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2015, Regards
Plusieurs centaines d’études sont parues sur les jeunes générations au sein des organisations au cours des dix dernières années. Majoritairement critiques, elles mettaient l’accent majoritairement sur les défauts des jeunes. Des années 2009 à 2013, l’attention s’est portée sur la génération Y (c’est à dire les personnes nées entre 1983 et 1995) puis ceux de la génération Z (nées après 1995) à mesure que leurs représentants entraient sur le marché du travail. Ils étaient décrits comme impatients, capables de flexibilité mais susceptibles de moins s’investir dans les organisations, de moins respecter la hiérarchie… Des études que nous avons menées entre 2011 et 2013 montrent que ce constat est très largement exagéré. Non, la génération Y ne produit pas de révolution au sein des organisations. Non, les jeunes ne sont pas si différents de leurs aînés. Plus exactement, ils sont juste assez différents pour être la « goutte d’eau qui fait déborder le vase ». Il faut comprendre par-là que dans des organisations qui ont été bâties lors de l’émergence de la production de masse, cette génération va arriver avec des demandes plus accentuées que ses devancières et qu’elles vont souligner le découplage entre la manière dont fonctionnent les organisations et les aspirations des plus jeunes. Peu à peu se dessinent les contours d’autres types d’organisations auxquels les personnes aspirent.
Vst - Vie Sociale Et Traitements, 2017
Le Divan familial, 2011
Distribution électronique Cairn.info pour In Press. Distribution électronique Cairn.info pour In Press. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Article disponible en ligne à l'adresse Article disponible en ligne à l'adresse https://www.cairn.info/revue-le-divan-familial-2011-2-page-95.htm Découvrir le sommaire de ce numéro, suivre la revue par email, s'abonner... Flashez ce QR Code pour accéder à la page de ce numéro sur Cairn.info.
2012
Ce travail de recherche vise à mettre en évidence l'enjeu métropolitain qui préside l'opération de rénovation des Halles. Nous y faisons l'hypothèse que la métropole se construit d'abord à travers les pratiques et territorialisations de ses habitants, bien au-delà des normes des institutions politiques encore prises de nos jours dans la logique politicohistorique de «Paris capitale».
Louis Chauvel est sociologue, maître de conférences des universités à l'Institut d'études politiques de Paris, chercheur à l'Observatoire français des conjonctures économiques. Il a consacré à ces questions un ouvrage, Le destin des générations, publié aux PUF en 1998, ainsi que de nombreux articles sur le changement social dans les sociétés contemporaines. Pierre-André Imbert est économiste et délégué général du club Démocratie Egalité.
Brief article about the identity crisis of the youth : how the splitting of categories can cause some orientation troubles.
2007
Ce titre, issu de notre ouvrage, reflète bien le sens de notre contribution. En effet, en partant du principe que la jeunesse est une construction sociale qui varie dans le temps et dans l'espace, sa définition se fonde alors sur la place qu'elle occupe dans la structure sociale. Plus spécifiquement, sur les rapports sociaux qui la construisent et lui donnent sens. Construire cette catégorie sociale n'est pourtant pas chosée aisée. Si dans notre ouvrage nous avions manipulé plusieurs dimensions afin de lui donner consistance, nous nous proposons ici de nous intéresser plus spécifiquement aux problèmes entre générations. Comme l'énonce Bourdieu, « le problème de la jeunesse se pose quand quelque chose ne va pas du côté de l'ordre de successions; du côté de la transmission du pouvoir et des privilèges entre ce qu'on appelle les générations » (1986, p. 233).Nous partons de l'hypothèse que les détenteurs de ressources et de privilèges peuvent avoir intérêt à maintenir ceux qui prétendent à la succession loin du patrimoine, les jeunes, dans un contexte où les denrées se raréfient en leur attribuant des étiquettes stigmatisées justifiant leur mise à distance ou leur infériorisation.
Revue de l'OFCE, 2006
La société française fait face tout à la fois à une stagnation économique de longue durée (depuis près de trente ans) et à l'apparition d'inégalités intergénérationnelles nouvelles, au détriment des nouvelles générations qui subissent une remise en cause de la dynamique d'ascension sociale typique de la période précédente. Suite à leur entrée dans une période de chômage de masse, les jeunes générations connaissent trois grandes fractures intergénérationnelles, analysées plus systématiquement : la remise en cause de leur position économique relative, des déclassements sociaux plus fréquents, une marginalisation dans l'accès au politique. De par sa durabilité, cette panne de l'ascenseur social induit dans la société française une fragilisation de fond, et de fortes incertitudes qui ne se résorberont pas spontanément.
