Academia.edu no longer supports Internet Explorer.
To browse Academia.edu and the wider internet faster and more securely, please take a few seconds to upgrade your browser.
2018, Raisons politiques. Revue de théorie politique
…
13 pages
1 file
Clio, 1998
Parmi les séminaires que Georges Duby dirigea toute sa vie, ceux de Sénanque occupent une place particulière. Pendant trois ans, entre 1981 et 1983, il réunit des universitaires et des chercheurs autour de questions spécifiquement liées à l'histoire de la vie privée. L'Association des Amis de Sénanque (et en son sein le Cercle d'Etudes Médiévales) assurait la bonne organisation matérielle. Son directeur, Emmanuel Muheim, accueillait dans l'abbaye cistercienne provençale, pendant quelques jours, une vingtaine de participants. J'eus le privilège d'assister aux trois rencontres. Nous travaillions dans une salle lumineuse et les discussions et les conversations, entamées au cours des séances de travail ou à table, se poursuivaient dans les promenades quotidiennes effectuées dans la combe et dans les collines qui dominent les bâtiments monastiques. Les heures s'écoulaient, amicales, studieuses et paisibles. Le premier séminaire-du 26 au 29 juillet 1981-fut axé sur les « maisons et sociétés domestiques au Moyen Âge », séquence ouverte par Georges Duby dans une séance publique, comme la dernière réunissant les conclusions. Les réunions de travail se déroulaient hors public 1. Cette année-là, la présence de Philippe Ariès-il participa aux discussions et intervint personnellement dans la séance de clôture-soulignait l'intention première. Il s'agissait bien pour Georges Duby d'engager une réflexion sur un sujet neuf et difficile-la vie privée-, bientôt développée dans une série d'ouvrages 2. La rencontre suivante se fit du 27 au 29 septembre 1982 3. Dans une séance inaugurale, reproduite intégralement ici, Georges Duby introduisit le thème du corps 4. Le dernier séminaire, du 27 au 29 septembre 1983, aborda une des questions qui avaient surgi l'année précédente à propos du vêtement et des insignes, que Georges Duby choisit de définir ainsi : « la couleur, la perception visuelle, les interprétations symboliques » 5. Ce qui va suivre est la transcription de la séance au cours de laquelle, le 27 septembre 1982, il « posa quelques interrogations » à propos de l'histoire du corps. De toutes les séances enregistrées, c'est sans nul doute celle où les femmes et le féminin sont le plus souvent et le plus centralement évoqués.
2008
LE CLERGÉ PAROISSIAL DU DIOCÈSE DE BOULOGNE-SUR-MER DE 1627 À 1789 Thèse pour le doctorat d’Histoire sous la direction de Monsieur le Professeur Gilles DEREGNAUCOURT Jury M. Gilles DEREGNAUCOURT, Professeur, Université d’Artois, Arras M. Alain JOBLIN, Maître de conférences, Habilité à Diriger des Recherches, Université d’Artois, Arras M. Dominique JULIA, Directeur de recherches au CNRS, Ecoles des Hautes Etudes en Sciences Sociales, Paris Mme Marie-José MICHEL, Professeur, Université de Paris XIII, Villetaneuse VOLUME I 19 décembre 2008
Les Cahiers de la recherche architecturale et urbaine, 2012
Apprendre et désapprendre. Les séminaires de Roland Barthes (1962-1977), 2022
Roland Barthes professeur Les stratégies didactiques des séminaires Il est très difficile de définir les stratégies pédagogiques de Barthes à partir de ses textes sur le sujet, comme on l'a déjà dit dans l'introduction. Outre la proposition du « flottement » collectif en salle de cours (« comme dans certains locaux étrangers où on fume le kif »), qui proposait d'éliminer les hiérarchies entre professeur et étudiant, Barthes a d'autres formules assez énigmatiques sur l'enseignement, énoncées surtout dans les textes « Écrivains, intellectuels, professeurs » (OC III, p. 887-907), « Au séminaire » (OC IV, p. 502-511) et dans sa Leçon inaugurale au Collège de France (OC V, p. 429-446). C'est le cas de la formule de « la chaîne », inspirée de deux images opposées, celle de la chaîne de production d'une usine (où les objets se transforment), et celle de la chaîne d'orgies de Sade (où les sujets passent) :
2008
