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2019
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135 pages
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La vision par ordinateur regroupe des techniques de traitement et de reconnaissance d'images, récemment popularisées par les succès de l'apprentissage profond. Ce travail est une enquête sur les conditions de possibilité de la formation d'énoncés à partir du visible, dans ces techniques. Par une lecture approfondie de travaux de recherche scientifique, nous montrons que c'est le texte scientifique qui tisse un rapport entre l'énoncé et l'objet ; que l'objectivité n'est possible que par le texte, et que le visible n'est pas déterminé avant le texte ; que la vision par ordinateur prend place dans un système de vision par lequel elle participe de la production du visible.
Zagadnienia Naukoznawstwa, 2022
En trente ans, le rapport d'Internet à l'entreprise scientifique a changé. Nous sommes passés d'un instrument de collaboration scientifique à un dispositif de réseaux sociaux qui assure la plus large diffusion à l'irrationalisme et à l'alt-factualisme. Pour comprendre ce changement, il convient de réexaminer les mécanismes de la convergence des opinions. La première source de cette convergence est l'existence d'un monde commun, qui nous expose aux mêmes faits et qui détermine par révision successive des croyances de chacun, sans que la moindre communication soit requise, une convergence asymptotique des opinions, et ce quelles que soient les croyances de départ. Naturellement, si les faits connus par les uns sont communiqués aux autres, cette convergence s'accélère considérablement, si bien que nous devons considérer la connaissance comme le résultat d'une activité collective, et l'échange d'informations comme l'une de ses sources nécessaires. D'une part, cette coopération épistémique est naturelle et facilement implémentable : en vertu des propriétés caractéristiques de l'information, qui est un bien que nous conservons lorsque nous le donnons, le partage informationnel est exempt des difficultés qui affectent généralement la coopération. D'autre part, cette coopération est intrinsèquement productive : la collaboration entre celui qui sait que φ et celui qui sait que φ implique ψ met chacun des deux agents en possession de la connaissance de ψ, qui n'était pourtant détenue par personne avant l'échange. L'internet des débuts donne à cette coopération informationnelle une ampleur inégalée. La situation actuelle est différente. Un certain nombre de facteurs, dont la porosité croissante entre les scientifiques et le large public, ont mis au premier plan l'échange, non des informations factuelles, mais celui des opinions. Les biais notoires de la psychologie humaine, au premier rang desquels le biais de confirmation, tendent à inverser le rapport entre les faits et les opinions. On cherche les faits confirmant les opinions entretenues, on met en doute les faits récalcitrants et l'on crée des faits corroborants. En bref, on passe d'une problématique de la coopération à une logique de l'affiliation, segmentant l'internet en groupes doxastiques homogènes.
Le corps ne se laisse pas saisir aisément, ni dans sa singularité, ni dans sa multiplicité. De quel corps s'agit-il ? Corps social, biologique et/ou psychologique ? La difficulté épistémologique réside dans la pluralité des disciplines scientifiques donnant à voir une image éparpillée du corps. Celui-ci revêt, de ce fait, une identité multiple, constituée à l'interface du naturel et du culturel. « Le corps se donne tout aussi bien, et d'une manière également immédiate, comme être naturel et comme objet social, c'est-à-dire comme lieu d'une inscription des valeurs propres à une société dans la chair même des hommes qui la composent » 1. L'objet de cet article est de tenter d'appréhender l'idée que la science et la philosophie se font du corps.
