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2018, Rosmini Studies 5
https://doi.org/10.15168/2385-216X/173…
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Editorial en français
Par ce liminaire nous allons inaugurer une ligne de recherche (Rosmini et la phénoménologie) qui est nous semblée -comme l'on verra aussi dans le Focus ci-jointtrès riche et capable d'apporter des développements significatifs. Bien sûr on aura la chance d'y revenir. Nous remercions Carla Canullo pour l'importante contribution à élaborer les lignes de la recherche.
En 1931, à l'entrée "Wissensoziologie" (Sociologie du savoir) du Handwörterbuch der Soziologie, Karl Mannheim contestait l'idée des hypothèses a priori qui était typique du néokantisme et qui était très diffusée à son époque. Il soutenait que tous les savoirs et toutes les formes de savoir sont constamment influencés par leur situation sociale, par leur "contrainte ontologique" (Seinsverbundenheit). À notre époque, qui paraît avoir été acceptée de commun accord et par convention comme l'"âge de la science", le scepticisme de Mannheim sur la définition kantienne du savoir (le "tenir-pour-vrai subjectivement et objectivement suffisant") semble avoir fait école. La complexité du concept de savoir est due à un écart de plus en plus important entre la subjectivation progressive du savoir et l'objectivation progressive de la science, comme George Simmel, entre autres, l'a bien mis en évidence au début du XX e siècle. De fait au XVIII e siècle et dans la première partie du XIX e siècle (dans le contexte de la philosophie classique allemande, par exemple), science et savoir étaient encore principalement des synonymes de scientia et ars: ils étaient un domaine et une faculté de l'homme. Mais bientôt, grâce à la différenciation et à la spécialisation des disciplines, "science" a pris le sens de procédé organisé, institutionnel et sur-individuel: le sujet ne peut plus "avoir la science", il peut seulement en bénéficier car elle contient infiniment plus que ce qu'une simple conscience seule puisse saisir et produire. Antonio Rosmini s'oriente encore dans un horizon conceptuel dans lequel "science" et "savoir" s'inscrivent dans le domaine du concept de vertu, selon la tradition platonique et aristotélique. Pour cela, il suffit de penser à son utilisation du syntagme "science morale". Ses considérations semblent donc essentiellement distantes de la sensibilité actuelle, néanmoins elles représentent un point de référence intéressant afin de situer le rapport
Anthropologie et philosophie sociale, 2013
In J. Leclercq et P. Lorelle (dirs.), Considérations phénoménologiques sur le monde, 2020
Depuis la volonté husserlienne d’instituer la phénoménologie comme « une science rigoureuse » jusqu’aux recherches contemporaines visant à « naturaliser la phénoménologie », la phénoménologie s’est toujours pensée dans son rapport aux sciences. Tantôt pour nourrir l’ambition d’une archi-science, tantôt pour corriger ou infléchir les méthodes des sciences positives, tantôt pour rejeter radicalement l’ambition scientifique en tant que telle, tantôt pour renouer un dialogue et négocier une répartition des tâches. Nous essayerons de dégager un bilan de ces relations et de voir dans quelle mesure les démarches phénoménologique et scientifique correspondent à des projets intellectuels compatibles. A notre sens, la phénoménologie n’est viable qu’en reconsidérant son rapport aux sciences ainsi qu’aux exigences propres à la pensée philosophique.
longue tradition des périodiques d'inspiration rosminienne, que depuis la deuxième moitié du XIX siècle arrive jusqu'à nos jours, «Rosmini studies» est la première revue online à accès libre. Promue par le Centre d'Etudes et des Recherches 'Antonio Ro-smini' de l'Université de Trente, elle a une cadence annuelle et un caractère international très marqué, qui se révèle non seulement dans le choix du titre e de l'éditorial toujours pu-blié en 5 langues , mais surtout dans la composition du comité scientifique, dans l'origine des collaborateurs qui normalment écriront leurs contributions dans leur langue maternel-le et dans le moyen choisi pour la diffusion, c'est à dire le web, qui permet l'accès libre et gratuit à la revue depuis toute partie du monde. Cela répond à la conviction que la riche production scientifique concernant Rosmini, augmenté d'une façon exponentielle surtout à partir des années soixante du dernier siècle, ait besoin aujourd'hui d'une plus forte interna-tionalisation. «Rosmini studies» se caractérisera aussi par l'approche interdisciplinaire à la figure du grand philosophe de Rovereto: il nous semble en fait que cela soit requis non seulement par l'extension encyclopédique de sa pensée, mais aussi par sa personnalité polyédrique, qui a joué un rôle majeure autant pour l'histoire de la philosophe, que, plus en général, pour l'histoire de la culture – il suffit de penser à l'intense rapport avec Manzoni et Tom-maseo ou bien aux polémiques avec Gioia et Romagnosi – et aussi pour l'histoire de l'Eglise catholique, en tant que fondateur de l'Institut de la Charité et protagoniste d'une séculière 'querelle rosminienne', et du Risorgimento italien, avec la publication de ses plus célèbres «operette» politico-religieuses et la très connue mission à Rome. Après une longue et fécon-de période d'approfondissements specialisés, nous pensons que ces différentes perspectives analytiques puissent, ou mieux doivent, communiquer et interagir d'une façon beaucoup plus intense, si vraiment on souhaite comprendre une personnalité unitaire et cohérente comme celle de Rosmini.
Communication donnée lors du séminaire des Doctoriales de la SERD, séance « Croire au merveilleux scientifique ? », Université Paris-Diderot, 25 février 2017. https://doct19serd.hypotheses.org/590
Philosophiques, 2000
Revue germanique internationale, 2016
Cet article analyse la position de la Phenomenologie de l’esprit dans le « systeme de la Science » hegelien, en confrontant la maniere dont la question est posee dans la Phenomenologie de l’esprit et dans le systeme encyclopedique lui-meme. La position singuliere et paradoxale qui est la sienne – elle est a la fois exterieure au systeme et ce qui ultimement lui offre son fondement – peut s’expliquer par l’ambition hegelienne de constituer le systeme en une veritable « science de la liberte ».
Bulletin d’analyse phénoménologique, 2018
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Eikasia n°49, 2013
Transversalités, 2014
DECLERCK, G. (2014). Résistance et tangibilité. Essai sur l’origine phénoménologique des corps. Les Éditions du Cercle Herméneutique, Collection Phéno (dir. G. Charbonneau). ISBN : 978-2-917957-27-1., 2014
Revue germanique internationale, 2013
Revue d’histoire de la pensée économique 2022-2, n° 14, 2022
Philosophiques, 2010
L'Harmattan, Paris, 2014
Gassendi et la modernité, 2008
Philosophiques, 2012
Racine, revue Europe , 2020
Études Ricoeuriennes / Ricoeur Studies, 2023
Forum Philosophicum
Motifs n° 2 : « Matérialité et écriture », 2017