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2017
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En 1987 Pierre Gascar (1916-1997) écrivain, ou plutôt polygraphe, Pierre Fournier de son vrai nom, donne une préface à l’une des nombreuses éditions d’œuvres complètes de Louis Pergaud. Le volume comprend De Goupil à Margot, La revanche du corbeau, Le miracle de saint Hubert, Le roman de Miraut, La vie des bêtes, mais aussi La Guerre des boutons bien sûr, Lebrac bûcheron, Les petits gars des champs, Les rustiques, Nouvelles villageoises posthumes et quelques ébauches. Pour autant, le texte de Gascar peut se lire principalement comme une tentative de caractérisation des manières dont, par l’écriture, Louis Pergaud se saisit de l’animal. Trois modalités peuvent être identifiées par lesquelles Louis Pergaud, selon Pierre Gascar, rend les animaux présents, trois modalités d’une capture littéraire : le placement, la posture, le moment.
Montréal. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche. Érudit offre des services d'édition numérique de documents scientifiques depuis 1998. Pour communiquer avec les responsables d'Érudit : [email protected] Compte rendu Mathieu Albert ETC, n° 15, 1991, p. 73-75. Pour citer ce compte rendu, utiliser l'adresse suivante : http://id.erudit.org/iderudit/35973ac Note : les règles d'écriture des références bibliographiques peuvent varier selon les différents domaines du savoir. Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter à l'URI http://www.erudit.org/apropos/utilisation.html Document téléchargé le 15 janvier 2013 04:40 « Jean-Pierre Perreault »
Revue des sciences religieuses, 2010
Seul celui à qui je puis ouvrir complètement mon coeur est mon intime ami (Matteo Ricci, Traité de l'amitié 1 , n°16). Un véritable ami ne vous obéit pas toujours, ni ne vous désapprouve toujours non plus : il fait selon la raison. Si c'est donc raisonnable, il vous obéit ; avez-vous tort, il s'oppose à vous. Donc si les paroles sont très directes, c'est simplement que votre ami s'assume comme ami (Ibid., n°18).
Jeu Revue De Theâtre, 1992
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L’Annuaire théâtral: Revue québécoise d’études théâtrales, 2004
Jean-Pierre Ronfard a pratiqué plusieurs formes d’autoreprésentation tout au long de sa carrière d’auteur et de metteur en scène. Depuis l’autofiction Tête à tête, en tandem avec Robert Gravel, jusqu’aux Objets parlent, spectacle paradoxal sans comédiens où la main invisible du metteur en scène était fort présente, l’autoreprésentation comme autocritique est demeurée une constante du travail de Ronfard. Passant du dialogue socratique aux envolées rhapsodiques dans ses pièces « sur » le processus créateur, l’auteur a même été tenté par la citation autoréférentielle dans ses autres pièces. Ainsi, il a utilisé la citation tour à tour comme outil de mise en abyme, de digression et d’argument d’appoint, ou encore de véritable figure de métalepse. Bien qu’on n’apprenne rien de l’homme privé, l’exercice d’autoreprésentation consciente auquel s’est livré Ronfard se traduit en véritable autobiographie intellectuelle et morale.
Journal of Ancient Philosophy
In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content: "Alexandre d’Aphrodise fut un célèbre philosophe et commentateur aristotélicien qui a eu son floruit au commencement du IIIe siècle après J.-C., et qui a enseigné la philosophie aristotélicienne à Athènes. L’importance de la considération d’Alexandre pour les présocratiques réside dans le fait qu’il a été un point de repère insigne pour tous les commentateurs d’Aristote successifs, et notamment pour Simplicius (VIe après J.-C.) qui, lui, est l’une des sources les plus importantes pour la reconstruction des doctrines présocratiques. L’on retrouve des références aux présocratiques dans plusieurs textes d’Alexandre (notamment dans les commentaires des textes d’Aristote, par exemple dans les commentaires des livres Alpha et Gamma de la Métaphysique, du De sensu, des Meteorologica et des Topiques), mais pour une raison que j’expliquerai, je me contenterai de son commentaire du livre Alpha de la Mét...
