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2018, Sélections bibliographiques
Cette sélection bibliographique est un compte rendu du numéro 23 de la revue Oasis. Fondazione Internazionale Oasis (dir.) (2016), Le Coran et ses gardiens, Marsilio Editori spa. Ce numéro a pour objectif de faire un état des lieux du rapport des musulmans au Coran. Grâce à l’apport d’auteurs issus de diverses disciplines -, anthropologues, juristes, historiens, islamologues, etc. -, le dossier met en évidence la pluralité des approches en termes d’exégèse coranique en l’inscrivant dans une perspective historique et en donnant des clés pour en comprendre la complexité tout en proposant des pistes pour une lecture contemporaine adaptée. Auteure : Naïma El'Makrini.
Langues, religion et modernité dans l'espace musulman Première partie -Langues, religion et modernité dans l'espace musulman Pourquoi un numéro consacré à la question du rapport entre langues, religion et modernité dans l'espace musulman ? CATHERINE MILLER ET NILOOFAR HAERI p. 13-24
Oriens Christianus n°95, 2011, pp. 247-270
"Critical notice of : The Qur'ān inContext. Historical and Literary Investigations into the Qur'ānic Milieu, edited by Angelika Neuwirth, Nicolai Sinai, and Michael Marx,Leiden, Boston:Brill (TextandStudiesontheQurɛān6), 2010, 864pp."
Ces dernières années, les recherches concernant l'histoire textuelle et rédactionnelle du Coran sont en pleine révolution. Bien que les résultats ne soient connus que par un cercle restreint de spécialistes, il est inévitable que, dans un avenir assez proche, le public cultivé tant musulman que chrétien ou autre en soit averti. Les réactions risquent d'être vives et pourraient peser gravement sur les relations interreligieuses. Il s'impose donc que théologiens et ecclésiastiques soient informés ou au moins conscients du problème.
2019
Vol. 1: Etudes sur le contexte et la genèse du Coran Vol. 2a : Commentaire et analyse du texte coranique. Sourates 1 à 26 Vol. 2b : Commentaire et analyse du texte coranique. Sourates 27 à 114
Le Coran en question? Prélude Il n'y a pas meilleur sujet pour un journaliste, un écrivain, un penseur ou un chercheur inconnu et galérant au fond d'un bureau d'un centre universitaire ou un autre de recherches, que de sortir un livre ou d'accoucher d'un article ayant trait à l'Islam et ses composantes, aux musulmans ou à leur patrimoine. Publicité, "notoriété" et diffusion assurées. Non que la plupart du milliard de musulmans vont courir acheter ou lire le livre. Beaucoup d'entre eux en sont incapables même s'ils le désirent. Si le livre "fait l'apologie", d'une manière ou d'une autre, de la catégorie dont nous parlons, il sera peut-être diffusé dans l'espace géographique concerné et différentes traductions verront vite le jour. Si, au contraire, le livre est d'une autre musique, il ne sera pas diffusé dans leurs pays ou tout simplement sera interdit de circulation pour laisser la voie à d'autres publications plus charnelles. Dans ce cas, un phénomène extraordinaire se produit chez les musulmans. D'abord, il y aura certainement un "mufti" ici ou là, qui veut lui aussi sortir de l'anonymat, pour produire, vite fait, une "fatwa". Cette "fatwa" varie selon les échos ou le compte rendu arrivé au "mufti" puisque celui-ci n'a pas lu le livre dans la majorité des cas. soit qu'il ignore la langue originale du produit, soit qu'il ne veut pas le lire. "Fatwa" annoncée, boule de neige désamorcée! Certains s'en réjouissent. Pourtant c'est une erreur monumentale de certains "muftis". On n'ignore pas que des énergumènes de toutes les confessions attendent avec impatience une "loi" rabbinique, une "fatwa islamique", un "ordre ecclésiastique" ou un "décret bouddhiste" pour perpétrer un crime "au nom de sa religion". Nous condamnons pareil crime. Reste donc que "le portable arabe" fonctionnera à merveille: critiques, palabres, intimidations, "études", assemblées même… donneront à l'auteur une audience et une "notoriété" qu'il ne mérite pas le plus souvent. L'auteur est arrivé à son but, même si l'espace géographique musulman est exceptionnellement pris en compte par les éditeurs occidentaux. Directement, ou indirectement, ses tes savants juifs ou judéo-chrétiens ou les musulmans de leur espèce aient quelque chose de nouveau à propos du Coran. Si. Quoi? Chorale en Ut : «On s'est plaint très souvent, comparativement, du retard de la pensée