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APPEL A CONTRIBUTIONS POUR LE PREMIER NUMERO

Apres près de quatre décennies de gestation tumultueuse pendant lesquelles l’enseignement des antiquités nègres égyptiennes est passé bon gré malgré du stade de simple cours à celui de spécialisation au Cameroun, la nécessité de disposer d’une tribune spécialisée en rapport avec ces questions s’impose de soi. Jusqu’en 1976, il existait à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de l’Université de Yaoundé un cours sur l’histoire ancienne des peuples du croissant fertile. A travers l’étude de la Grèce antique et d’autres civilisations de la Mésopotamie, il est fort probable qu’Engelbert Mveng ait fait allusion à l’Egypte ancienne . Toutefois, c’est Fabien Kange Ewane qui, usant de certaines astuces, va faire émerger les études sur l’Egypte pharaonique. En effet, suite à l’absence prolongée du père Mveng au courant de l’année académique 1976/1977 en déplacement pour un long séjour en Europe, Martin Zachary Njeuma, alors chef de département d’Histoire lui avait demandé d’enseigner l’histoire du “croissant fertile”. Dans ses enseignements, l’accent était surtout mis sur les peuples de la vallée du Nil. Ce n’est cependant qu’à partir de 1980 que les enseignements sur l’égyptologie ont commencé à être faits de façon autonome. Progressivement, ces enseignements ont été l’œuvre de trois générations d’enseignants : Engelbert Mveng, Fabien Kange Ewane, Léon Kaptué, Jean-Paul Notué et Joseph-Marie Essomba pour la première ; quant à la seconde, elle est composée de Pierre Oum Ndigi et Mouhamadou Nissire Sarr tandis que la troisième est faite d’Alexis Tague Kakeu, Achille Elvice Bella, Emmanuel Bitong, Eveline Apisay Ayafor, Chamberlain Nenkam, Ferdinand Paul Enoka et Michel Eonè.