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2018, The Canadian Journal of Psychiatry
https://doi.org/10.1177/0706743718802800…
16 pages
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Objectif : Cette contribution e´value les migrations matrimoniales en tant que facteurs de risque en sante´ mentale pour les personnes immigre´es et leur entourage. Me´thode : L’effet des migrations matrimoniales sur la sante´ mentale des personnes immigre´es est approche´ graˆce a` l’analyse des donne´es produites par une clinique psychologique situe´e en Belgique. Entre 1997 et 2014, ce centre a accueilli un total de 3265 patients d’origine turque immigre´s dans ce pays, dont 41% d’hommes et 59% de femmes. La moitie´ de ces personnes a migre´ a` la suite d’un mariage. Re´sultats : L’e´tude montre une incidence prononce´e des troubles psychosomatiques et de l’humeur chez les immigre´es matrimoniales, alors que les immigre´s matrimoniaux atteints de troubles anxieux ou de l’humeur le sont plus gravement.Cette question est peu e´labore´e dans la litte´rature bien qu’elle impacte le travail des spe´cialistes en sante´ mentale, ainsi que celui des acteurs de l’inte´gration. Conclusions : L’e´tude devrait eˆtre e´largie vers d’autres communaute´s immigre´es, dans d’autres pays re´cepteurs de migrants, notamment en Ame´rique du Nord. Les observations montrent l’importance de revoir les politiques migratoires et le droit du se´jour en fonction des risques psychologiques pris par les migrants matrimoniaux, souvent de´pendants de leur belle-famille pour leur subsistance dans le pays d’installation. Si ces personnes avaient d’autres voies d’acce`s au pays et un droit de se´jour, meˆme s’ils ne poursuivent pas leur mariage, cela diminuerait probablement le stress qu’ils vivent.
International Review of Community Development, 1985
Cet article a pour objectif de soulever la problématique du rapport, établi par nombre d’études, entre la migration et la santé mentale. La controverse que l’on retrouve dans la littérature précise, plus particulièrement, que les recherches empiriques sur ce sujet n’ont pas encore réussi à identifier les variables prédominantes dans ce rapport, ni à prévoir la direction que ce rapport prendrait, compte tenu des diverses variables considérées. Il est donc prématuré d’essayer d’interpréter ou de généraliser à partir des résultats que nous avons présentement, mais nous sommes déjà en mesure de poser de nouvelles questions et d’explorer de nouvelles voies qui élargiront, certainement, une perspective trop unidimensionnelle.
La psychologie a beaucoup à apporter à notre compréhension des migrants et de l’immigration (Berry, 2001) : elle est enracinée dans deux contextes fondamentaux et conduit résolument vers une intervention pratique. Le premier de ces contextes, le processus permanent d’acculturation découle de l’anthropologie et nourrit la psychologie transculturelle (Berry, 1990!; Liebkind, 2000!; Ward, 1996). Le second, les rapports sociaux entre individus ou groupes, découle de la sociologie et alimente la psychologie sociale (Brewer et Brown, 1998!; Brown et Gaertner, 2001). Ces domaines sont concernés par des questions essentielles qui se posent indubitablement aux migrants : le maintien des caractéristiques du « groupe d’origine », d’une part, et le contact avec la « société d’accueil », d’autre part. À l’intersection de ces questions se situe l’espace d’interculturation, où les membres des entités précitées (de l’une ou de l’autre, ou encore des deux à la fois) interagissent réellement ou virtuellement (Aboud et Levy, 1999!; Berry et Kalin, 2000). Ils y développent des frontières visibles ou invisibles, physiques ou mentales, mais aussi des liens et des brassages annonciateurs de nouvelles «cultures» synthétiques (Barth, 1998). C’est dans cet « entre-deux » culturellement hétérogène et socialement hiérarchisé qu’intervient l’éducateur, le thérapeute, bref l’acteur social dans l’acception la plus large possible. Notre objectif, dans cette analyse, est de développer un cadre conceptuel pour comprendre la «psychologie de l’immigration », de façon à servir l’action des praticiens auprès des populations concernées. Notre réflexion puise son inspiration dans l’accompagnement par l’Institut de Recherche, Formation et Action sur les Migrations de cinq équipes de santé mentale en Région wallonne…
Revue européenne des migrations internationales, 2018
Analyses de l'IRFAM, 2022
Depuis au moins deux décennies, les observations démographiques montrent l'accélération et la féminisation des mouvements migratoires à travers le monde. On note également une grande diversification des mobilités internationales (migrations régulières ou non, désirées ou non, préparées ou précipitées, dans un cadre familial ou non, etc.), dépendamment des causes des migrations (liées aux opportunités économiques, au changement climatique, aux guerres…). Si les migrations ont souvent des conséquences positives (Manço et coll., 2017) comme, l'épanouissement socioculturel et l'enrichissement économique des populations concernées (migrantes, accueillantes et du pays d'origine), nombreuses recherches documentent les risques physiques et psychologiques des migrations, en particulier pour les femmes.
La migration est vieille comme l'histoire de l'humanité, avec ses déplacements d'individus, de communautés, de populations qui quittent leur territoire puis leur pays, leur région ou leur ville pour s'installer dans d'autres territoires, pays, région, ville... Ces flux migratoires de l'histoire, se sont réalisés sous diverses modalités, mais leur principale motivation a été l'économie, les inégalités économiques des différentes régions du monde, Aujourd'hui, ces flux migratoires continuent d'influer grandement, sur la situation culturelle, sociale et économique actuelle, du monde.
