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Interview et article dans l'e-revue du Monde de la Bible
En 2000 les historiens ont eu à disposition la première copie de l'Évangile de Judas, le Code Tchacos, un Évangile gnostique du deuxième siècle. Brève histoire de la découverte de la littérature gnostique. Brève illustration du Gnosticisme.
La fête de Pâques approche. Chacun la prépare à sa façon. Alors qu'à Béthanie, une femme verse un parfum de grand prix sur la tête de Jésus, Judas, lui, trahit pour trente deniers.
Études coptes XIII, Quinzième journée d'etudes, 2015
Thèse : Dans l'Évangile de Judas, Jésus est venu sauver les êtres humains justes, et Judas est son auxiliaire dans l'éon de l'église et dans l'éon eschatologique.
2018
ENGLISH ABSTRACT In this article, we examine the iconographical and textual evidence of Judas's damnation. Are his byzantine and post-byzantine representations in Hell corresponding to the canonical or extra-canonical sources and if so, in which degree? Firstly we consider the dominant iconographic theme of Judas on the Devil's lap and secondly we focus on the images deviating from the conventional type and indicating in a more or less evident way either the punishment imposed to the traitor, or the exact reason for his damnation. Lastly, we examine two remarkable post-byzantine representations of Judas' Suicide that through their atypical iconography add a further dimension to his fate in the afterlife. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- RÉSUMÉ FRANÇAIS Dans cet article nous examinons le témoignage iconographique et textuel de la damnation de Judas. Ses représentations byzantines et post-byzantines en enfer correspondent-elles aux sources canoniques ou extra-canoniques et si oui, à quel point ? En premier, nous abordons le thème iconographique dominant de Judas dans le giron du Diable, et deuxièmement, nous distinguons les images qui dévient du type traditionnel pour indiquer de manière plus ou moins évidente soit le châtiment infligé au traître, soit la raison exacte de sa damnation. Pour finir, nous examinons deux représentations remarquables du Suicide qui de par leur atypie iconographique ajoutent une dimension supplémentaire au sort de Judas dans l'au-delà. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- RESUMEN ESPAÑOL En este artículo examinamos la evidencia iconográfica y textual de la condena de Judas. ¿Se corresponden sus representaciones bizantinas y post-bizantinas en el infierno a las fuentes canónicas o extra-canónicas y, si es así, hasta qué punto? En primer lugar abordamos el tema iconográfico dominante de Judas en el regazo del diablo; en segundo lugar, distinguimos las imágenes que se desvían del tipo tradicional para indicar de manera más o menos evidente ya sea el castigo infligido al traidor o la razón exacta de su condenación. Finalmente, examinamos dos representaciones notables del suicidio de Judas que por su rareza iconográfica añaden una dimensión suplementaria a la suerte de Judas en el más allá.
L'Évangile de Judas, bien loin de présenter Judas comme le disciple fidèle à qui Jésus demande de le libérer de son enveloppe charnelle et comme le modèle du parfait chrétien, fait de l'Iscariote celui qui préside à une interprétation sacrificielle de la crucifixion. Cette interprétation sacrificielle et toutes ses applications (eucharistie, vie chrétienne, martyre), sont perçues par l'Évangile de Judas comme une continuation du culte juif, voué à un dieu inférieur, qui n'est pas le Père de Jésus. Judas est donc démonisé, soumis à la fatalité astrale et assimilé aux archontes dont il est le serviteur. Il est certes appelé à régner, mais son gouvernement ne s'exercera que dans les limites du monde matériel, sur ceux-là mêmes qui le maudiront.
Études théologiques et religieuses, 2012
Lors de sa présentation au grand public en 2006, le texte gnostique l'Evangile de Judas a été accueilli comme un texte jetant une lumière nouvelle sur le Judas historique et sur une relation de celui-ci avec Jésus. Quelques années plus tard, cependant, il semble que la fiabilité historique de ses traditions n'a pas été établie. Riemer ROUKEMA décrit la présentation de cet Evangile et analyse les présupposés herméneutiques qui la sous-tendent. Une annexe montre que cet Evangile est dans un rapport de dépendance avec les Evangiles canoniques, en particulier les Synoptiques.
Le Moyen Age, 2013
Distribution électronique Cairn.info pour De Boeck Supérieur. © De Boeck Supérieur. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.
Bernard POUDERON, 2008
Un énorme battage publicitaire au parfum de scandale a entouré la présentation au public de l'Évangile de Judas, récemment retrouvé dans les sables de l'Égypte. N'a-ton pas parlé d'une remise en cause du récit évangélique et d'une réhabilitation du personnage de
Réflexions sur la soumission de Paul aux judaïsants à Jérusalem
Mise à jour au sujet de l'Évangile de Judas : Les nouveaux fragments, l'interprétation de la National Geographic et études de quelques sections. Update on the Gospel of Judas : The new fragments, the National Geographic interpretation and a reading of selected sections.