Dossiers du Grihl, 2007
Actes de la table ronde coordonnée par Laurence Giavarini et Jean-Pierre Cavaillé, en marge du séminaire CRH-Grihl "Secret et tromperie à l'époque moderne", organisée à Paris, à l'EHESS, le 13 juin 2005. Table des matières : https://journals.openedition.org/dossiersgrihl/325 Successivement attribué à Louis Moreau du Bail et à Onésime de Claireville, ce roman comique, paru sans nom d'auteur en 1637, reste très mal connu de la critique(1). Par un matin de printemps, qui n'est pas sans évoquer d'entrée de jeu La Première Journée de Théophile, le narrateur ne sait où donner de la tête : une jeune femme, « tout éperdue », écume et pousse des « hurlements épouvantables » ; un cavalier ridicule, dans un gascon impeccable, joue le rôle du capitan de comédie et fait mille extravagances ; un vieil « ermite » entreprend d'exorciser la « fille » qu'il déclare possédée, sous les sarcasmes du gascon, qui n'y voit que « fadaises ». Mieux, cet extravagant raisonnable invite le narrateur, tout plein de perplexité, à ne « point [se] laisser persuader par la rhétorique de l'ermite », car, ajoute-t-il, « jamais nous ne devons appuyer de jugement que dans une infaillible connaissance de la chose qu'on propose ». 1637 est l'année de la parution du Discours de la méthode, et sans aucun doute cette phrase pourrait en être tirée. La préface avertit que le livre se propose de « joindre l'utile au délectable ». S'il se nomme Gascon , c'est « pour se moquer de tous ceux qui se mêlent de contrefaire les Gascons ». Plus, cet extravagant est en fait « philosophe moral », et l'auteur a voulu lui donner « avantage de parler librement de tout, pour ce qu'on dit que tout est permis aux fous » : « L'homme le plus arrogant, renchérit un poème liminaire,/ Confesse franchement qu'en matière de feintes/ Il est sage parfait qui fait l'extravagant ». Même si, à plusieurs reprises, le narrateur fait lui-même semblant de se rendre aux raisons de l'ermite, qui prêche régulièrement contre le « libertinage » de ce vrai faux extravagant, la « franchise » ou « liberté » de parole est dans ce texte, proprement programmatique. Elle touche d'abord, par la bouche du gascon, à cette question brûlante de religion, qui court tout au long du livre : la croyance en la possession, aux visions, aux exorcismes… en ces années où le bûcher d'Urbain Grandier fume encore. Mais elle investit tout autant, au fil de la narration de ses « aventures » par le gascon, l'ensemble du monde social que permet de traverser la fiction picaresque de l'escroc positif : jeunes bourgeois fats et prétentieux, prévôts, sergents et gardiens de prison corrompus, curés entremetteur ou pouilleux, un fermier général inique et son sous-fermier qui ne vaut guère mieux… la liberté satirique règle à chacun son compte, avec amusement mais sans méchanceté, et l'une des particularités du récit est du reste le renversement toujours possible du jugement éthique, son instabilité ; ainsi, lorsque un exemple de perfidie féminine consommée se retourne tout à coup en une apologie inconditionnelle des femmes. C'est d'une manière similaire que sont renversés les préjugés convenus sur les protestants ou sur les gascons, rétablis dans leur dignité bafouée… Ce jeu critique sur la doxa , associé à la satire morale, est inséparable d'un travail sur les registres de langues et les genres du discours, exploités et parodiés, tournés en ridicule, mais aussi susceptibles d'être utilisés par le personnage du gascon pour faire montre de son savoir et de son bel esprit : poésie amoureuse, nouvelle galante, parler Phoebus, galimatias scolastique, rodomontades gasconnes, entretien pointu, etc. Il y aussi le prêche apologétique du curé, la vision allégorique de la possédée, le latin de cuisine du prêtre crotté, etc. De sorte que le texte paraît composé pour une part importante de pièces rapportées qui forment un ensemble linguistique délibérément hétérogène, pluriel et chamarré… La liberté de parole et le jeu avec les registres de langue dessinent en filigrane une esthétique de la satire (aux deux sens de la critique des mœurs et de