2015
Depuis plusieurs annees, de plus en plus d’embuches sont posees sur le parcours migratoire des etrangers qui souhaitent vivre en Belgique. Un des obstacles majeurs concerne les conditions liees au statut socio-economique et a la participation economique des migrants. Dans ce cadre, force est de constater que les couples mixtes et etrangers non UE qui souhaitent vivre ensemble de maniere paisible et durable en Belgique sont particulierement touches par ces restrictions. Au travers des exemples du regroupement familial, du parcours d’inburgering flamand et de l’acquisition de la nationalite belge par declaration, le present article entend demontrer que la situation socio-economique precaire et/ou instable des migrants et de leur conjoint peut constituer un veritable obstacle legal dans leur parcours migratoire, en particulier au sein des couples mixtes et etrangers.
De nombreux migrants forcés LGBT souffrent de séquelles psychologiques graves et parfois incapacitantes. Les prestataires de santé mentale peuvent contribuer à la documentation des impacts des persécutions anti-LGBT tant sur le plan psychologique que sur la capacité des personnes concernées à obtenir le statut de réfugié. À travers le monde, les migrants forcés et migrantes forcées gays, lesbiennes, bisexuel(le)s et transgenres (LGBT) décrivent un parcours de vie criblé d'événements traumatisants. Parmi ceux-ci, on peut citer les agressions et mauvais traitements verbaux, émotionnels, physiques et sexuels, le harcèlement, le bannissement, les crachats, la discrimination dans les adomaines du logement et de l'emploi, la destruction de propriété, le chantage, la prostitution forcée, le mariage hétérosexuel forcé, le «viol correctif» 1 et les interventions forcées en vue de corriger l'orientation sexuelle. Les personnes qui semblent exhiber un comportement non conforme à le...
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2020
Directrice des études, sociologue des organisations, École des hautes études en santé publique (EHESP) Patricia Loncle Professeure en sociologie, titulaire de la chaire de recherche sur la jeunesse, École des hautes études en santé publique (EHESP) Fermer L'expertise universitaire, l'exigence journalistique La crise sanitaire aggrave les troubles psy des jeunes migrants 21 décembre 2020, 20:46 CET Les « migrants » sont une population composite recouvrant des statuts administratifs (demandeurs d'asile, réfugiés, primo-arrivants…) et des situations sociales disparates. Certains appartiennent à des milieux sociaux plutôt aisés et éduqués avec des carrières professionnelles déjà bien entamées, d'autres, issus de milieux sociaux défavorisés ou de minorités persécutées, n'ont pas eu accès à l'éducation dans leur pays d'origine. Et pourtant, une caractéristique traverse ce groupe : sa jeunesse. Ainsi, selon les chiffres d'Eurostat, au premier janvier 2019, la moitié des personnes migrantes en Europe avait moins de 29 ans ; l'âge médian de cette population se situant à 29,2 ans, contre 43,7 pour l'ensemble de la population européenne. Cette particularité est essentielle pour comprendre l'état de santé de cette population. En effet, on constate que, du fait de sa jeunesse, la population migrante en Europe est globalement en bonne santé physique et parfois même en meilleure santé que la population du pays d'accueil. En Un jeune homme est contrôlé dans un centre de rétention administratif près de Nantes dans le cadre de la crise sanitaire et des dépistages à la Covid-19, mai 2020. Sebastien SALOM-GOMIS / AFP La crise sanitaire aggrave les troubles psy des jeunes migrants https://theconversation.com/la-crise-sanitaire-aggrave-les-troubles-psy... 1 sur 5 30/12/2020 à 15:53 migrations jeunes santé mentale mineurs troubles psychiques Covid-19 La crise sanitaire aggrave les troubles psy des jeunes migrants https://theconversation.com/la-crise-sanitaire-aggrave-les-troubles-psy...
Les populations subsahariennes vivant en Suisse présentent un profil sociodémographique complexe . Denise Efionayi-Mäder, directrice adjointe du Forum suisse pour l'étude des migrations et de la population à l'Université de Neuchâtel, met en évidence la difficulté de dresser un portrait des migrant-e-s provenant d'Afrique subsaharienne tant leurs situations sociales sont différentes en termes de statuts administratifs, socioprofessionnels et socioéconomiques, ce à quoi s'ajoutent les différences culturelles. Même si ces migrant-e-s ne constituent pas une entité sociale ou culturelle, leurs expériences migratoires peuvent les rapprocher. Certains points communs relèvent de leur présence relativement récente en Suisse ainsi que de leurs conditions de vie, tandis que d'autres résultent davantage du regard porté sur eux/elles, mêlant à la fois des préjugés liés à leur condition de migrant-e-s ou de demandeurs d'asile et une perception anachronique du continent africain et de ses habitants.
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Santé mentale au Québec, 1992
Cahiers québécois de démographie, 2000
Cahiers québécois de démographie, 2014
L'accompagnement des familles entre réparation et créativité, 2019
Nouvelles pratiques sociales, 1999
2007
2015
Psychologie du Travail et des Organisations, 2017
Recherches sociographiques, 2007
Santé mentale au Québec, 1993