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2016, Le sanctuaire de Corent (Puy-de-Dôme, Auvergne) Vestiges et rituels
L'analyse anthropologique des vestiges retrouvés sur le sanctuaire porte sur un total d'une dizaine de restes humains, issus de différents contextes.
L'analyse anthropologique des vestiges retrouvés sur le sanctuaire porte sur un total d'une dizaine de restes humains, issus de différents contextes.
Fouille de Corent, rapport 2021
Les rapports de fouille constituent des documents administratifs communicables au public dès leur remise au Service Régional de l'Archéologie, suivant les prescriptions de la loi n° 78-753 du 17 juillet modifié relative à l'amélioration des relations entre l'administration et le public. Aux termes de la circulaire du 26 mars 1993, ils pourront être consultés ; les agents des Services régionaux de l'archéologie rappelleront à tout demandeur les droits de propriété littéraires et artistiques possédés par les auteurs et les contraintes qui en résultent pour tout consultant. Les prises de notes et les photocopies sont utilisées pour un usage exclusivement privé et non destiné à une utilisation collective (article L122-5 du code de la propriété intellectuelle). Toute reproduction du texte accompagnée ou non de photographies, cartes ou schémas, n'est possible que dans le cadre du droit de courte utilisation, avec les références exactes et complètes de l'auteur et de l'ouvrage. Par ailleurs, l'exercice du droit à la communication exclut, pour ses bénéficiaires ou pour les tiers, la possibilité de reproduire, de diffuser ou d'utiliser à des fins commerciales les documents communiqués (Loi n°78-753 du 17 juillet, art. 10) Le non-respect de ces règles constitue un délit de contrefaçon puni par l'article 425 du code pénal.-L'équipe de fouille de Gergovie et son responsable, Peter JUD, l'association ARAFA, son président Vincent Guichard, sa secrétaire Christine MENNESSIER-JOUANNET, ainsi que Fabien DELRIEU et Fabien COUDERC pour leurs visites sur le chantier, qui ont donné lieu à des discussions et échanges fructueux.-Les commerçants des Martres-de-Veyre et de Veyre-Monton, en particulier la fromagerie JOBERT, la boulangerie Romain FAUCHER, M. et M me STARACE (chambres d'hôte La Tour Richelieu), Fabien DESPALLE (camping LES AILES LIBRES, Les Martres-de-Veyre).
Cette quatorzième campagne de fouille, organisée entre le 20 juillet et le 20 septembre 2014 sur le plateau de Corent, est la première d’un programme de fouille triannuel qui se prolongera jusqu’en 2016. Elle porte sur un secteur inexploré jusqu’à ce jour, situé à l’ouest du sanctuaire gaulois et romain fouillé au début des années 2000. Une tranchée exploratoire ouverte l’an dernier avait révélé son fort potentiel archéologique. La fenêtre de fouille a été élargie cette année sur près de 3000 m², mettant au jour de nombreux vestiges datés des périodes romaine et gauloise ou encore, de l’âge du Bronze. La principale surprise réside dans la mise en évidence de nombreuses constructions d’époque romaine, déjà repérées sur des photographies aériennes réalisées en 2011 et dégagées sur une longueur de plus de 80 m. Alignées sur les premières terrasses du cône d’éruption qui domine le plateau, elle surplombent une large voie de circulation longeant la façade occidentale du sanctuaire. La fouille permet déjà de distinguer plusieurs unités d’habitation de petite taille, associées à des caves, à un puits, à des bassins et à une latrine, qui rappellent l’organisation des habitats gaulois reconnus au cours des campagnes précédentes. Certaines pièces sont dotées de murs et de sols maçonnés, d’autres ont livré de nombreux fragments d’enduits peints polychromes, qui témoignent d’un certain confort. L’existence de plusieurs phases de construction et les mobiliers découverts (fibules, céramiques) montrent qu’ils ont été occupés de l’époque augustéenne, autour du changement d’ère, à la fin du IIe s. apr. J.-C. Contrairement à ce qui avait été supposé, l’oppidum n’a pas été complètement désaffecté après la guerre des Gaules mais a perduré sous la forme d’une petite agglomération romaine, qui s’étend sur plusieurs hectares à la périphérie du sanctuaire et du théâtre. Sous ces constructions et à leurs abords affleurent déjà de nombreux vestiges appartenant à la phase gauloise d’occupation du site : plans de bâtiments délimités par des trous et tranchées d’implantation de leurs cloisons de terre et de bois, cave, puits, ateliers, sols pavés d’amphores à vin originaires d’Italie, ossements animaux, céramiques et objets divers... Ces bâtiments d’habitation dessinent les contours d’un nouveau quartier qui surplombe une première voie gauloise et s’étend sur plusieurs milliers de mètres carré à l’ouest du sanctuaire. Ils révèlent l’extension d’un oppidum qui se distingue, au fil des ans, comme le principal centre d’urbanisation du territoire arverne à l’aube de la conquête romaine, entre les années 120 et 50 avant notre ère. Ce secteur est également occupé, sur toute sa surface, par des bâtiments et des foyers datés de la fin de l’âge du Bronze, associés à de nombreux objets métalliques (armement, parures). Ces découvertes confirment que près d’un millénaire avant la fondation de l’oppidum gaulois, le plateau Corent est déjà le siège d’une agglomération de hauteur qui s’étend sur plusieurs hectares, unique en France par son ampleur et sa richesse.
