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Nouvelle revue théologique, 2003
Dans Nouvelle revue théologique Nouvelle revue théologique 2003/4 (Tome 125) 2003/4 (Tome 125), pages 555 à 573 Éditions Nouvelle revue théologique ASBL Nouvelle revue théologique ASBL
Helvétius, De l'Esprit, 2024
Claude-Adrien Helvétius, (1715-1771), est souvent qualifié de « matérialiste des Lumières » par ceux qui interprètent son livre “De l’Homme”, paru, à sa demande, en 1772, après sa mort. Pourquoi cette demande ? C’est que la parution de “l’Esprit”, en 1758, fit scandale, et le livre fut brûlé après avoir été condamné par le Pape et la Sorbonne. Avant de passer à la philosophie, il fut fermier général (1738-1751). Avant de se marier (1751), il était déjà fort riche. Après une éclipse de son vivant, on attribue au livre d'Helvétius une influence sur : Bentham, Albert de Mun, Hegel, Schopenhauer, Nietzsche… un autre fatras idéologique ! Dans la sphère marxiste, Louis Althusser estime que : « Si, effectivement, les hommes deviennent des sots, s’ils deviennent des faux, ou s’ils deviennent des génies, parce qu’ils vivent sous telle ou telle forme de gouvernement, si la démonstration est faite de la toute-puissance du gouvernement sur la formation et sur le destin des individus, la conclusion qu’en tire Helvétius est radicale, mais elle est très simple : il suffit de changer la forme de gouvernement pour changer la nature humaine et le destin de tous les individus.» Convenons-en, il ne suffit pas de changer la forme du gouvernement pour changer la nature humaine… Et Althusser en savait quelque chose !
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Un programme de recherche sur le christianisme, avec quelques points clés à creuser... et un peu de poésie.
l'Esprit Suisse, 2019
L’histoire d’un pays va influencer les comportements de ses habitants. Et ces comportements vont influencer la manière dont ils vivront leur foi. Ces comportements vont détourner inexorablement notre compréhension de la Parole de Dieu. Voilà comment – le plus souvent inconsciemment – nous avons tendance à « adapter » les commandements de Dieu à nos particularités éthiques, sociales et politiques. Ce livre apporte des clés de lecture de l’histoire Suisse pour ramener le lecteur devant le Trône de Dieu, qu’il soit suisse ou non. Car l’histoire Suisse n’est qu’un exemple parmi d’autres et ces « autres » ne sont ni meilleurs ni moins bons que les suisses !
Vers une sociologie anomalistique, Le paranormal, 2019
L'idée majeure, c'est que certains niveaux de conscience très étendus, certains modes de cognition à côté de ceux qui nous sont ordinaires, sont inclus dans les possibilités de chaque être humain ». D'après Wellesley Pole Tudor, Writing on the ground, Tasburgh, Pilgrim book service, 1984. Travaillant depuis 1978, sur le site de Glastonbury (ou Avalon), Somerset, Grande Bretagne, haut lieu de la Légende arthurienne, nous avons été saisi à chacune de nos sept visites, comme dans les contacts noués en ces occasions et dans les lectures afférentes par l'atmosphère qui y règne en termes de communication sociale comme par le fait qu'hier comme aujourd'hui, les personnalités qui y ont fait escale entretiennent une relation particulière à certains phénomènes dits paranormaux. Il y a là un lieu où souffle l'Esprit et comme l'écrivait Gilbert Durand dans la préface à un ouvrage dont il avait bien voulu nous gratifier 1: « l'esprit ne souffle pas où il veut mais ou il doit ». Dans cet article, nous passons en revue, après en avoir situé le contexte mytho-historique, les apports de quelques personnalités contemporaines tout à fait remarquables au mythe avalonien, ceci venant compléter une recherche action socio-anthropologique restituée au colloque ESSACHESSES de Béziers sur « The Actual Avalonians »2. Puis nous tenterons d'en proposer une interprétation symbolique et anthropo-sociale. 1 1 Bertin G., et al. Apparitions disparitions, Desclée de Brouwer, 1988 ; 2 In Communication du symbolique et symbolique de la communication dans les sociétés modernes et postmodernes, ESSACHESS Béziers, novembre 2012.
