French-Peace-Proposal-for-Cameroon-min.pdf

II-La découverte de la problématique : Pour dégager la problématique, il faut exploiter ta reformulation et transformer l'opinion en interrogation. Pichenette : Pour énoncer la problématique sous forme de question(s), exploite ta reformulation. NB : La problématique dépend du type de sujet. Pour les sujets analytiques, il faut diviser la citation en unités de sens si elle est longue et questionner chaque unité de sens à travers les formulations telles que « En quoi est-ce que ? », « Dans quelle mesure » ? 2ème étape L'élaboration du plan détaillé: 1-Produis les idées directrices pour chaque partie de ton devoir. Pichenette : Une dissertation s'organise autour de deux ou trois parties. Il s'agit pour toi de formuler, sous forme de phrase verbale simple ou phrase nominale, les titres des grandes articulations de ton devoir en te servant de la problématique. Ce sont en effet les réponses aux questions de la problématique qui te donnent les grandes parties du devoir. 2-Pour chaque idée directrice, convoque deux ou trois arguments. Pichenette : Pour recenser les arguments, tu pourras t'attacher à trouver, pour chaque idée directrice, des justifications que tu classeras par la suite par ordre logique. 3-A chaque argument, associe un exemple ou illustration. Pichenette : Ici, tu repèreras le cas concret de l'oeuvre littéraire qui te permet de justifier ton argument. Ce n'est pas une occasion de raconter l'histoire, mais plutôt, de cibler le point de l'oeuvre en rapport avec ton argument. Les citations peuvent également te servir d'illustrations. 4-En respectant les lois de l'équilibre, de classement et de logique, organise tes idées sous forme de plan. C'est-à-dire tu pars des idées les moins importantes aux plus pertinentes. Prévois une transition entre les parties. Pichenette : Tu pourras te servir du schéma ci-dessous. Il est possible que tu convoques deux exemples pour un argument.

2003

Plan de développement des Peuples Pygmées-Rapport final (Juin 2003) 2 SOMMAIRE_ 1 RESUME ANALYTIOUE 3 PNDP, qui doivent être atténués pour s'assurer que les Baka et les Kola: * Ne deviennent pas encore plus marginalisés dans la société camerounaise, * Ne se désintègrent pas à cause du système décentralisé de l'administration, * Ne reçoivent pas moins d'assistance des services gouvernementaux, * N'aient pas moins de capacités à défendre leurs droits légaux, * Ne deviennent ou demeurent aussi dépendants d'autres groupes ethniques, * Ne perdent le contrôle des terres traditionnellement utilisées par eux comme source de survie et base de leur système culturel et social, * N'aient pas moins d'accès à l'éducation, * N'aient pas moins d'accès aux infrastructures de santé, * N'aient pas moins d'accès à de l'eau potable, * N'aient pas moins de revenus de la production agricole, * Ne perdent pas leur identité culturelle et sociale. Plan de développement des Peuples Pygmées-Rapport final (Juin 2003) * Le PNDP respectera la dignité, les droits et la culture des Baka, Kola et Aka; * Le PNDP s'assurera que les Baka, Kola et Aka reçoivent du PNDP un bénéfice égal ou supérieur à celui des autres groupes ethniques; * Que le PNDP assistera les Baka, Kola et Aka à accroître leur situation légale, politique, sociale, économique, culturelle et psychologique.

ADILAAKU. Droit, politique et société en Afrique, 2022

L’humanité tout entière revendique la paix comme étant un idéal ou une valeur commune. Cette revendication collective favorise une forte territorialisation, avec une certaine disparité du sentiment de paix. Depuis les traités de Westphalie, l’État a constitué le cadre territorial par excellence de construction de la paix dans le monde. En Afrique, c’est la colonisation occidentale qui introduit cette entité territoriale bien clôturée. Au Cameroun, l’État est engagé dans cette architecture de pacification depuis les années 1960. Dès lors, c’est dans le cadre de l’État moderne que la paix est de plus en plus circonscrite. La problématique de la paix, mise actuellement en débat, permet d’interroger les conceptions théoriques et les approches pratiques qui permettent d’analyser la dynamique de construction de la paix au Cameroun. D’une part, la paix a été conçue comme étant la négation de la guerre et des conflits divers, avant de subir une dynamique conceptuelle. Cette nouvelle concept...