scientifique, historique, anthropologique, linguistique, appliquée aux textes et aux institutions islamiques», pianotait, déjà, Constant Hames dans «Archives de Sciences Sociales des Religions 108-29, OCTOBRE-DECEMBRE 1999». «La critique historique du texte coranique a pris un retard d´un siècle et demi par rapport aux travaux qui ont exposé les textes bibliques à la lumière de l´histoire humaine», tambourine le tunisien Mondher Sfar dans son «petit» livre «Le Coran est-il authentique? (Editions Sfar, 2000)». «Contrairement au judaïsme et au christianisme, l'islam n'a pas encore été soumis à la critique historique et scientifique. Cette approche, récente, se fait dans la douleur» vocifère (Sciences & Avenir/janvier 2003). Interlude : Ce ne sont là que quelques morceaux choisis de "Musique aux coeurs" d'une symphonie sentimentale litanique si longtemps jouée par l'Orchestre Philharmonique Mondial lors d'une décennie. On notera, pour cette reprise saisonnière, que le "pianiste" Constant Hamès a joué l'ouverture en 1999, le "1 er tambour" Monder Sfar l'enchaînement, en 2000, le "flûtiste" Xavier Ternisien, le crescendo en 2001 et le "baryton" Sciences & Avenir, l'attaque en 2003. On remarquera, en passant, que les dates des publications citées englobent l'embrasement de la Palestine contre l'occupation
Discusses the apocalyptic features of the Qur'an
MRAIZIKA FLORENCE
Les derniers šāhid (témoins) de la composition du culte islamique 1 Mraizika Florence (EPHE, doctorante Histoire : textes, documents) PARTIE 2 Le corpus coranique, dans ses versions actuelles ou anciennes, contient-il des stigmates d'une intervention politique concernant la genèse du culte islamique ? Le témoignage des anciens codex est primordial puisque leurs folios sont les seuls témoins, les seuls šāhid d'époque ! Dans une première partie, nous avons montré, en groupant bon nombre de faits discontinus, que la sphère politique, elle-même discontinue avait été ostensiblement aux premières loges lors de la recension et de la composition coraniques : c'est elle qui, simultanément à cette compilation de folios, avait organisé le culte islamique dans sa variante hiérosolymitaine (omeyyade) puis mecquoise (abbasside). Hormis ces deux témoignages sur le culte, l'un inscrit dans les méandres des lignes multicolores des parchemins d'époque et l'autre tapis dans les gestes et les « pierres » 2 sacrés du culte, nous avons les « narratifs» islamiques et les disparates récits de contemporains des faits. 3 Ainsi, selon les récits de la tradition, Umar, aux commandes de processus de collections coraniques a aussi donné son nom à une porte et à une mosquée de Jérusalem, il aurait, de surcroît, occupé le mihrab de David pour y légiférer. 4 Mu'awiya, dont les documents officiels comportaient une croix (Document 1), avait élu, pour lieu d'allégeance, l'esplanade du Temple et pour lieu de prière, le Mont des Oliviers, Gethsémani. 5 Uthman, illustre pour son activisme dans la destruction des codex d'Hafsa, avait choisi le titre judéo-chrétien de faruq (sauveur) lors de son entrée à Jérusalem sur un âne. Ainsi, la double activité du pouvoir sur le corpus sacré et sur le culte qui s'y lit, n'est donc niée, ni des « récits » ni des « pierres ». Document 1 : Inscription Grec du bain (hamam), Hamman Gadara., au nom du Calife Muawiya (radi Allah anhu). The early history of islam. The hiddens origins of islam. Heinz Ohlig et Gert Puin.
2019
Nous visons, a travers cet article, a mettre en evidence les enjeux du rapport existant entre le choix conscient d'une lecture bien determinee des textes sacres et les pouvoirs politiques en place. Nous montrerons comment ce choix, qui est totalement ideologique dans un espace non encore entierement secularise, constitue un prejuge fondamental faconnant l'interpretation du texte sacre. Ainsi, l'interpretation du texte religieux, Coran et hadiths, devient-elle une production d'un savoir mis au service des pouvoirs etablis. Elle se veut une communication bien controlee par les instances religieuses instituees comme des autorites a part entiere. Ces appareils ideologiques officiels ont la mission claire de legitimer le systeme politique en place. Nous souhaitons, dans la meme perspective, examiner exemples a l'appui, comment la diversite des rites et des dogmes est plutot une orientation doctrinale canalisee, qu'une question de verite dont on s'ecarte parfoi...
