitions canoniques du genre et des témoignages que Gide lui-même apporte dans son Journal. Ayant conclu, à la fin de la première partie, que Si le grain ne meurt est une autofiction passée par le philtre sensoriel de l'auteur, nous dédions la deuxième partie du travail à l'analyse de ce que nous appelons «les jalons » de ce récit : le plaisir, les images figées et la conscience d'une seconde réalité. En passant en revue tous ces éléments que nous considérons incontournables dans le trajet de la vie d'André Gide, nous concluons que Si le grain ne meurt n'est par une chronique de famille, mais l'histoire de la découverte sensorielle du plaisir et de l'affirmation d'une identité.
RELIEF - REVUE ÉLECTRONIQUE DE LITTÉRATURE FRANÇAISE, 2010
Claire Pagès UN DEUIL DANS LE MIROIR DE LA PSYCHANALYSE : relire le Et nunc manet in te d'André Gide L'article se propose de montrer que les thèses psychanalytiques peuvent être étayées sur les productions culturelles et au premier chef littéraires. Nous prendrons en exemple le texte que Gide consacre à sa femme juste après sa disparition, Et nunc manet in te. Nous défendrons, d'une part, qu'il offre un étayage saisissant de la théorie freudienne du deuil et, d'autre part, que sa lecture à la lumière de la psychanalyse permet de redresser un contresens qui a dominé sa réception et qui fait du texte un « portrait dégradé ». On expliquera sa curieuse facture par le travail psychique du deuil qui préside à son écriture.
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