du dimensionnement des chaussées aéronautiques Mémoire de Master 2 Recherche en Génie Civil : DJONGWANG GAIWE Christian 4 II.3.2 Lois de comportement des graves Non Traités utilisé en fondation de chaussées aéronautique ............ II.3.3 Lois de comportement des sols de plate-forme support des terrassements [

Fair Trade Recycling, 2023

Ce projet au Cameroun, dirigé par le Dr Asi Quiggle Atud et financé par Good Point Recycling du Vermont, vise à démontrer une plateforme de crédit compensatoire viable et rentable pour le recyclage des déchets plastiques avant qu'ils n'atteignent l'océan pendant la saison des pluies. Les déchets plastiques ont un impact dévastateur sur l'environnement, en particulier dans les pays en développement comme le Cameroun, où les systèmes de collecte sont insuffisants, entraînant une pollution plastique massive. L'hypothèse du projet est que payer la main-d'œuvre locale pour collecter le plastique alors qu'il est séquestré dans les voies navigables urbaines pourrait être une solution plus efficace et économique que de le pêcher dans l'océan ou de restreindre les ventes de plastique dans les pays développés. Le projet pilote mené par l'équipe de gestion des eaux usées urbaines de l'Université de Yaoundé consistait à évaluer l'impact des déchets plastiques provenant des déchets de rue dans trois villes de la côte camerounaise. L'étude analyse le coût horaire du détournement d'un kilo de déchets des déchets concentrés par l'eau de pluie dans les canaux et les gouttières de la ville avant qu'ils ne puissent être emportés vers la mer par l'eau de pluie prévisible pendant les saisons de mousson. Les étudiants et les volontaires interceptant les déchets d'origine hydrique se sont associés à NAME Recycling pour promouvoir les pratiques d'économie circulaire. L'équipe a proposé de transformer les déchets plastiques en briques durables avec des identifiants uniques sur une blockchain pour résoudre les problèmes de double comptage et de compensation de l'inflation. Le projet a réussi à réduire la pollution par les déchets plastiques et à créer des opportunités d'emploi au Cameroun. Cependant, les préoccupations concernant le « greenwashing », la double comptabilisation du crédit et les éventuelles conséquences involontaires de l'incitation au nettoyage des déchets nécessitent une enquête plus approfondie. Le projet met en lumière le potentiel de partenariats innovants et de solutions collaboratives pour lutter contre la pollution plastique et protéger l'environnement. L'utilisation de jetons non fongibles (NFT) et de la technologie blockchain peut améliorer la transparence et la responsabilité dans les efforts de gestion des déchets plastiques. Pour assurer un succès à long terme, le projet suggère d'éduquer les générations futures sur les déchets et la pollution et de rechercher les données de la Banque mondiale sur le revenu du PIB pour la gestion de la collecte des déchets.