Acta Orientalia Belgica. Subsidia, 2004
Pas mal de gens mal informés, musulmans ou non, croient que le Coran n'existe que sous une seule forme. Ce n'est pourtant pas le cas : la situation a été, et est encore, bien plus complexe. L`histoire de la mise par écrit du texte coranique est incertaine ; les informations disponibles sur le sujet sont parfois contradictoires. Mais elles s'accordent sur le fait que le troisième calife, 'Utmãn, fit réaliser une version officielle qu'il diffusa dans le monde musulman d'alors. Certaines autres versions sont toujours connues et acceptées de nos jours.
Remplacer la confrontation par le dialogue a été le choix d’Ibn Khaldoun quand, aux portes de Damas, en 1401, il allait jusqu’à faire l’éloge de Tamerlan. Dans un grand instant de l’histoire de la pensée, Ibn Khaldoun illustrait comment le dialogue avec un envahisseur sanguinaire ne signifie pas une souscription à la cruauté de ses crimes. La stratégie d’Ibn Khaldoun est, au contraire, susceptible d’amener le dictateur à raisonner ; ce qui limite les dégâts qu’il pourrait faire. La disposition de l’esprit proposée par Ibn Khaldoun doit imprégner les Arabes d’aujourd’hui : ils doivent dialoguer avec leurs amis ou avec les membres de leur famille qui ne partagent pas la même opinion que la leur. Tel est, me semble-t-il, l’enseignement proposé par l’étude intitulée « La marche sur Damas : Tamerlan et Ibn Khaldoun par Adib Gabriel Hathout».
Contribution au Numéro spécial de la revue L’Ouest saharien « Regards sur le patrimoine », no.15. Dir. Olivier Schinz. Titre : « Diffusions livresques autour du Coran dans le Maroc contemporain. Librairie et édition ». , 2021
Depuis les attentats de 2003, un islam marocain est en plein développement et le Coran y a une place de choix. Nous nous demanderons comment l'édition marocaine et les librairies de Fès et de Rabat, témoignent de l'offre et de la demande locale et nationale en sciences coraniques, tout en s'insérant dans la culture globale du monde arabo-musulman aujourd'hui. Cet article traite successivement des distinctions existantes entre les politiques d'édition officielle, universitaire et culturelle, puis entre les différents types d'ouvrages promus en librairies à Fès et à Rabat.
2019
A paraître -Juillet 2019 Revue « Faire de l'histoire religieuse » « Une situation de conflit semble prévaloir entre une exégèse qui se veut scientifique (donc sans rapport aucun avec une confession de foi quelconque) et l'exégèse que nous présumons dans la prédication et dans la théologie 1 . »
Ces dernières années, les recherches concernant l'histoire textuelle et rédactionnelle du Coran sont en pleine révolution. Bien que les résultats ne soient connus que par un cercle restreint de spécialistes, il est inévitable que, dans un avenir assez proche, le public cultivé tant musulman que chrétien ou autre en soit averti. Les réactions risquent d'être vives et pourraient peser gravement sur les relations interreligieuses. Il s'impose donc que théologiens et ecclésiastiques soient informés ou au moins conscients du problème.
Une vue synthétique sur les différentes approches du Coran : tradition, polémistes chrétiens et recherche académique
Sous l’impulsion de travaux novateurs, la recherche sur le Coran connaît depuis deux décennies un profond bouleversement. L’élargissement notable des sources (manuscrites, épigraphiques ou archéologiques), l’apport de méthodes d’analyse renouvelées, particulièrement de la réflexion herméneutique, dégagent des problématiques fécondes et ouvrent des perspectives originales. Les chercheurs français et étrangers réunis dans cet ouvrage réinterrogent l’histoire du Coran en s’appuyant sur des sources inédites : manuscrits omeyyades, sources chiites, ou graffitis du désert. Ils examinent les conditions de son émergence dans un contexte qui est celui de l’Antiquité tardive. En questionnant les relations entre le Coran et les traditions scripturaires antérieures, ils parviennent à éclairer le travail de réécriture et de réappropriation de textes bibliques et talmudiques. Les outils de la linguistique leur permettent enfin d’analyser les formes littéraires et la langue du Coran. La relation complexe entre oralité et écriture apparaît ici en pleine lumière, de même que les spécificités de ce texte en matière d’argumentation, de polémique ou de composition.
