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2017, Le Parergon
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in Laurence Devillairs et Laurence Hansen-Love dir., Ce que la philosophie doit aux femmes, Paris, Robert Laffont, 2024
Le corps est au cœur du féminisme. Les thèmes de son appropriation, dans sa capacité à engendrer, donner du plaisir ou travailler (appropriation par les hommes, la logique d’accumulation du capital, par l’espèce), de sa réappropriation (par les femmes, entendues comme individus ou comme collectif), hantent les travaux même de ces philosophes féministes qui ne s’en font pas un objet explicite de leurs travaux. Mais dans ce texte, il s’agit du corps propre. Les autrices abordées ici traitent non pas du corps-objet, celui qui est livré à la scrutation permanente, au désir, à l’exploitation, à la violence, mais du corps qui est le lieu d’une expérience (et notamment celle de la scrutation, du désir, de l’exploitation et de la violence par autrui), qui façonne et est façonné par un rapport au monde, bref elles parlent de sujets féminins qui sont des sujets incarnés.
Revue biblique 116, 2009
L’affirmation que le sang est la vie semble un principe d’anthropologie, commun à l’Orient ancien. Pourtant, le sang est absent du récit de création humaine en Gn 2,7. L’article vise ainsi, à la lumière des récits anciens (Enûma eliš et Atrahasîs) et de leurs différences, à mettre en valeur l’enjeu théologique qui sous-tend cette absence.
Nouvelles questions féministes , 2021
Rares sont les thématiques qui, comme l’allaitement, ont produit depuis plus d’un siècle autant d’injonctions contradictoires à l’encontre des femmes. L’acte d’allaiter, directement au sein ou en tirant le lait, comme celui de ne pas le faire sont sans exception l’objet d’une évaluation qui, portée sur les mères, vise de fait à les remettre en place en tant que femmes. Elles sont l’objet de nombreux jugements et suspicions : la durée de l’allaitement est trop courte, ou trop longue, quand ce n’est pas la manière d’allaiter qui est sujette à interrogations. Ces reproches sont rarement formulés de manière directe, ils sont généralement implicites, suggérés par un regard, une remarque anodine, mais leur force provient du fait qu’au nom de la protection du nourrisson, ils reproduisent les injonctions en provenance des institutions et des professionnel·le·s de la santé et du social. Ainsi, qu’une femme décide d’allaiter ou de ne pas le faire, elle est redevable d’une explication, qui satisfera les un·e·s et déplaira aux autres. Autrement dit, dans tous les cas, elle le paie chèrement, et ce depuis longtemps déjà.
Revue De Synthese, 1992
Depuis le XVII" siecle, la philosophie modeme du droit est etroitement associee a l'evolution de la philosophie du langage qui, explicitement a partir de Bentham, a foumi les instruments principaux de I'analyse des enonces juridiques et de la critique des theories jusnaturalistes '. Longtemps mis a mal par les diverses versions du positivisme juridique, le droit naturel semble aujourd'hui renaitre de ses cendres en s'appuyant sur Ies theories linguistiques memes qui, dans la tradition positiviste anglo-saxonne, foumissaient les instruments de sa critique. C'est ainsi, par exemple, que les theories des « aetes de langage », issues des travaux de J. L. Austin, qui nourrissaient la philosophie positiviste du droit de H. L. A. Hart, sont convoquees a 1'appui de ce que 1'on pourrait appeler de facon barbare Ie « neo-jusnaturalisme communieationnel » d'un J. Habermas. Ainsi, Ie debat philosophico-juridique continue-t-il d'etre un debat philosophico-linguistique dont l'epicentre est 1'approehe pragmatique du langage, c'est-a-dire celle qui comporte une reference explicite au contexte d'usage et aux conditions d'enonciation des phrases. Je dis « continue» dans la mesure OU e'est bien ce qu'il etait deja largement aux XVII" et XVIII" siecles, Mon propos a done un double objet. Son objet immediat est un aspect eminemment linguistique de la critique rousseauiste de la propriete privee comme « droit naturel», critique decisive s'il est vrai que cette 1. L'hypothese developpee dans cet article a fait l'objet d'une communication Ie 21 mai 1990 dans Ie cadre des seminaires de recherche du C.AE.S.A.R a l'Universite Paris X. Je remercie les chercheurs du C.AE.S.AR de leurs suggestions et objections auxquelles cet article s'est efforce de repondre, Mais rna gratitude va principalement au professeur Philippe Soulez (Universite Paris VIII) qui fut Ie premier lecteur d'un texte largement remanie ensuite pour tenir compte de ses precieuses remarques, ainsi qu'a Michel Rosier (Universite Paris VII) sans qui ce travail n'aurait peut-etre pas ete entrepris.
