I)Historique II)Marché du jeu et du jouet 1)La distribution 2)Le positionnement III)Avantages concurrentiels de La Grande Récré face à ses concurrents IV)Conclusion
Ce chiffre permet à la France d'atteindre la place de second marché européen derrière le Royaume-Uni.
Il existe d'un côté les distributeurs spécialisés (La Grande Récré, Star jouet, Toys R us) qui totalisent 45,7 % des parts de marché en 2010 et les grandes surfaces alimentaires qui représentent quant à elles 39,9 % des parts de marché en 2010 (Fédération Française des Industries Jouet Puériculture 2010).
--La Grande Récré a également mis en place des labels (« Le choix des parents conseils », « Toute la famille joue », « Petits et grands bonheurs à petit prix ») qui vont aider les clients à repérer plus facilement les jeux qu'ils recherchent en fonction de leurs besoins.
De plus on peut s'appercevoir que le marché du jouet est en plein declin, chaque année les enseignes spécialisées connaissent une baisse importante de leur chiffre d'affaire ainsi que la fermeture de certains magasins En effet les grandes enseignes spécialisées doivent faire face à une concurrence de plus en plus féroce, dans un premier temps les grandes surfaces propose à leur tour une grande diversité de jouet et à des prix beaucoup plus attractifs.
A la lecture de la presse et de travaux de sciences sociales, dans les reportages télévisés ou radiophoniques, la concurrence semble s’intensifier chaque jour un peu plus dans les secteurs d’activité qui la connaissaient déjà, et s’inviter dans de nouveaux secteurs comme la santé, l’éducation ou la justice qui en étaient jusquelà préservés. Dans la sphère dite marchande, la libéralisation des échanges, la globalisation de l’économie et les impératifs de rentabilité, entre autres facteurs, sont réputés exacerber la concurrence entre agents sur le marché du travail, entre entreprises, produits ou services. Dans le secteur public, le New Public Management mise sur son efficacité supposée pour réformer les organisations administratives et professionnelles, présentées comme coûteuses et inefficaces. De telles évolutions, même s’il ne faut pas en exagérer la cohérence (Bezes, 2005, 2009), ont fait l’objet de nombreux travaux qui relèvent l’importance des réticences et résistances que leur...
Chronique de conjoncture * Cette chronique a été élaborée à l'OFCE sous la responsabilité de Philippe Sigogne. La partie internationale a été établie par Jacky Fayolle avec la collaboration d'Hélène
Dans le domaine de la santé et du médicament, l’administration publique a pendant longtemps joui d’un monopole quasi-absolu dans l’exécution, voire la définition des politiques de santé. Ce monopole, dû à la complexité et à la technicité des problèmes, a été conforté par le règne du pouvoir médical tout au long du 20ème siècle. Une série de catastrophes sanitaires (sang contaminé, « vache folle », canicule), et une suite d’accidents médicamenteux au cours des cinquante dernières années (Stalinon, Thalidomide, Vioxx) ont soulevé d’importantes questions sur l’organisation, la compétence technique et l’impartialité des services ministériels centraux. L’intérêt du public pour les questions de santé et de bien-être a été favorisé par l’accès à une masse considérable d’informations médicales sur Internet. La volonté des citoyens de prendre en charge leur propre santé a fortement érodé le monopole du savoir médical. Un certaine forme de concurrence administrative avait commencé à voir le jour dans les années quatre-vingt-dix au plan national comme au plan européen. Globalement, les citoyens européens bénéficient du meilleur niveau et des meilleurs systèmes de santé dans le monde, y compris par rapport aux Etats-Unis. En s’ouvrant à d’autres expériences, les risques engendrés par la concurrence administrative entre pays européens sont relativement limités notamment pour les travailleurs migrants et leurs familles, pour le « tourisme » médical, ou la libre circulation des produits de santé.