LE CLERGÉ PAROISSIAL DU DIOCÈSE DE BOULOGNE-SUR-MER DE 1627 À 1789 Thèse pour le doctorat d’Histoire sous la direction de Monsieur le Professeur Gilles DEREGNAUCOURT Jury M. Gilles DEREGNAUCOURT, Professeur, Université d’Artois, Arras M. Alain JOBLIN, Maître de conférences, Habilité à Diriger des Recherches, Université d’Artois, Arras M. Dominique JULIA, Directeur de recherches au CNRS, Ecoles des Hautes Etudes en Sciences Sociales, Paris Mme Marie-José MICHEL, Professeur, Université de Paris XIII, Villetaneuse VOLUME I 19 décembre 2008
Pratiquer les sciences sociales au Maghreb. Textes pour Driss Mansouri, 2014
2020
Dans son traité d'anthropologie théâtrale, Eugenio Barba relève qu'à la différence de la danse classique, du mime et de toute autre forme de théâtre codé, où il s'agit pour les artistes d'accepter des modèles établis par une tradition et de s'y conformer 1 , dans le cas d'un théâtre non codé, telle la danse des chorégraphes de notre étude, ils n'ont « pas de répertoire de règles pour se repérer. Ils doivent construire seuls celles sur lesquelles s'appuyer. […] Ils sont plus libres, mais c'est plus difficile pour eux de développer de manière constante et cohérente leur artisanat ». S'agissant de la composition, notre recherche fait apparaître que la construction de ces règles peut s'élaborer dans le recours à la citation, à la contrainte, à l'indétermination, à la partition, à la tâche ou encore à la transposition, autant d'opérations faisant l'objet de chapitres spécifiques auxquels nous renvoyons le lecteur. Celui-ci, intitulé Pratiques, recouvre plus particulièrement cette dimension d'artisanat, la manière dont chacun se met au travail avec sa créativité, ses routines, individuellement et collectivement, développe des outils, précisément pour tenter de trouver constance et cohérence, au sein d'un projet de pièce ou bien plus largement d'un projet artistique. À travers les propos recueillis, on relève que tous développent des pratiques spécifiques qui constituent bien souvent les conditions de l'élaboration de la composition. L'échauffement proprement dit n'en fait pas partie et est laissé le plus souvent à la discrétion des interprètes, à l'exception de situations où il existe un continuum entre une mise en condition du corps et la création de matières corporelles avec lesquelles la composition est en prise. C'est par exemple le cas de Myriam Gourfink et de Cindy Van Acker pour qui la pratique du yoga innerve la recherche chorégraphique, ou encore de Laurent Pichaud pour qui la dérive est autant une façon de se préparer qu'un mode d'écriture et de représentation de certaines séquences de ses pièces. Ces pratiques sont généralement physiques, cela va de soi dans le champ de la danse (yoga, exploration des relations poids/souffle, techniques somatiques, impro-visation…), mais elles peuvent aussi recourir au langage. C'est le cas de Loïc Touzé, qui peut proposer aux interprètes de dire certains mots ou certaines phrases pour tenter de mieux laisser apparaître la danse ; de Nathalie Collantes qui les invite à « danser, regarder et parler » ; ou encore de Myriam Gourfink qui demande de formuler pour soi des peurs pour mettre en oeuvre un processus de dissolution. Ces pratiques peuvent recourir aussi à certains médiums, comme le film que Nathalie Collantes met « au service d'une danse en train de se faire ». PRATIQUES 1 Eugenio Barba précise que « la personnalisation de ce modèle sera le premier signe de maturation artistique », Le Canoë de papier, op. cit., p. 37. Idem pour la citation suivante.
Loading Preview
Sorry, preview is currently unavailable. You can download the paper by clicking the button above.
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2001
Documentaliste-Sciences de l'Information, 2012
RIMHE : Revue Interdisciplinaire Management, Homme & Entreprise, 2019
Epistémologie et éthique de la valeur: du rhétorique au sémiotique (retour), 2011
Laval Theologique Et Philosophique, 2004
Annuaire de l'Ecole pratique des hautes études, Section des sciences historiques et philologiques, 2024
La Lettre de l’OCIM, 2016