2009
Parmi tous ces amis, je souhaite en signaler un, qui a considérablement contribué à mes réflexions. Il s'agit de J. Stavo-Debauge. Il est nécessaire également de mentionner le groupe des « widmériens », dont on sait qu'ils gravitent quelque part entre Fribourg et le reste du monde. Ainsi, pour les praticiens de la sociologie inspirée par notre maître : D. Acklin, A. Bovet, J. Hedström, C. Terzi. Et pour la famille (essayez une analyse de catégorisations) : R. Boronat-Widmer, F. Widmer et V. Widmer, H. Peiry. Il me faut à présent rappeler plus succinctement celles et ceux qui ont pris le temps de réfléchir avec moi, me donner un coup de main, le moment venu, ou, tout simplement, me témoigner leur amitié.
2020
Bordeaux Rencontres 6-7 mars 2020 Université Bordeaux-Victoire Café Philosphères Le samovar Librairie La machine à lire Présentation de Notre corps, nous-mêmes, 2020, Editions Hors d'atteinte, par Marie Hermann, éditrice de cette nouvelle version Avec Anne Raulin, du collectif Notre corps, nous-mêmes, 1977, Editions Albin Michel Seules les réponses d'Anne Raulin, éléments écrits de ses réponses orales, sont ici transcrites Partie 1 : Naissances, vie et transmission des deux éditions, animée par Ophélie Rillon Pourriez-vous, chacune, nous expliquer la genèse de chacun de ces ouvrages ? A la fois au regard des luttes féministes des années 1970 et 2010 et à l'échelle des collectifs d'écriture que vous avez créés ? Qui sont les femmes qui ont collaboré à chacun de ces livres ? Comment vous êtes vous rencontrées ? Quelles sont les difficultés auxquelles vous avez été confrontées ? Y a t-il eu un dialogue entre les deux générations d'autrices ? Quel regard portez-vous sur la transmission (ou non) de la mémoire des luttes féministes et de l'ouvrage de 1977 ? Anne Raulin : Bonjour à tout le monde Je vous remercie pour cette invitation qui me permet de participer à la suite de Notre corps, nous-mêmes, nouvelle version de 2020, en évoquant l'histoire de Notre corps, nous-mêmes 1977. Il se trouve que nous n'avons pas pu nous rencontrer avec les autres contributrices à cette version de 1977, et je suis donc dans l'obligation de vous raconter l'histoire à ma manière, de mon point de vue. Cela ne répondra pas entièrement à votre curiosité. J'en suis désolée. J'espère cependant que dans un deuxième temps, nous serons en
Divinatio, 2022
Cet article entend développer une lecture critique du concept phénoménologique de « corps propre » en tant qu'il présuppose, de manière générale, le « primat de l'autonomie ». Selon ce présupposé, mon corps ne serait senti comme tel que dans la mesure où j'en dispose pleinement.
Loin de n'être qu'un symptôme de ce nouvel exotisme de la diversité que nous semblons connaître aujourd'hui, la présence sur scène du corps atypique nous révèle surtout la fragilité et la plasticité des normes qui nous semblent les plus évidentes.
Que ce soit le sang d'un auto-sacrifice pénien ou lingual, que ce soit le sang d'un sacrifice humain par torture, par crucifixion, par extraction du coeur, par démembrement, par la roue ou l'écartèlement, ou bien encore que ce soit le sang d'une guerre qui doit durer longtemps pour liquider les armements en réserve, pour imposer une loi, une exploitation, un dénocide, qui sait quoi. L'Apocalypse est la face cachée de notre espoir d'avoir un avenir de lumière, un avenir qui soit clinquant, sonnant et trébuchant, et il n'en est jamais rien. Les choses vont mieux d'un côté et sont pires sur cent autres fronts. Comme on comprend toutes ces civilisations qui ont toujours frayé avec la fin finale et terminale dans le sang, dans le feu, dans le déluge, dans tout ce que la nature nous réserve avec en plus un peu d'imagination nucléaire faite et produite dans quelque garage mental humain.
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Sciences sociales et santé, 2012
Revue d’histoire de l’enfance « irrégulière », 2019
Textes et documents pour la classe, 2017
Cahiers de recherche sociologique, 2003
VST - Vie sociale et traitements, 2007
Systèmes de pensée en Afrique noire, 1984