Dans La littérature médiévale entre mythes et sacré, dir. H. Averseng et E. Pinto-Mathieu, Droz, 2022
Le chapitre 45 de la Légende dorée nous rapporte « une histoire, certes apocryphe » 1 inventant une vie au traître Judas. Jacques de Voragine insère dans le chapitre sur la vie de Mathias, dernier apôtre et remplaçant de Judas 2 , une longue parenthèse narrative exposant une étonnante légende sur ce dernier. Cette histoire fait de Judas un nouvel OEdipe, un enfant abandonné par ses parents à la suite d'un mauvais présage, puis élevé par un couple princier dont il finit par tuer le fils légitime ; après avoir fui, Judas revient sans le savoir dans son pays d'origine, où il tue son père au cours d'une bagarre puis épouse sa mère ; c'est ensuite la révélation de son passé qui conduit Judas à se repentir et à approcher le Christ. Cette légende faisant de Judas tout à la fois un incestueux, un parricide et un fratricide se serait construite, selon l'analyse de Paul Franklin Baum 3 , à partir d'une combinaison de motifs courants dans l'Europe médiévale, dont celui du mythe d'OEdipe, et se serait développée à partir du xii e siècle d'après ses premiers témoins latins. La double incidence entre la reprise du mythe et la réécriture du motif sacré provoque un phénomène réciproque d'actualisation : le remploi des motifs narratifs mythologiques donne à la fois au mythe grec originel une actualisation dans le cadre du christianisme médiéval et une nouvelle biographie mythique au personnage biblique. À l'origine, les apparitions scripturaires de Judas le réduisent le plus souvent à son rôle du traître parmi les Douze : on ne sait rien 1 Jacques de Voragine, La Légende dorée, éd. Alain Boureau, Paris, Gallimard (coll. « Bibliothèque de La Pléiade »), 2004, p. 222. Le texte de la vie de Judas est édité et traduit aux pages 222 à 224. Il s'agit ici de la traduction de « hystoria licet apocrypha », littéralement « une histoire, bien qu'apocryphe ».
ThéoRemes, 2019
On pense souvent que la littérature qui traite de religion n’est que la mise en mots d’une pensée élaborée par le théologien, qu’il peine à exprimer : la Bible, texte premier, est d’abord interprétée par des théologiens, et ensuite les écrivains s’emparent de leurs interprétations. Or il n’en va pas toujours ainsi, comme le prouve la réception de Judas Iscariote : de Klosptock à Kazantzakis en passant par Victor Hugo et Gérard de Nerval, ce sont les gens de lettres qui ont précédé les exégètes dans l’interprétation de la figure de celui qui a livré Jésus. (eng) It is often considered that the literature dealing with religion is nothing more than the expression of a thought elaborated by the theologian, which he struggles to express: the Bible, the primary text, is initially interpreted by theologians, and then writers gather their interpretations. But it is not always so, as the reception of Judas Iscariote testifies: from Klosptock to Kazantzakis through Victor Hugo and Gérard de Nerval, it is the people of letters who preceded the exegetes in the interpretation of the figure of the one who betrayed Jesus.
Le personnage de Judas dans les textes des Évangiles. Version 2, avec grec translittéré.
Dauzat Pierre-Emmanuel, « Judas trahi par la traduction : traduction, trahison et mort volontaire des Évangiles à Sylvia Plath », Revue française de psychanalyse, 2008/4 Vol. 72, p. 973-989. Distribution électronique Cairn.info pour Presses Universitaires de France. © Presses Universitaires de France. Tous droits réservés pour tous pays.
Revue de philologie, de littérature et d'histoire anciennes, vol. 96, n° 1, 2023, p. 179-197. The career of John Hyrcanus the Hasmonean constitutes a paradox: he is at the same time the one who delivered Jerusalem to the Seleucids in 132 B.C.E. and the one who led Judea as close as possible to independence, twenty years later. He seems to have used, in the First Book of the Maccabees, the memory of his uncle Judas as a kind of prefiguration of his own actions, in order to make this atypical career seem linear. The comparison of the two characters makes it possible to date the book to the 110s, precisely the time when Hyrcanus began his wars of conquest and definitively renounced his subjection; it makes it possible to highlight the use by the Hasmoneans of an official memory of their dynastic beginnings as a tool of political legitimization.
Revue Mabillon, 2007
Épisode anecdotique du Nouveau Testament, rapporté uniquement dans l'Évangile de Matthieu 27, 5 et dans les Actes des apôtres 1, 18, la pendaison de Judas apparaît dans l'art chrétien dès le e siècle 1 et devient au Moyen Âge un thème familier de l'exégèse et de l'iconographie. À partir du e siècle, avec la diffusion des légendes de Judas 2 et le développement du théâtre religieux dès la fin du e siècle, le thème se popularise. C'est à cette époque que ses canons iconographiques vont se modifier et sa charge symbolique s'alourdir. Il existe deux traditions scripturaires différentes de cet épisode : d'après Matthieu, Judas, pris de remords, serait allé jeter les trente deniers de la trahison dans le Temple, puis se serait pendu 3. Dans les Actes des apôtres, Pierre rapporte qu'il aurait acquis un champ du « salaire de l'iniquité » et qu'il serait mort d'une mystérieuse chute accompagnée d'une éventration 4. La Vulgate de Jérôme avait harmonisé ces deux versions du suicide et du châtiment divin en proposant comme traduction de ce passage : ... et suspensus, crepuit medius et diffusa sunt omnia viscera eius (Ac 1, 18). L'iconographie de la mort de Judas au début du e siècle en est la parfaite illustration, comme en témoignent les Bibles moralisées. * Ce travail n'aurait pu voir le jour sans le séminaire animé par François Boespflug et Yolanta Zaluska sur le cycle de la Passion dans la Bible moralisée de Tolède (IRHT, 2004-2005). Je remercie vivement, à cette occasion, Yolanta Zaluska de m'avoir donné l'occasion d'accéder à ce corpus et d'avoir aidé ma recherche de ses conseils chaleureux et éclairés. 1. Le sarcophage de Servanne (Espagne, fin du e s.).
Comptes rendus de l’Académie des Inscriptions et Belles Lettres , 2011
This is the second part of our research on the text-critical observations of Franciscus Lucas Brugensis on the Latin Old Testament. It concentrates on his use of the Targumim
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