2024
Les rapports de fouille constituent des documents administratifs communicables au public dès leur remise au Service Régional de l'Archéologie, suivant les prescriptions de la loi n° 78-753 du 17 juillet modifié relative à l'amélioration des relations entre l'administration et le public. Aux termes de la circulaire du 26 mars 1993, ils pourront être consultés ; les agents des Services régionaux de l'archéologie rappelleront à tout demandeur les droits de propriété littéraires et artistiques possédés par les auteurs et les contraintes qui en résultent pour tout consultant. Les prises de notes et les photocopies sont utilisées pour un usage exclusivement privé et non destiné à une utilisation collective (article L122-5 du code de la propriété intellectuelle). Toute reproduction du texte accompagnée ou non de photographies, cartes ou schémas, n'est possible que dans le cadre du droit de courte utilisation, avec les références exactes et complètes de l'auteur et de l'ouvrage. Par ailleurs, l'exercice du droit à la communication exclut, pour ses bénéficiaires ou pour les tiers, la possibilité de reproduire, de diffuser ou d'utiliser à des fins commerciales les documents communiqués (Loi n°78-753 du 17 juillet, art. 10) Le non-respect de ces règles constitue un délit de contrefaçon puni par l'article 425 du code pénal. Le succès de cette campagne de fouille 2024 doit beaucoup au soutien financier, logistique et humain de toutes les personnes et institutions suivantes : -Les équipes de fouille et leurs responsables, Thomas CERISAY, Manon VALLÉE, adjoints, Jordan VALLET et Geoffrey VIOLLAZ, responsables de secteur, pour leur investissement tout au long de cette campagne, des premiers jours de fouille à la remise du rapport. -Les étudiants et bénévoles qui ont oeuvré sur le terrain et lors des opérations de post-
Matthieu POUX (dir.) Audrey PRANYIES (dir.) Pierre-Yves MILCENT (dir.
SRA (24 000 €) Conseil Général du Puy-de-Dôme (10 000 €) Conseil Régional d'Auvergne (4 000 €) Communauté de Communes Gergovie -Val d'Allier (3 000 €) Intervenants terrain Responsable d'opération, titulaire de l'autorisation de fouille : Matthieu POUX, professeur d'archéologie (
Corent et Veyre-Monton (63) N° de site / code patriarche : Arrêté d'autorisation de fouille archéologique n° Rapport de fouille 2008 Matthieu POUX (dir.
This carpological study, which took place on the site of Corent (Puy-de-Dôme), was carried out in the context of a scientific program (AYPONA) and delivered some precious information on the two main occupations of this volcanic plateau : that of the Late Bronze Age and that of the Gallish Oppidum date of Late La Tène. The first one is marked by an agriculture based on two species : hulled barley and emmer ; followed by common millet. La Tène D levels reveal a relative importance of secondary crops of naked wheats, einkorn, common millet and foxtail. On the contrary, the cultivation of pulses focuses on bitter vetch and lentil. A probable fig achene supports the hypothesis of early imports from the south of Gallia, later followed by the discovery of pollen from fruit trees, which don't typically grow in Auvergne, in the palynological sequence. The study of wild plants according to their ecological group allowed to contribute to the reconstruction of the landscape, one of the main objectives of the program. The two periods marked by strong human occupation show a retreat of agricultural areas and a possible pastoral activity on the plateau. The discovery of more than a hundred silos dating back to the Iron Age, during the 2015 excavation campaign is exceptionnal for the study of this site and the study of agriculture and storage methods at a much larger scale (Middle France, Gallia).
