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Faire-son-droit, 2019
La Vie des Idées, 2014
La montée d'un ethos contemporain du travail fondé sur l'épanouissement professionnel entre en contradiction avec les conditions concrètes du travail et de l'emploi. D. Méda et P. Vendramin invitent à repenser nos modèles d'organisation du travail, de gouvernance des entreprises et de progrès social. Recensé : Dominique Méda et Patricia Vendramin, Réinventer le travail. Paris, PUF, coll. Le lien social, 2013, 258 p.
Revue économique, 1982
Le travail en question, XVIIIe-XXe siècles
Mots clés : droit de propriété, état de nature, gouvernement, loi de nature, travail Résumé en français Dans ses travaux, John Locke soutient que l'universalité de la raison humaine et l'expérience des sens permettent de découvrir les fondements de la vie morale, sociale et politique. Des fondements qu'il était convenu de rattacher à la loi de nature. Chaque homme a ainsi la tâche de se préserver et de faire le maximum pour préserver le reste de l'humanité. Ces prémisses étant posées, Locke peut nous proposer une théorie originale des droits de propriété. Le fondement des droits de propriété réside dans le travail. C'est en effet le travail qui soustrait les biens communs à l'indivision et qui établit le droit de propriété. Locke ira jusqu'à considérer que le travail crée la valeur, reprenant à son actif, la distinction entre valeur d'usage et valeur d'échange. Si le travail et les droits de propriété sont à l'origine de la société économique, ils ne sont toutefois pas suffisants pour assurer sa préservation et sa stabilité. La croissance de la population et l'usage de la monnaie déstabilisent cette quiétude existentielle. Seule une délégation des pouvoirs politiques et judiciaires à un institution, le gouvernement, permettrait de préserver et de réguler la propriété.
"Ce qui se passe chaque jour et qui revient chaque jour, le banal, le quotidien, l’évident, le commun, l’ordinaire, l’infra-ordinaire, le bruit de fond, l’habituel, comment en rendre compte, comment l’interroger, comment le décrire ? Interroger l’habituel. Mais justement, nous y sommes habitués. Nous ne l’interrogeons pas, il ne nous interroge pas (…) Comment parler de ces choses communes, comment les traquer plutôt (…) Peut-être s’agit-il de fonder enfin notre propre anthropologie : celle qui parlera de nous, qui ira chercher en nous ce que nous avons si longtemps pillé chez les autres. Non plus l’exotique, mais l’endomique. " Perec
Sociologie Du Travail, 2010
Comptes rendus / Sociologie du travail 52 (2010) 409-440 421 Mais cette critique ne doit pas faire oublier la grande qualité de l'ouvrage, riche en exemples empiriques et en discussions critiques. Ambitieux dans le modèle global qu'il présente sur la construction des hiérarchies et des réputations artistiques, il est une lecture incontournable pour celles et ceux qui s'attachent à mieux saisir les processus de construction des carrières des élites sociales, professionnelles, politiques, scientifiques ou artistiques.
Économie et Institutions, 2017
Du travail à la monnaie, essai de perspective sociale de la valeur Économie et institutions, 26 | 2017 Du travail à la monnaie, essai de perspective sociale de la valeur Économie et institutions, 26 | 2017 Du travail à la monnaie, essai de perspective sociale de la valeur Économie et institutions, 26 | 2017
2005
Aujourd'hui de nombreux questionnements se posent quant a l'approche des representations symboliques et des valeurs propres aux cadres. A l'evidence, ils concernent l'univers du travail ou de l'emploi. Le statut du groupe dans l'entreprise, les nouveaux modes de professionnalisation qui regissent a present de nombreuses fonctions de cadres, le rapport qui les lie a l'entreprise, ont pu contribuer a redefinir l'univers des representations du groupe. Mais a cause meme de la segmentation des activites sociales qui constitue l'un des traits marquants de l'evolution des societes contemporaines comme celle du groupe de cadres, ces nouveaux questionnements s'appliquent aussi a d'autres registres que l'on ne saurait forcement reduire a l'univers du travail. La journee d'etude organisee par le GDR CADRES (Unite CNRS 2334) se propose ainsi d'aborder l'etat des questions qui se posent dans le domaine des representations et des...