Agora débats/jeunesses, 2009
Distribution électronique Cairn.info pour Presses de Sciences Po. © Presses de Sciences Po. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.
Cécile Van de Velde, « Inégalités au sein de la jeunesse », in Alain Bihr, Roland Pfefferkorn (dir), Dictionnaire des inégalités, Partie « Ages et générations » coordonnée par Claudine Attias-Donfut, Paris, Armand Colin, mai 2014.
Agora débats/jeunesses, 2012
A partir d'un état des lieux des conseils d'enfants et de jeunes dans l'Hérault, des caractéristiques et des limites apparaissent sur ces formes d'éducation à la citoyenneté.
Agora débats/jeunesses, 2016
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HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2007
Texte publié dans Panorama Art et Jeunesse. Éditions de l'INJEP avec le DEPS (Ministère de la Culture) et le Centre Beaubourg p. 29-39. Paris Juin 2007 En guise d'introduction Il me semble que si l'on veut débattre de questions ayant trait à l'éducation, à la jeunesse et à la culture, il est extrêmement important de porter attention aux apprentissages et à l'expérience première que l'on fait des choses et de la musique en particulier. Pour ma part, j'essaie d'aborder ces questions d'une façon pragmatiste, c'est-à-dire en m'efforçant de considérer les pratiques-écouter un disque, adorer un chanteur, danser dans une rave, mixer des vinyles-à travers l'expérience que chacun-e d'entre nous en fait, sans préjuger à priori de la nature de cette expérience. C'est dans cette perspective que je me suis intéressé aux travaux issus des sciences cognitives, de la psychologie expérimentale et des traditions philosophiques ou sociologiques pragmatiques. Au delà de leurs différences méthodologiques, ces démarches ont, en effet, en commun de porter une attention extrême à la façon concrète dont les apprentissages et les jugements se (re)déploient. C'est cette approche qui sera, pour l'essentiel, mobilisée ici. Lorsque je suis intervenu aux rencontres Panorama/Jeunesse en 2006, j'ai utilisé une série de films et d'extraits musicaux pour présenter des "situation types" et les discuter. Je procède souvent ainsi car il me semble difficile de parler de la musique sans s'y référer in vivo. Malheureusement, il est fort difficile de faire chanter du papier, tout du moins au sens propre. De plus, les lois sur le droit d'auteur (que les anglo-saxons appellent plus justement "droit de copier") m'empêchent également d'utiliser la plupart des images que j'avais utilisé 3. Comme il me semblait néanmoins intéressant de conserver ce parti pris comparatiste, j'ai opté pour une alternance entre des petits résumés "théoriques"-consacrés à certaines modalités de notre expérience-et des billets (parfois d'humeur) qui, à la façon d'un miroir légèrement déformant, interrogent certains clichés ayant trait aux musiques populaires et à la jeunesse. 1 er commentaire De par ma profession (à savoir compositeur de théâtre musical), il m'arrive souvent d'entendre des prescripteurs culturels expliquer qu'il faut "préparer" le public à certaines oeuvres. Dans ce registre de discours, la métaphore la plus usitée est celle de fournir une clé aux (jeunes) spectateurs afin qu'ils puissent comprendre ce qu'on leur
L’adage veut que les jeunes soient notre avenir. S’il en est ainsi, gaspiller sa jeunesse, même en partie, ne peut relever que de la stupidité. Or, la déprimante litanie du taux d’échec à l’école, des abandons précoces de la scolarité, du faible niveau de qualification et d’insertion dans l’emploi, voire des proportions de jeunes incarcérés, dans la plupart des pays européens, n’est-elle pas le lourd symptôme de ce gaspillage ? Le symptôme du rejet touche principalement certains jeunes, ceux que les études PISA, entre autres, classifient sous les dénominations d’élèves « immigrés » ou « issus de l’immigration ».
FIgures exemplaires de pouvoir, 2023
L'objectif de cet article est de comprendre les raisons de la disparition de certaines figures exemplaires du dernier siècle de la République à l'époque impériale
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