la pluralité des styles et des objets) et une éthique de la « franchise » (qui n'exclue certes pas feinte et dissimulation), autorisée par l' « extravagance », où se retrouve l'essentiel de la tradition du roman comique depuis le Francion . Ces deux niveaux - l'esthétique et l'éthique de « l'extravagance » (feinte) - méritent d'être pris en compte simultanément, car il existe sans aucun doute un lien fort entre la satire des mœurs (on ne peut moins rigoriste) et la critique rationaliste des croyances superstitieuses, la saturation parodique des styles de discours et la description foisonnante de certains aspects de la civilisation matérielle (vêtements, intérieur d'une prison, etc.). C'est en fait cette hypothèse de « l'extravagance », comme moteur « comique » et « satirique » permettant le développement cohérent de ces dimensions apparemment hétérogènes du texte que nous souhaitons mettre à l'épreuve de la discussion à l'occasion de cette table ronde, et que nous proposons plus particulièrement à l'attention des intervenants. D'où les trois perspectives de travail suivantes, qui doivent être comprises comme des sollicitations et peuvent chacune donner lieu à deux interventions conçues de manière complémentaire ou contradictoire, par « binôme » - de manière à organiser trois moments de discussion : • le ou les rapports que l'on peut établir entre satire (critique) et satura (compilation de formes et de styles). • l'articulation monde social / monde moral envisagée à partir des questions d'énonciation et de point de vue. • le jeu des feintes, superstitions, fictions - tout ce qui mobilise le discours de la croyance.
Histoire et mémoire dans l'espace postsoviétique. Le passé qui encombre (dir. K. Amacher, W. Berelowitch), Louvain-la-Neuve, Academia-L'Harmattan, 2014
Literature, Discourse and Multicultural Dialogue, 2014
The play entitled The Fisher King, published by Julien Gracq in 1948, brings again to the readersř attention a famous fragment from that "matière de Bretagneŗ, source of several legends. Our analysis proposes to choose from the multitude of The Holy Grailřs meanings an aesthetic one, transposing Knight Perceval in the situation of the reader and of the risk implied when asking the correct question, fact that would have brought the enlightenment of The Holy Grailřs mystery, now turned into a text allegory. ŖThe Fisher Kingŗ illustrates, in this transposition, the authorřs figure, to whom, a unique and correct answer to an essential question, would bring the Ŗcureŗ from the illness that defines and individualizes him. The Fisher Kingřs reflections and discussions make him a competent exegete that chooses to perpetuate the Grail-text mystery, without exhausting its ultimate meaning. Argument La pièce de théâtre Le roi pêcheur, écrite par Julien Gracq en 1948, fait preuve dřune véritable circularité, elle sřouvre et sřachève par le mot « espérance » suggérant, dès le début, lřattente dřun événement qui pourrait « délivrer » Montsalvage. Lřespérance est aussi celle qui génère un certain horizon dřattente dans le processus de la lecture, tandis que la délivrance peut être celle du sens caché du texte, du message que tout texte littéraire est censé transmettre à ses lecteurs. La « délivrance » pourrait symboliser une naissance, celle du Sens, celle du Texte. La fin de la pièce remplacera le mot « délivrance » par celui de « rédemption », consacré par le registre du
Recensé : Jeanne Favret-Saada, Désorceler, Paris, éditions de l'Olivier, 2009, 172 p.
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Mathématiques et Sciences Humaines, 2000
Spirale, numéro 184, 2002
BACHELARD STUDIES - ÉTUDES BACHELARDIENNES - STUDI BACHELARDIANI, 2020
Jeu Revue De Theâtre, 1994
Bibliothèque Royale Nationale du Maroc, Zakya Daoud, 2013
Place publique Rennes et métropole, 2014
Le Temps des Médias, 9(2), pp.35-46., 2007
Revue française d'histoire économique, 2020
Titus-Carmel, revue Triages n°31, I. Chol (dir.), 2019
Le Marteau Pilon., 2010
L’Annuaire théâtral: Revue québécoise d’études théâtrales, 2018
Revue d'Histoire des Sciences Humaines, 2009