Économie rurale, 2006
Document de travail pour le Centre d'étude de l'emploi, 2008
RESUME L'examen des données françaises et européennes montre que les Français entretiennent un rapport singulier au travail. Plus encore que les autres Européens, les Français déclarent en effet que le travail est très important dans leur vie, mais, plus que les autres, ils souhaitent que le travail prenne moins de place dans leur vie. Comment expliquer ce paradoxe ? L'objectif premier de ce travail est de comprendre la diversité des perceptions en Europe et de proposer des interprétations qui permettraient d'avancer dans la résolution de ce paradoxe. L'originalité de ce travail provient en partie de la confrontation des résultats des diverses enquêtes françaises et internationales sur ces questions, qui restent aujourd'hui épars et peu diffusés. Dans un premier temps, nous analysons les déterminants de l'importance accordée au travail et les sens que peut revêtir cette notion. Deux hypothèses sont mobilisées pour expliquer les réponses des Français : d'une part, le taux de chômage élevé, la prégnance de l'emploi précaire et un fort sentiment d'insécurité de l'emploi ; d'autre part, les attentes plus fortes à l'égard de l'intérêt du travail. Les Français se distinguent en effet par des attentes de réalisation dans le travail plus intenses que celles de leurs voisins européens. Dans une seconde partie, nous tentons de comprendre pourquoi les Français considèrent que ce serait une bonne chose que le travail occupe une place moins grande dans leur vie. Cette situation peut s'expliquer par la moindre qualité des relations sociales en France ou par des conditions de travail et d'emploi dégradées, mais aussi par le souci des individus de consacrer plus de temps à leur vie personnelle et surtout de mieux concilier leur vie professionnelle et leur vie familiale. Les Français sont d'ailleurs ceux qui déclarent le plus souvent éprouver des difficultés de conciliation, et des tensions entre les deux sphères. Nous soulignons également, tout au long de l'article, que les réponses moyennes des pays ne doivent pas occulter la grande diversité des opinions, liées notamment à la catégorie socioprofessionnelle et à la situation familiale. Mots-clefs : comparaisons européennes, place du travail dans la vie et dans l'identité, attentes à l'égard du travail et de l'emploi, satisfaction vis-à-vis du travail et de l'emploi, évolution des valeurs, conciliation entre le travail et les autres sphères.
2015
La souffrance est un sujet de plus en plus abordé dans notre société et une réalité connue de tous. Particulièrement dans le milieu chrétien, l’on se demande si souffrir a un sens, dans la mesure où on se voue à un Dieu qui est supposé nous apporter assistance et nous préserver de tout mal. L’histoire de Job pose justement cette situation décriée du juste qui souffre malgré sa dévotion à Dieu. La présente étude a pour but de nous aider à mieux comprendre la souffrance de Job et par conséquent nous aider à appréhender la nôtre pour savoir comment nous orienter.
Àtravers une observation menée dans le cadre d’une recherche-action (RA), nous cherchons à rendre compte de l’appropriation de la QVT par les enseignants d’un lycée parisien. Une controverse a eu lieu, dans le cadre de l’émergence d’un collectif de travail. Souple, informel mais s’appuyant sur la section syndicale locale, ce collectif a permis la confrontation publique des subjectivités et de l’activité individuelle, permettant aux individus de s’approprier leur travail en mettant en débat les critères de son évaluation. La QVT est ici à la fois le produit et la fabrique d’une forme de joie au travail. La fonction jouée par la section syndicale, mêlant action syndicale traditionnelle et réinvention locale de la pratique syndicale, interroge le rapport du syndicalisme, à travers la question de la QVT, à la subjectivité de ceux qu’il est censé représenter
2016
Cet article revient d’abord sur l’histoire longue du travail, en montrant comment la notion de travail s’est enrichie de nouvelles significations au cours des siecles. Il analyse ensuite l'importance que les Europeens accordent au travail et s’attache a decrire les consequences sur le travail et l’emploi du discours actuellement en vogue, selon lequel la revolution technologique en cours serait porteuse de transformations radicales. Le document examine ensuite l'avenir du travail dans les decennies a venir a la lumiere de trois grands scenarios qui sont en concurrence pour decrire l’avenir du travail dans les decennies a venir. Les consequences du premier scenario, intitule «demantelement du droit du travail» sont examinees. La validite du deuxieme scenario, le scenario de la «revolution technologique» qui annonce la fin de l’emploi due a l’automatisation est ensuite interrogee. Le troisieme scenario – celui de la reconversion ecologique – qui semble a la fois le plus apte a...
Vos travaux sur le rapport au travail montrent que le travail est toujours une valeur importante et signifiante pour la population active, mais qu’il y a néanmoins un grand désenchantement à l’égard du monde du travail ? Pourquoi une telle attitude ? Je vois trois grandes raisons à cela. D’abord, la population active en Amérique du Nord ne se fait plus d’illusions : elle considère que la croissance continue est chose du passé ; les récessions successives et l’incertitude professionnelle, choses du présent. L’horizon est sombre. En un mot vous dira un salarié : « Les belles années sont derrière nous. » Le beau rêve d’une société des loisirs est aussi chose du passé. En fait, tout le monde se rend à l’évidence : la société des loisirs soutenue par les révolutions techniques fut une belle utopie.
