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Texte de la communication présentée pendant la journée d'études « Les représentations de la famille dans l'écriture poétique-Aix-Marseille Université, Campus d'Aix-en-Provence, 10 Avril 2019. Le but de cette communication est d'étudier s'il y a la possibilité de définir des particularités de la représentation poétique ou, plus simplement, s'il y a des choses que seulement la modalité poétique peut représenter, en parlant de la famille. Pour le faire, on se concentrerai sur un livre de poésie, "Disturbi del sistema binario" [Dérangements du système binaire], du poète italien Valerio Magrelli, sorti en 2006.
Revue italienne d’études françaises, 2011
Je remercie Jean-Max Colard d'avoir relu avec moi mes traductions, en m'aidant à les assouplir, les alléger. Che passando in un giorno di cattivo inverno mentre corri a casa per il campo ormai buio dei Miracoli con la coda dell'occhio vedi dentro il portale di marmo della chiesa nel punto più vicino alla parete il più caldo il più interno il più al riparo un colombo che è andato lì a morire con la testa nascosta sotto l'ala come un cucciolo come la tua gatta Seuils poétiques. Held, Magrelli, Sacerdoti Revue italienne d'études françaises, 1 | 2011
Genesis, 2019
Abstracts : Français - English - Italiano La correspondance des frères Verri permet de suivre pendant trente ans (1766-1797) l’élaboration des principales œuvres économiques et philosophiques de Pietro et le mûrissement des goûts littéraires d’Alessandro au gré de multiples expérimentations de styles et de genres. Le premier vit à Milan, le second réside à Rome : tous deux développent, à travers leur correspondance hebdomadaire, une pratique collaborative de l’écriture. Brouillons et manuscrits transitent par voie postale pour être discutés et annotés, le texte prenant forme au fil de ces échanges. Mais l’écriture épistolaire des frères Verri n’a pas, en matière de genèse littéraire, qu’une fonction productrice : les jugements exprimés ne témoignent pas toujours d’une capacité de l’interlocuteur à saisir et déchiffrer l’œuvre et ses enjeux. Avec le temps, s’usent l’amitié fraternelle et ses promesses initiales (stimuler l’autre, être son censeur impartial), à mesure que deux styles s’affirment et que se creuse le clivage idéologique dans les années de la Révolution. The correspondence of the Verri brothers makes it possible to follow the evolution, throughout thirty years (1766-1797), of the development of the most important economic and political works of Pietro, together with the development of Alessandro’s literary taste through many experimentations with styles and genres. The first lived in Milan; the second in Rome: by their weekly correspondence, they developed a collaborative writing. Drafts and manuscripts are sent by post and are discussed and annotated, the text being shaped throughout these exchanges. But the correspondence of the Verri brothers does not only have, with regards to literary genetics, a productive function: the expressed opinions do not always reveal the counterpart’s ability to understand the work and its issues. Over time, brotherly friendship vanishes and so does the initial commitment (to encourage the other, to be an unbiased censor), as two different styles are developed, and the ideological gap becomes wider in the years of Revolution. La corrispondenza tra i fratelli Verri permette di seguire, nell’arco di trent’anni (1766-1797), l’elaborazione delle principali opere economiche e filosofiche di Pietro e la maturazione dei gusti letterari di Alessandro attraverso varie sperimentazioni di stili e di generi. Il primo vive a Milano, il secondo a Roma: entrambi sviluppano, tramite la corrispondenza settimanale, una pratica collaborativa della scrittura. Abbozzi e manoscritti circolano a mezzo posta per essere discussi e annotati, e il testo prende progressivamente forma attraverso questi scambi. Ma, dal punto di vista della genesi letteraria, la scrittura epistolare dei fratelli Verri non ha soltanto una funzione produttiva: i giudizi espressi non sempre testimoniano della capacità, da parte dell’interlocutore, di comprendere l’opera e di coglierne la posta in gioco. Con il passare del tempo l’amicizia fraterna si affievolisce e le sue iniziali promesse (stimolare l’altro, essere il suo censore imparziale) vengono meno, via via che due stili distinti si affermano e che si approfondisce il divario ideologico negli anni della Rivoluzione.
M. Residori, H. Tropé, D. Boillet, M.M. Fragonard (eds), Vies d'écrivains, vies d'artistes (Espagne, France, Italie, XV-XVIII siècles), Paris, PSN, 2014, pp. 225-244 , 2014
Après avoir retracé brièvement l’histoire de la Casa Buonarroti de Florence, maison familiale devenue une sorte de temple domestique à la gloire de Michel-Ange, et présenté Michelangelo Buonarroti il Giovane (1568-1646), le descendant de l’artiste qui prit l’initiative de cette transformation, cet article s’intéresse plus particulièrement à la Galleria, pièce d’apparat dont la riche décoration peinte et sculptée dessine une véritable vie en images de l’artiste. Cette intention biographique est surtout évidente dans le cycle des Storie, dix grandes toiles réalisées par les meilleurs peintres florentins de l’époque et mettant en scène Michel-Ange aux côtés des princes et des papes pour lesquels il travailla. Dans ces images, l’exaltation du prestige social de l’artiste va de pair avec une censure qui frappe aussi bien les aspects manuels de son métier que le côté « saturnien » de sa personnalité, jugés sans doute incompatibles avec un idéal s’inspirant du modèle aristocratique. Dans ce contexte, la toile évoquant l’activité poétique de Michel-Ange – due à la collaboration entre Cristofano Allori et Zanobi Rosi et première œuvre connue traitant ce sujet – constitue une exception remarquable : en plus de souligner l’association étroite entre inspiration et mélancolie, en effet, elle emprunte aux Rime de l’artiste les symboles de ce sentiment de vanitas qui hante toute œuvre humaine. Tiraillée entre sociabilité prestigieuse et solitude créatrice, entre indépendance et soumission politique, l’image de Michel-Ange que construit la Galleria fait ainsi apparaître les tensions qui parcourent l’élaboration d’un nouveau modèle intellectuel dans l’Italie du XVIIe siècle.