2017
Étude des matériaux et des techniques de construction, comparaisons et reconstitutions des bâtiments sur structures excavées de Corent (63) (I er siècle. av.-III ème siècle. apr. J.-C.) VOLUME I : MÉTHODE, SYNTHÈSES, COMPARAISONS ET RESTITUTIONS 3D
2017
Étude des matériaux et des techniques de construction, comparaisons et reconstitutions des bâtiments sur structures excavées de Corent (63) (I er siècle. av.-III ème siècle. apr. J.-C.) VOLUME II : DESCRIPTIONS, ANALYSES DE MOBILIER PAR STRUCTURE ET BASES DE DONNÉES
Mergoil - Protohistoire Européenne 16 - Série Oppidum de Corent (PE 16-SOC II), 2023
The volcanic plateau at Corent, located some 15 km from Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme, Auvergne, France), has become well-known since the early 2000s for the importance of its Neolithic to Iron Age occupation evidence; this has already given rise to several publications. This volume focuses more specifically on the three fortification systems recently discovered as part of a large-scale examination of the site undertaken between 2018 and 2021. Taking evidence obtained during earlier excavations into consideration, these structures can be directly linked to major settlements identified on the plateau and dating to the Middle Neolithic (3rd millennium BC), Late Bronze Age (10th-9th centuries BC) and Late la Tѐne period (2nd-1st centuries BC). Architectural analysis of the structural remains and study of their associated material culture, informed by comparisons at a regional and European scale, provide an insight into the evolution of the defensive systems adopted for this site at different periods. Setting this evidence into context permits an overview of the successive occupation evidence identified from the Neolithic until the end of the Roman period. Contrasting the evidence recovered from the oppidum of Corent with that from other fortified settlements near Clermont-Ferrand also provides the opportunity to examine the links between late Iron Age Corent and the neighbouring sites of Gondole and Gergovia. The problem of identifying the capital of the Arverni in the 1st century B.C. and its involvement in the events described by Caesar at the end of the Gallic War leads to a fresh assessment, underpinned by the results of recent excavations, which melds both archaeological and historical data. Widening the framework, it also leads to a new consideration of late Iron Age urbanism, here envisaged as being far from confined within the ramparts of the oppida, but rather dependent on geography as well as on the enduring memory of landscape inhabitation across the longue durée.
Mergoil - Protohistoire Européenne 16 - Série Oppidum de Corent II, 2023
Le plateau volcanique de Corent, situé à une quinzaine de kilomètres de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme, Auvergne), est connu depuis le début des années 2000 pour l’importance de ses occupations pré- et protohistoriques et a déjà donné lieu à de nombreuses publications. Cet ouvrage porte plus spécifiquement sur les trois systèmes de fortification récemment découverts dans le cadre d’une exploration du site à grande échelle conduite entre 2018 et 2021. À la lumière des fouilles antérieures, ces ouvrages peuvent être corrélés à des agglomérations majeures datées du Néolithique moyen (IIIe millénaire), de l’âge du Bronze final (Xe-IXe s.) et de La Tène finale (IIe-Ier s.). L’analyse architecturale des vestiges et des ensembles mobiliers qui leur sont associés, fondée sur des comparaisons à l’échelle régionale et européenne, permet d’appréhender l’évolution des solutions défensives adoptées sur un même gisement à différentes périodes. Leur remise en contexte offre l’opportunité de dresser une synthèse des occupations qui se sont succédé sur le site du Néolithique à la fin de l’époque romaine. Une confrontation de l’oppidum de Corent avec les autres sites fortifiés du bassin clermontois amène aussi à examiner les liens qui l’unissent, à la fin de l’âge du Fer, aux sites voisins de Gondole et de Gergovie. Le problème de l’identification du chef-lieu arverne au Ier s. av. J.-C. et de son implication dans les événements relatés par César à la fin de la guerre des Gaules mobilise toute une réflexion nourrie par les fouilles récentes, à la croisée des données archéologiques et historiques. Dans une perspective plus large, elle débouche aussi sur une redéfinition de la ville protohistorique qui, loin de se cantonner à ses remparts, apparaît tributaire de la géographie et d’une « histoire mémorielle » du paysage inscrite dans la très longue durée.
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