Presses Universitaires de Rennes, 2020
Le terme « esthétique » désigne une discipline philosophique. Une épistémologie de l’esthétique est une enquête méthodologique sur cette discipline. Le terme « esthétique » qualifie aussi les notions d’expérience, de propriétés, de pensée. L’épistémologie de l’esthétique porte alors sur les opérations sensibles et cognitives caractérisant les expériences ou les modes de pensée esthétiques. La première partie, méta-esthétique, examine différentes façons de faire de l’esthétique (Pierre-Henry Frangne, Jacques Morizot, Roger Pouivet). La deuxième partie de l’ouvrage s’interroge sur les relations conceptuelles qui sous-tendent notre perception des œuvres d’art (Alessandro Arbo, Guillaume Schuppert, Carole Talon-Hugon). La troisième partie porte sur la valeur cognitive des arts (Derek Matravers, Julia Beauquel, Catherine Elgin). La dernière partie explore certaines applications des questions épistémologiques en esthétique (Sandrine Darsel sur l’art conceptuel, Hervé Gaff sur l’architecture, Alexandre Declos sur les jeux vidéo, Vincent Granata sur le blues). On a pu parler d’une « tournant épistémologique en esthétique ». Ce livre le prend délibérément.
Les premières interprétations philosophiques de la théorie de la relativité générale sont très diverses, chacune essayant d'identifier Einstein comme un adepte de cette philosophie. Les partisans de Mach ont souligné la tentative d'Einstein de mettre en œuvre une « relativisation de l'inertie » dans la théorie générale, et son approche opérationnaliste de la simultanéité. Les kantiens et les néo-kantiens ont montré l'importance des « formes intellectuelles » synthétiques dans la théorie générale, en particulier le principe de covariance générale. Les empiristes logiques ont mis l'accent sur la méthodologie de la théorie, les conventions pour exprimer le contenu empirique. DOI: 10.13140/RG.2.2.15367.42404
Mémoire de maîtrise, 2019
À tous ceux et celles qui cherchent à habiter l'imperceptible et l'indicible un instant dans l'espoir d'y renouveler une écoute, ce mémoire est pour vous, chercheur.e.s de la résonance. // Intrigantes et poétiques, les œuvres du dramaturge norvégien contemporain Jon Fosse invitent à un retour à soi, au corps et à l’esprit. Les faibles variations rythmiques (répétitions, silences) auxquelles nous convient son écriture sollicitent l’expérience singulière du Vide. De nature intangible, le Vide ne se perçoit pas spontanément. Il demande une qualité d’écoute et une ouverture de la conscience perceptive dépassant le rapport quotidien que nous entretenons à notre corps et à notre intériorité. Ce mémoire témoigne du chemin parcouru et des méthodes développées pour (a)percevoir le Vide fosséen et décrire les processus de genèse de sens qu’il sous-tend. Pour ce faire, l’autrice développe et explore une pratique d’écriture analytique, créative et introspective. Directement inspirées de la pratique d’autoexplicitation développée par Pierre Vermesch et de l’introspection sensorielle d’Ève Berger, ces techniques d’autoquestionnement sont des moyens novateurs de prise de conscience qui accompagnent le vécu de la perception sous ses aspects somatique, cognitif, émotionnel et psychologique. Plus encore, elles permettent à la chercheure de véritablement faire corps avec l’œuvre et d’inscrire sa recherche dans le terreau de sa propre expérience. Ainsi, cette étude prend le parti que l’expérience perceptive du Vide dans la dramaturgie de Jon Fosse peut devenir le lieu d’une véritable transformation (Hans-Georg Gadamer), d’une nouvelle compréhension ou co-nnaissance de soi (Érik Bordeleau), car elle recomplexifie notre rapport au Vide existentiel en invitant notre corps et notre Être à se réhabiliter ; à se réinventer pour créer d’autres formes de subjectivation et de subjectivité.