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Études françaises, 1993
Un paradoxe fonde l'écriture valéryenne. Qu'on le saisisse sous l'angle d'une psychologie singulière-qui imprègne constamment le texte-ou qu'on l'envisage au niveau du métatexte sur les enjeux de l'écrit, ce paradoxe est bien partout repérable et constamment déclaré central par le poète lui-même. Il témoigne que, sous l'unité apparente de l'être, l'UN exige la clarté et s'efforce au construire (à l'édification de l'oeuvre comme à l'illusion du Livre) ; tandis que l'AUTRE à l'opposé, ne vit que de réserves et fait de !'«inachèvement» l'absolue condition-plus encore que le critère-de toute création langagière. Parmi la multitude d'exemples ici possibles, on empruntera au Cahier XIV (193O) 1 le très éclairant constat, selon l'image d'un «sol» clivé et d'un écart en lui creusé, de la contradiction au sein même du sujet écrivant. Maîtrise et passivité, spiritualité et sensibilité s'y trouvent irréductiblement confrontées en tant qu'antagonismes rédhibitoires, pour un ego scriptor qui se reconnaît ainsi fondamentalement divisé dans et par l'acte même de son énonciation : Mon idée la plus «première», le sol de ma volonté fut sans doute une contradiction-entre le sentiment intense de me 1. Nos citations sont faites à partir des OEuvres complètes de Valéry, notées OE-l ou 2 (suivi de la pagination) : Éditions Gallimard, Paris, 1957 et 1960. Et pour les Cahiers, à partir de l'édition photocopiée du CNRS en 29 tomes, notées alors par la tomaison en chiffres romains (suivie de la pagination
2006
On ne pourra pas, dans le cadre de cet article, s'intéresser à tous les témoignages traitant de l'application avec laquelle les historiens et les juristes de la Lombardie ont retracé l'évolution du droit ou plus spécifiquement de leur droit, tel qu'il était pratiqué dans la vie quotidienne. Notre intention est seulement de reconstruire une période particulièrement importante en Italie, où l'utilisation de la perspective historique et juridique, coïncidant avec l'attention portée aux aspects économiques et socio-politiques des États italiens, confère à l'histoire du droit une fonction précieuse d'intérêt général. Gabriel Verri 1 , sénateur lombard père des plus renommés Pierre 2 et Alexandre, amis-ennemis de César Beccaria 3 , animateurs du « caffé », et représentants Professeur à l'Université de Milan. 1 À propos de l'auteur on peut lire les pages de U. PETRONIO, « Produzione e diffusione non universitaria della cultura giuridica a Milano agli inizi del Settecento. Il caso di Gabriele Verri »,
Linguistica Antverpiensia, New Series – Themes in Translation Studies
French poetry translation was a very enriching activity for the Italian poet Giorgio Caproni. In fact, rewriting the texts of other authors contributed to fulfil his poetic creation. The funds we have consulted contain some quite rich genetic dossiers useful to understand the translator’s methods and perspectives of work. In this paper, we analyze the preliminary texts of the translation of a poem by André Frénaud, "Passage of the Visitation", in order to retrace the steps of translation work and to point out the contribution of this work to personal translator’s poetic writing.