Insaniyat / إنسانيات, 1997
Etrange destin que celui des concepts de « valeur-travail » et de « surtravail ». Comparé au tournant du siècle passé, notre siècle semble s'achever par une absolue rupture quant à leur appréciation. De pseudo-concepts, de faillite théorique, de simples appendices à une célèbre « agitation politique », ils seraient devenus des vérités mathématiquement construites. Rupture d'autant plus absolue que : 1)-elle ne pourrait se faire sans impliquer une radicalisation de la question du rapport de l'ordre du monde à l'ordre social et ce qu'il comporte de hasard, de subjectivité et de métaphysique ; 2)-c'est au nom de cette même rigueur mathématique dont l'absence semblait tellement la caractériser, qu'aujourd'hui la théorie en question semble triompher. (I) Sitôt Le livre III du Capital paru, A. LORIA s'insurge : « At on jamais vu une si parfaite réduction à l'absurde, une plus grande faillite théorique ? At on jamais commis suicide scientifique avec plus de pompe et de solennité ? ». « Mais se préoccuper d'une valeur à laquelle les marchandises ne sont jamais vendus ni ne peuvent jamais l'être (...) aucun économiste ayant un grain d'intelligence ne l'a fait ni ne le fera jamais » 1. PARETO poursuit : « Eh ! grands dieux ! pourquoi ne nous en avait-il pas averti ? demain je publierai un livre où je dirai que l'éléphant est un poisson. On discutera beaucoup làdessus, et après quelques années, je publierai un IIIème volume où le lecteur apprendra que j'appelle l'éléphant le thon et vice-versa » 2. Quant à BÖHM-BAWERK, il déclare « Je n'y puis rien, je ne vois ni éclaircissements ni résolution d'une contradiction, mais bien la contradiction elle même mise à nu. Le troisième volume de MARX contredit le premier ». Plus concrètement : 1)-la valeur comme le prix étant des rapports d'échange, l'idée d'une valeur totale, ou d'un prix total, ne peut avoir de sens ; 2)-la quantité de travail restant inchangée, une variation de la composition organique ou de rotation du capital fait varier le prix-ce qui pourrait prouver que la quantité de travail n'est pas le seul déterminant des prix ; 3)-pour que la Valeur-travail, prix et surtravail : notes sur un débat Insaniyat / 2013 | 1 إﻧﺴﺎﻧﻴﺎت,
Esprit, 2011
Pour vivre heureux, il faut forcément avoir quelque chose à faire, mais pas quelque chose de trop facile Primo Lévi 1 La chose semble entendue depuis la nuit des temps : le travail est une peine, le travail nuit à la santé, le travail fait mal ! Rien de neuf à le redire, si ce n'est pour signaler que le travail aujourd'hui ne fait pas le même mal qu'hier. Bien faire et même mal faire son travail fait mal, et pourtant ne pas avoir de travail est pire. Le travail, son travail, du travail,… le même mot, chaque fois un sens différent : la tâche, l'activité, l'emploi, et même plus car sont mêlés le travail et le fruit du travail et qu'en plus la même tâche peut être, selon la situation, un bon travail, un boulot dont on se débarrasse, ou une épreuve qui vous gâche la vie. Il y a pourtant une raison forte à ne pas trop dissocier ces sens : la désignation d'un rapport particulier de l'homme à la nature qui en mêle toutes les dimensions psychique, technique, économique et sociale et se détruirait d'en oublier une. Puissance de transformation de la matière, qui organisée démultiplie sa capacité, source de bien-être lorsque est reconnu l'apport de celui qui y participe, le travail est fondamentalement une activité collective, c'est pourquoi il est essentiel, mais c'est aussi pourquoi il pose problème quand sa valeur ne coule plus d'évidence. Ces dernières années on s'est surtout arrêté sur ses facettes noires, comme si la fin des hymnes au progrès avait tari sa valeur positive et qu'il n'était plus de libération à espérer que de sa réduction ; comment alors retrouver ses facettes positives, les liens qu'il crée, le plaisir qu'il peut procurer, sans se résigner à ne pouvoir qu'en améliorer les conditions d'exercice, de travail, d'emploi et de salaire, ou qu'en réduire la durée ? Ces facettes noires ne sont pas inhérentes à l'activité de travail. Elles sont les ratés d'un apprentissage en cours, largement inachevé, celui d'un nouveau régime de productivité du travail humain valorisant l'implication individuelle des salariés dans les finalités et la réussite de leur travail. Elles relèvent plus d'une transition que de la révélation d'un nouvel état stable 2. Jusqu'alors cette implication ne semblait productive que pour des travailleurs autonomes, artisans ou professions libérales ou pour des salariés cadres ou experts. Aujourd'hui, une telle
2012
HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of scientific research documents, whether they are published or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers. L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés. Une analyse socio-cognitive de l’impact de l’actionnariat salarié sur la création de valeur des entreprises françaises cotées Violeta Moskalu
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