Le thème de mon étude est de mettre le lecteur en contact avec des penseurs contemporains juifs et non-juifs qui ont essayé de se confronter au non-sens de cet événement sans précédent que fut la shoa. Il s'agit de philosophes, de pasteurs, de rabbins . Après une période de silence d'une quinzaine d'années, ils ont osé affronter cet événement . D'un côté les Juifs Richard. L. Rubenstein, Ignace Maybaum, E. Fackenheim, Hans Jonas irving Grennberg de l'autre les chrétiens notamment les membres de l'Eglise confessante... Ce sont leurs réflexions qui sont exposés dans cette étude.
idées, positions, doctrines, christologies qu'ils défendent et soutiennent. Le Coran n'évoque donc pas le Christ, sa mère et le « christianisme » (les christianismes devrait-on dire) sans être en interaction direct avec ceux-ci. Le Coran parle certes mais aussi et surtout répond à certain idées évoquées lors des interactions du Prophète de l'islam avec ces chrétiens. En effet, comme le précise Claude Gilliot, prêtre dominicain du Caire et islamologue : (…), il ne faut pas voir le christianisme des régions dans lesquelles est né le Coran et dans le Proche-Orient avec les yeux d'un chrétien moderne ou contemporain. Les querelles christologiques ont eu un profond retentissement dans cet univers, et l'on peut en déceler maints échos dans le Coran 9. Pour expliciter plus précisément notre démarche, ce qui la structure et l'anime, nous reprenons ici à notre compte l'idée lancée à l'époque par le prêtre et islamologue Jacques Jomier : Quant à la nature précise du christianisme signalé à la Mekke, elle nous échappe. N'oublions pas que, comme au temps d'Arius, les déserts ont souvent été le refuge des non-conformistes, plus ou moins forcés à l'exil, et ce serait une erreur de ne songer qu'aux orthodoxes-melkites, aux jacobites et nestoriens que l'histoire des conciles des IV et Vème siècles a tellement mis en vedette. Il y avait des sectes ou des tendances plus marginales 10. Il est donc nécessaire de connaitre précisément ce qu'était justement le « christianisme » de l'époque du Coran et du Prophète pour pouvoir répondre avec justesse à la question de savoir
Revue de l’histoire des religions, 2005
Les mystiques musulmans entre Coran et tradition prophétique. À propos de quelques thèmes chrétiens Muslim mystics between Qur'an and Sunna. About some Christian topics
1 Le Coran est inchangeable. Malgré plus de 1400 ans de l'année ou le Coran fut révélé, malgré les descensions apparut après la mort du Saint Prophète (saww), ce Livre est resté intacte, et n'a subit aucune altération lié au temps. Pour cela on peut comparer les Corans disponibles chez les musulmans, ou on peut aussi les comparer avec des Coran conservés dans les musées au monde ! Il y a une unanimité chez tous les musulmans que le Coran n'a pas subit un changement. Ceux-ci est un miracle du Coran, car le Coran lui-même nous a prédit de son caractère inchangeable. « C'est Nous qui ont fait descendre le Rappel(Le Coran) et nous en sommes le Gardien » (Coran 15-9) 2. Il n'y a pas de contradiction dans le Coran. Le Coran a été révélé en une période de 23 ans, si cela aurait était écrit par un humain, on aurait vue l'évolution du savoir de l'écrivain, ses contradictions, l'auto réfutation, changement de théorie, etc mais le Coran a conservé le même style, le même enseignement, et on ne trouve pas des contradictions dans ses récits et enseignements. C'est aussi un miracle car le Coran nous a prédit aussi cela ! « Ne méditent-ils pas sur le Coran ? S'il provenait d'un autre qu'ALLAH, il s'y trouvera maintes contradictions » (Coran 4-82) 3. La véracité du Coran. Pour vérifier la véracité d'un récit, nous voyons déjà le transmetteur, est-ce quelqu'un de confiance ? Puis nous vérifions le récit lui-même. Vue du coté transmetteur, on a aucun doute sur la personnalité du Saint Prophète (saww), avant même qu'il avait reçu la prophétie, il était déjà connue par MOHAMAD Le Digne de confiance, il était unanimement reconnu comme une personne digne de foi et de confiance. Vue du coté message lui-même, le contenu est complètement différent des autres livres, la croyance à l'unicité qui est la base du Coran, la représentation de Dieu en tant qu'une existence non physique ou rien ne lui ressemble de ce qui existe était nouveau par rapport aux croyances qui existaient à l'époque, et quand on réfléchie bien à cette croyance, on ne peut que se soumettre. 3.1 Quelques versets sur la véracité du Coran.
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