1995
organismes, cet ouvrage n'aurait pu voir le jour. Beaucoup de personnes ont c o n tribu e a ameliorer le contenu technique et la pr esentation de cet ouvrage. Sans pouvoir les citer individuellement, nous remercions les etudiants qui ont suivi nos cours et qui ont b i e n v oulu nous faire part de leurs remarques et critiques sur des versions pr eliminaires. Ils nous ont appris â etre clairs, nous leur en sommes reconnaissants. Nous tenons ensuite a exprimer notre gratitude a toutes celles et tous ceux de nos coll egues qui ont, d'une mani ere ou d'une autre, particip e a l ' elaboration de ce texte :
2007
Une fois la thèse rédigée et soutenue, vient le temps de la prise de recul et la vision de toutes les personnes qui ont contribuées à son bon déroulement. La thèse ne permet pas seulement de travailler sur un sujet tout seul dans son bureau, elle est également l'occasion de rencontrer tout un groupuscule sympathique de personnes travaillant sur des thématiques plus ou moins proche de la votre : les non moins fameux "collègues du laboratoire" avec qui l'on peu beaucoup échanger. Bien plus que de simples collaborateurs, ils deviennent complices de sa recherche et amis dans la vie de tous les jours. Je remercie tout d'abord Alice Caplier, qui à l'origine, ma directrice de thèse s'est révélée être une personne de confi ance, pleine d'énergie et source de motivation pour mon travail tant par les discussion et les différents projets qu'elle sait concevoir avec talent que par nos discussions skating et autres sujets sportifs et montagneux. Merci Alice pour tes encouragements et tes conseils, ce fut un plaisir de réaliser cette thèse avec toi. Merci également à Jeanny Herault avec qui j'ai eu le plaisir d'engager d'infi nie conversations passionnantes sur cette fameuse rétine et tout ce que l'on pourrai en faire, sans oublier tous ces bons moments à plaisanter. Merci pour tous ces moments d'échanges qui ont pu me permettre d'apprendre toujours plus et d'éclaircir mes idées le tout dans une ambiance des plus conviviales et constructive. Un grand merci à Pierre-Yves Coulon qui a accepté de présider mon jury mais aussi avec qui j'ai eu l'occasion de partager de bons moments tant en discutant recherche durant ma thèse que lors des enseignements que nous donnions ensemble, une expérience enrichissante et bien sympathique. Merci également à Jean Marc Chassery et Christian Jutten qui m'ont permis de réaliser ma thèse au sein du laboratoire et avec qui j'ai pu échanger tant sur le travail que pour tout autre sujet intéressant. Merci à toutes les personnes que j'ai pu côtoyer au laboratoire en somme, les pages pourraient être nombreuses, alors, pour n'en citer que quelques un, Marie-No, Denis, Patricia, Gégé, Brice, Barth, Nico, Rosi, Manu, Jeam-Marc, Hervé et tous les autres avec qui j'ai eu le plaisir d'échanger des mots, du travail, bref, des moments de la vie. Merci à tous mes proches qui ont su me soutenir durant cette thèse, non pas que j'ai souffert, bien au contraire, la thèse était passionnante et pleine de vie, mais merci pour tous ces moments de discussion, de soutient sur ce travail de thèse obscur. "Tu vas être docteur? tu vas soigner qui et quoi?" "Heu... je vais aider les ordinateurs à voir....
1987
2014 Il existe aujourd'hui de sérieux espoirs d'augmenter la capacité de calcul des ordinateurs et des processeurs parallèles à l'aide de faisceaux lumineux chargés non seulement du transport, mais aussi du traitement de l'information à l'intérieur même des processeurs grâce à des interactions non linéaires appropriées avec la matière. Ce numéro spécial de la Revue de Physique Appliquée est en grande partie constitué à partir de communications présentées lors de la « seconde journée d'étude sur les fonctions optiques dans l'ordinateur », organisée à Orsay par la Société Française d'Optique le 17 septembre 1986. Ce bref article d'introduction présente l'ensemble d'un domaine nouveau auquel la coopération de trois thèmes scientifiques est en train de donner naissance : la physique des matériaux optiques non linéaires, le traitement optique de l'information et l'architecture des ordinateurs doivent en effet réunir leurs efforts pour faire de « l'optique dans l'ordinateur » une réalité.
2003
Jean Petitot, directeur d’etudes Cf. le compte rendu a la rubrique « Methodes et techniques des sciences sociales ».
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FOURMENTRAUX et Alii (eds). 2015, Dijon, Presses du réel, 2015
Revue Francophone d'Orthoptie, 2013
Les Cahiers de médiologie, 1996