Le bilan des opérations de construction de la paix faites depuis le début des années 1990 peut être considéré comme plutôt négatif, comme le montrent les exemples du Cambodge, de l’ex-Yougoslavie ou de l’Afghanistan, si l’impact des missions est mesuré, de façon globale, par l’évolution de la réalité sur le terrain. Par contraste, toutes choses étant égales par ailleurs, les interventions américaines de l’après seconde guerre mondiale en Allemagne et au Japon furent des succès. Il apparaît immédiatement que le montant consacré à ces deux types d’opérations, calculé en fonction du territoire, n’est pas le même. Si cette première comparaison s’avérait exacte, cela signifierait que les missions de construction de la paix les plus récentes ont été incapables de prendre la mesure des besoins réels des pays concernés puis de piloter les opérations en estimant les impacts par rapport à la réalité. Estimation des besoins et des impacts sont, en effet, des exercices complexes et la communauté internationale doit faire face pour cela à des difficultés sérieuses, telles que: • Une confusion sémantique potentielle entre l’évaluation traditionnelle du monde du développement qui est focalisée sur les bailleurs alors que l’estimation doit être tournée vers la situation du pays concerné et son évolution, même si, en ce qui concerne les impacts, estimation et évaluation peuvent s’enrichir mutuellement ; • Un risque d’autocensure du personnel effectuant les estimations soit lié à l’hégémonie de l’idéologie du moment soit aux besoins administratifs et à la confusion entre besoins et capacités de réponse ; • La tendance à concevoir la prévention et le post conflit comme deux situations et activités essentiellement séparées, faisant ainsi perdre la dimension dynamique, la connaissance à long terme et promouvant potentiellement des choix d’instruments d’analyse puis des diagnostiques fondamentalement erronés ; • La longueur et la lourdeur du processus d’estimation des besoins, qui s’oppose à la nécessité d’agir vite et de façon visible pour les besoins les plus immédiats ; • Le type de paix obtenue, une paix négociée et fortement recommandée qui prive les acteurs intervenants des avantages qu’un belligérant victorieux aurait eu dans sa tâche de stabilisation de la situation ; • La difficulté des approches « à l’échelle de l’administration » et multinationales qui rendent les exercices d’estimation des besoins puis de pilote plus complexes encore ; • Finalement, un problème potentiel de ressources humaines, si les personnes, se chargeant de l’estimation des besoins et impacts, ne sont pas formées adéquatement. Ayant pris la mesure de ces difficultés, deux outils ou initiatives permettant de pallier la majeure partie de ces difficultés sont plus particulièrement à retenir: L’importance de la pré-estimation des besoins, aussi détaillée et précise que possible, telle que recommandée par le PCNA révisé des Nations Unies et de la Banque Mondiale et incluant, de surcroît, une analyse prospective des acteurs impliqués. La méthodologie Multinational Interagency Strategic Planning (MNISP), conçue par le ministère de la Défense français, et qui comprend la définition d’un cadre analyse et de compréhension commun à la définition d’une vision stratégique et d’un Etat final recherché, à la décomposition de ce dernier en objectifs stratégiques, ceux-ci étant ensuite déclinés en conditions décisives, éléments cruciaux de la feuille de route (roadmap), pré-estimation puis estimation pouvant et même devant toutes deux être inclues dans cette planification. Finalement, les problèmes de pilotage et d’estimation d’impact devraient être résolus par la mise en place d’un véritable système d’alerte précoce focalisé sur la question du conflit concerné, dont la conception sera facilitée par la compréhension idoine commune de la situation et la planification stratégique.

Les habitants de Madagascar, une île marquée par un passé visiblement violent, semblent avoir fait au XXe siècle un choix exceptionnel. En s’imposant la vision d’une société paisible, dénommée usuellement fihavanana malagasy (solidarité malgache), ils ont dès lors, et avec succès, cherché une solution consensuelle ou tout au moins non-violente à leurs conflits. Comment expliquer le trajet extraordinaire de ce pays, suggérant un déve-loppe¬ment de la guerre vers la paix, en dépit d’un cadre socio-historique aussi défavorable que celui de la colonisation, de la décolonisation et d’une paupé-risation généralisée? Quelle est la part véritable de cet aspect central de l’iden-tité nationale dans la négociation des grands et petits différends, dans la politique comme dans le quotidien de ses quelque 22 millions d’habitants ? Et que cache le terme fihavanana, souvent stéréotypé comme utopie, avec ses nuances hautement politiques, émotives et nostalgiques à la fois? L’ouvrage aborde l’étude du fihavanana d’une manière systématique et critique. Fruit d’une collaboration de chercheurs de diverses disciplines (anthropologie sociale, économie, histoire) et origines (malgache, allemande, française), les contributions s’interrogent, à travers une grande diversité phénoménologique des conceptions du fihavanana, aussi bien dans l’histoire et dans les pratiques actuelles, sur la richesse d’une normativité éminemment contextuelle. Elles invitent à découvrir par des études de cas précis et des approches théoriques que l’avènement d’une «normativité de la bonne entente» à Madagascar est beaucoup moins une rupture avec le passé qu’un aménagement d’une idée ancienne des relations sociales. Allant au-delà d’une simple déconstruction, l’ouvrage permet, pour la première fois, une évaluation selon une large perspective de la vision malgache d’une société paisible, sous pression de toutes parts, mais toujours primum movens du dialogue sur la Grande Ile.