Première partie Nous distinguons ordinairement le corps de l'esprit : nous parvenons aisément à concevoir (même si nous n'y croyons pas forcément) que notre esprit survive à notre corps, ou qu'il aille se loger dans un autre corps. Il y a là, pensons-nous, une véritable différence de nature. Mais bien que cette distinction nous soit très intuitive, dès lors que nous cherchons à spécifier le critère sur lequel elle repose, elle se dérobe. Tout se passe comme si nous n'avions aucun mal à classer les choses d'un côté ou de l'autre de la frontière qui sépare le corps de l'esprit, mais que nous ne parvenions pas à la définir précisément. A quel critère obéissonsnous en effet lorsque nous opérons une bipartition entre phénomènes mentaux et phénomènes physiques dans un ensemble tel que : une croyance, le téléphone du salon, un aimant, l'envie d'un florentin, le Mont Blanc, la vue du Mont Blanc, un claquement de porte, un regret, le bruit d'un moulin, la connaissance du théorème de Thalès, la jalousie, la couleur de la neige, le souvenir d'un citronnier à Menton ? Nous serions probablement tous d'accord pour ranger du côté des phénomènes physiques le téléphone du salon, le claquement de porte, la couleur de la neige, l'aimant, le Mont Blanc et le bruit du moulin ; et du côté des phénomènes mentaux la croyance, l'envie d'un florentin, le regret, la vue du Mont Blanc, la connaissance du théorème de Thalès, la jalousie et le souvenir d'un citronnier de Menton. Mais nous divergerions probablement si nous avions à formuler le critère d'après lequel nous avons opéré cette bipartition. La première chose à faire est donc de tenter d'examiner les critères qui peuvent nous permettre d'établir la distinction entre le corps et l'esprit afin de retenir le plus pertinent. Dans la mesure du possible, celui-ci devra être à la fois informatif (ne pas nous renvoyer simplement à la distinction intuitive que nous pratiquons quotidiennement) et neutre (par exemple être acceptable aussi bien par un dualiste que par un matérialiste). Une fois cette distinction établie, nous serons en mesure de poser trois problèmes.
Le Portique, 2014
Elle, défunte nue en le miroir, encor Que, dans l'oubli fermé par le cadre, se fixe De scintillations sitôt le septuor. Mallarmé, Ses purs ongles très haut… AVERTISSEMENT CIRCONSTANCIEL 1 Pour des raisons qui n'en sont pas, la prestation orale dont ce texte n'est que la pâle copie, n'a pas été chantée comme cela avait été envisagé. C'est rapé ! Le choeur était pourtant gros de troupes, mais le coeur n'y était pas : y avait le hip, mais pas le hop. Franchement, on fait des excuses d'avoir eu un peu d'émotion quand le réel a pris le dessus sur le cymbalique. Le Maître laissait une place que nul n'osait pourvoir : en rupture avec des siècles de continuité du pouvoir, il n'y avait plus deux corps du roi. Les unités d'élite philosophiques avaient perdu leur GPS (lisez : Garant Progressif du Signifiant). Quant aux armées de pouilleux et de scrofuleux, habituées à voir l'Ébouriffé toucher leurs écrouelles, elles n'avaient plus qu'à se tourner vers l'État-Social. Il faut bien dire que se mêlait à la foule des subtils dialecticiens, à la fine fleur des herméneutes et à la poignée d'hyperboréens, plus d'un quidam, tombé sur la vérité par hasard (comme on le verra plus loin) ou venu par ouï-dire avec l'une de ses connaissances pour une visite à l'aveugle, la première du genre. On entendit même un sociologue mal informé crier : « Reste Weber ! ».
La plupart des auteur·es ayant abordé le problème de l'extension du cognitif, tel qu'il a émergé des débats autour de la thèse de l'esprit étendu, ont supposé que cette extension devait prendre la forme d'un espace régulier, qui peut être ceint par des frontières. Cependant, la littérature en question ne traite pas explicitement de cette supposition, de sorte que, malgré son influence, il n'y a pas d'évaluation de sa véracité ou de sa légitimité. Dans ce mémoire, cette hypothèse est remise en question, et nous prenons sa contrepartie pour hypothèse de recherche, à savoir que, malgré l'assurance des auteur·es qui l'épousent, il est tout à fait légitime d'explorer des propositions de caractérisation du cognitif qui aboutissent à d'autres formes d'extension. Pour démontrer notre hypothèse (H1), nous posons deux autres hypothèses: (H2) les auteur·es qui épousent la supposition selon laquelle l'esprit doit s'étendre sur un espace ceint par des frontières le font sur la base de l'intuition individualiste, et (H3) l'intuition individualiste, malgré certaines apparences, ne permet pas de justifier cette supposition. Nous démontrons H2 à l'aide d'une analyse de texte faite sur le corpus des auteur·es ayant abordé la question de l'extension du cognitif dans la foulée des débats sur l'esprit étendu, et nous montrons que la littérature en sciences cognitives et en philosophie de l'esprit nous donne des raisons de croire que H3 est vraie. Ensemble, H2 et H3 justifient H1.
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radicalité évangélique oecuménique, 2010
Tiers-Monde, 2003
L'Eglise à l'écoute de l'Esprit. Retraite avec l'Apocalypse de saint Jean, Salvator, Paris, 2016