Academia.edu no longer supports Internet Explorer.
To browse Academia.edu and the wider internet faster and more securely, please take a few seconds to upgrade your browser.
…
10 pages
1 file
« Années 1950. Situationnisme », in Alexandre Mare (éd.), Paris, une physionomie, Les moutons électriques, Lyon, 2013, p. 325-342
Actes de colloque, CRILCQ, Université de Montréal, 2016
L’œuvre de Réjean Ducharme a généralement été lue selon une perspective liée au signifiant plutôt qu’au signifié; depuis la parution de « L’avalée des avalés » en 1966, on ne compte plus les travaux portant sur l’intertextualité ou la langue qui lui sont consacrés. L’étude que je me suis proposé de mener dans le cadre de cet article tentera donc d’éclairer un aspect trop peu exploré de cette œuvre, soit son caractère éminemment politique, voire engagé.
Rue Descartes, 2009
Critique d’art, 2008
Longtemps l'historiographe n'a eu accès qu'à deux versions des faits : les situationnistes étaient une légende, et comme l'on sait, c'est elle qu'on imprime ; ou on s'en tient à la version officielle que Guy Debord, principalement, a donnée en écrivant ses propres mémoires. Depuis quelques années, les frontières se sont déplacées, pour se réarticuler à partir de l'histoire de la modernité. Il faut ajouter que les publications se sont multipliées, complexifiant la légende dorée ou ramenant à plus de rationalité les interprétations les plus orthodoxes.
L'Internationale situationniste naît en 1957 de la rencontre entre plusieurs collectifs d'artistes européens, avant de se transformer au cours des années 1960 en groupe révolutionnaire. Elle est aujourd'hui reconnue comme l'une des dernières incarnations du modèle des « avant-gardes historiques ». Son principal penseur, Guy Debord (1931-1994), a été intronisé après sa disparition comme l'une des figures majeures des arts et de la philosophie politique des années 1950-1960. Première analyse sociologique du mouvement situationniste, cette histoire éclaire les parcours croisés des acteurs qui l'ont animé, décrypte leur relation à l'art et aux institutions artistiques, à la pensée marxiste et aux intellectuels, à la politique et au militantisme. En prenant parti pour une mise au jour lucide des pratiques et idées situationnistes, Éric Brun renouvelle notre connaissance des avant-gardes, de leurs formes de politisation et d'internationalisation, et engage une réflexion sur les apports et limites de ce courant subversif qui n'ambitionnait rien moins que d'établir une nouvelle civilisation. Une contribution majeure pour comprendre le rôle des artistes dans la contestation révolutionnaire et celui des « situs » en Mai-Juin 1968. Éric Brun est docteur en sociologie de l'EHESS et membre associé du CESSP (Centre européen de sociologie et de science politique).
En analysant trois daguerréotypes représentant la rue du Faubourg-du-Temple les 25 et 26 juin 1848, l’historien Olivier Ihl dessine une « géographie barricadière » de Paris et retrace un moment d’histoire urbaine. Ces clichés donnent à voir la matérialisation d’une aventure collective au début de la Deuxième République.
Par-delà le rouge et le noir : les situationnistes et l'héritage du mouvement ouvrier -Nottingham, 07/09/2009 Par-delà le rouge et le noir : Les situationnistes et l'héritage du mouvement ouvrier 1 Quelques ouvrages récents consacrés à l'oeuvre de Debord ont permis de corriger cette image. Parmi eux, citons Shigenobu Gonzalvez, Guy Debord ou la beauté du négatif, Paris, Nautilus, 2002 et Anselm Jappe, Guy Debord, Paris, Denoël, 2001. 2 Jean-Christophe Angaut, « La fin des avant-gardes : les situationnistes et Mai 68 », Actuel Marx, n° 41, 2009. 3 Il s'agit de Raoul Vaneigem, Manuel de savoir-vivre à l'usage des jeunes générations [1963][1964][1965], Paris, Gallimard, 1967 (cité dans la 2 ème édition, collection Folio Actuel, Paris, Gallimard, 1992) et de Guy Debord, La société du spectacle, Paris, Buchet-Chastel, 1967 -cité in OEuvres, Paris, Gallimard, 2006. 12 Ib., p. 798. 13 René Viénet, Considérations préliminaires sur les conseils ouvriers, in Internationale Situationniste, n° 12. 14 Guy Debord, La société du spectacle, §86, édition citée, p. 798. 15 Le Manifeste conseillait au prolétariat de prendre le contrôle de la machine d'Etat pour la faire fonctionner à son profit. Etudiant l'exemple de la Commune de Paris en 1871 dans La guerre civile en France, Marx en vient au contraire à souligner que le prolétariat ne peut pas se contenter de prendre le contrôle de la machine d'Etat, mais qu'il doit immédiatement la détruire en lui substituant une autre forme politique, celle de la Commune, forme politique enfin trouvée du pouvoir du prolétariat. 16 Guy Debord, La société du spectacle, §90, édition citée, p. 800.
Université de Montréal, 2014
Ce mémoire a pour objet l’analyse du discours situationniste dans l’œuvre de l’auteur québécois Réjean Ducharme, plus particulièrement dans « Le nez qui voque » (1967), « L’hiver de force » (1973) et « Dévadé » (1990). Partant du postulat que Ducharme a pu entrer en contact avec les idées issues du mouvement contre-culturel français de l’Internationale situationniste (1957-1972), il s’agit de repérer les similitudes entre les deux corpus et d’analyser de quelle manière celles-ci travaillent l’œuvre de Réjean Ducharme. Notre analyse micro-textuelle comparative se déploie sur trois axes principaux. Il est tout d’abord question de la place de l’art dans la société de l’époque et de la résistance à son institutionnalisation. Nous abordons ensuite les conceptions ducharmienne et situationniste de la ville qui, sur plusieurs points, se recoupent et se répondent. Finalement, nous analysons le discours économico-politique émanant des deux corpus, insistant sur la manière dont autant les personnages ducharmiens que les membres de l’Internationale situationnistes résistent à l’organisation capitaliste et hiérarchique de leur époque, lui préférant un idéal social basé sur le jeu, l’amitié et l’amour. Nous montrons que le discours situationniste est omniprésent dans l’œuvre ducharmienne et qu’il permet de souligner que, contrairement à ce que plusieurs critiques affirment, Réjean Ducharme est bel et bien un auteur politique.
Comme nous l'avons vu plus haut, l'élément central du système philosophique lettriste est le concept de « création » : l'engagement au 2. Ibid, p. 44.
Loading Preview
Sorry, preview is currently unavailable. You can download the paper by clicking the button above.
MIGRANTS ET RÉFUGIÉS DE 1789 À 1900, 2022
"La mesure de Paris", dans: Les anciennes mesures du Centre historique de la France d'après les tables de conversion, Charbonnier, Pierre (éd.), Editions du CTHS, Paris, 2012, pp. 13-54., 2012
Revue d'anthropologie des connaissances, 2016
master, 2001
Revue Possibles, 2021
Hommage a Haim Vidal Sephiha 1996 Isbn 3 906755 91 6 Pags 497 524, 1996