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2013
La lecture des écrits d'un voyageur du XVI e siècle implique une double distance : la distance temporelle entre le voyageur et nous, qui le lisons aujourd'hui, et la distance, géographique et donc aussi culturelle, dont le voyageur rendait compte pour ses lecteurs contemporains. Dans le cas du voyageur, bien oublié, qui fait l'objet de ces pages, Giorgio del Giglio « Pannilini » (1507 ?-1579 ?), cette distance géographique n'est pas le seul écart qui le séparait de ses lecteurs. D'origine incertaine, probablement issu d'une famille marrane exilée en Italie à la fin du XV e siècle, Giorgio a exercé de multiples activités, la plupart liées au renseignement, et navigué aux marges de la Méditerranée chrétienne, tantôt côté turc, tantôt côté chrétien et, de ce côté-ci, tantôt au service de Florence, tantôt au service du pape, tantôt au service de l'Espagne. Il a embrassé par deux fois la religion musulmane et est revenu par deux fois dans le giron de l'Église, non sans être tenté par le calvinisme. Son nom varie au cours des années 1550-1560 : il signe Giorgio del Giglio, puis Pannilini, puis De Franceschi Pannilini, usurpant des noms de famille siennois respectables. L'écart de Giorgio del Giglio par rapport à ses contemporains de la péninsule italienne est à la fois son problème et le moyen qu'il a choisi pour le résoudre. Le but de l'écriture de ses volumineux manuscrits est en effet, on le verra, de réduire sa propre étrangeté à la société chrétienne dans laquelle il cherche une place et, en même temps, seule cette étrangeté, seule sa connaissance intime du monde turc, sa « perizia nelle cose de' Turchi », grâce à ses séjours prolongés au milieu d'eux et à son identité trouble de renégat, lui assurent l'oreille de protecteurs et donc les moyens de vivre dans cette société italienne de la deuxième moitié du XVI e siècle. D'où une tension constante dans son écriture entre le distant et le familier. Le distant est ramené au familier ou doit permettre de rêver une transformation du familier. L'« estrangement » est ainsi une notion très pertinente pour appréhender la distance de Giorgio à ceux qu'il voudrait ses compatriotes. Mais elle est tout aussi utile à l'historien pour appréhender les textes que Giorgio produit ; des textes qui, au premier Résumé La notion d'« estrangement » trouve un écho particulier dans l'étude des écrits des voyageurs. Surtout quand, comme dans le cas de Giorgio del Giglio (1507 ?-1579 ?), ces écrits devaient à la fois rendre familier à ses lecteurs, Italiens et catholiques, les contrées décrites, mais aussi chercher à réduire la distance qui le séparait d'eux. En effet, d'origine marrane probablement, plusieurs fois converti à l'Islam et tenté par le calvinisme, Giorgio écrit pour trouver sa place dans l'Italie de la deuxième moitié du XVI e siècle où ses convictions iréniques ne sont plus guère de saison. Mots-clés Récits de voyages, XVI e siècle, Italie, Méditerranée, frontières religieuses et culturelles.
Lettere italiane, 2018
At times it is assumed that neoclassicism aspires to the regularity of lines and to the brightness of figures as if these were solely based on the equivalence of light and beauty. However, instead of shying away from or fear shadows, European neoclassicism has sometimes embraced them in its figurative system. The revaluation of the night acquires a creative function from Piranesi to Hubert Robert. In Italy, Alessandro Verri brings together the cult of classical beauty and nocturnal sceneries in his novels Le Avventure di Saffo (1782) and Le Notti romane (1792-1804), the writing of which reflects the antiquarian culture of the time and is influenced by the apologetics of Catholicism. This essay intends to trace the contours of Verri’s experimental neoclassicism in his mature work, and situate it in the context of the history of literature and the fne arts in Italy and Europe between the 18th and 19th century. Il neoclassicismo è talvolta assunto come un’aspirazione alla regolarità delle linee e alla chiarezza della figura, come se fossero basate unicamente sull’equivalenza tra luce e bellezza. Tuttavia, lungi dal fuggire o dal temere le ombre, il neoclassicismo europeo le ha, in alcuni casi, accolte nel suo sistema figurativo. La rivalutazione della notte diviene una funzione creativa da Piranesi a Hubert Robert. In Italia, Alessandro Verri unisce il culto della bellezza classica e le scenografie notturne nei suoi romanzi Le Avventure di Saffo (1782) e Le Notti romane (1792-1804), la cui scrittura riflette la cultura antiquaria del tempo ed è influenzata dall’apologetica cattolica. Questo saggio intende tracciare i contorni del neoclassicismo sperimentale di Verri nelle sue opere mature, collocandolo nel contesto dello sviluppo di letteratura e Belle Arti in Italia e in Europa tra il XVIII e il XIX secolo.
Cette étude s’attache à l’interprétation de la ballade Perch’i’ no spero di tornar giammai de Guido Cavalcanti, tout en essayant de l’intégrer dans l’ensemble des vers du poète florentin. Ce poème, apparemment atypique par rapport aux choix opérés par Cavalcanti dans son corpus lyrique, représente en réalité une véritable summa idéologique et poétique que le poète construit comme un testament : à travers cette ballade le poète semble effectivement prendre congé de sa propre poésie et il confie au poème lui-même ses volontés ultimes. L’étude de cas de Perch’i’ no spero s’efforce enfin de comprendre si la ballade ne pourrait pas offrir des pistes pour mieux déchiffrer le rôle culturel joué par Cavalcanti à son époque.
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Cahiers Erta n°19, 2019
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2008
Rassegna europea di letteratura italiana, n° 37, pp. 97-111., 2011
Quebec Francais, 2014
Studi e testi tardoantichi, 2020
Revue Mabillon, n.s., 28 (t. 89), 2017, p. 274-278., 2017
Rivista di Letterature moderne e comparate, 4/2011, pp. 391-418., 2011
Filologie medievali e moderne, 2018
Deux siècles de malédiction littéraire
La Revolution Francaise Cahiers De L Institut D Histoire De La Revolution Francaise, 2014
Recherches en danse (revue en ligne), 2017
Études françaises, 2000