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La conjuration de Cinna (à paraître dans le Annuaire de l'École pratique des hautes études (EPHE), Section des sciences historiques et philologiques, n° 148)
Chez Apulée (IIe siècle) le mot RUPINA est attesté trois fois : Florid. 2 "Qui herediolum sterile et agrum scmposum, meras rupinas et senticeta miseri colunt" ; Ibid. 6 "Vide istas rupinas próximas, praeacutas in his praeminentes silices" ; Met. 7 "Provolutos in próximas rupinas praecipites dedere". Le mot semble signifier "sol rocailleux, rocher".
"L’atelier monétaire de Tunis sous les Ḥusaynides : un exemple d’institution multiconfessionnelle", in CIVILISATIONS EN TRANSITION (III), SOCIÉTÉS MULTICONFESSIONNELLES, À TRAVERS L’HISTOIRE DU PROCHE-ORIENT, Actes du colloque Scientifique International, 7-8-9 septembre 2016, Actes édités par Jean-Luc FOURNET, Jean-Michel MOUTON, Jacques PAVIOT, Byblos, 2017, p. 147-180.
La formule d'interpolation montre que le signal réel x(t) est reconstruit de façon uniqueà partir de la suite de seséchantillons x(nT ). Mais cette opération n'est pas causale puisque la reconstruction de x(t) au temps t, nécessite de connaître la suite x(nT ) au delà de t. Toutefois comme la fonction h(t) décroît rapidement quand t tend vers −∞, il est possible de réaliser une bonne approximation causale, en acceptant un retard fini. Cela revientà dire que x(t) est calculé, de façon approchée, avec quelqueséchantillons situés au delà de t.
dossiers secrets confidentiels, 2019
les problèmes juridiques des activités de la divination
l'entrée dans un lieu sacré, on pourrait s'attendre à ce que cette partie du hiéron ait très tôt reçu un caractère monumental. on pense bien sûr aux Propylées de mnésiclès sur l'Acropole qui marquent un tournant dans la composition urbanistique en imposant à un paysage une architecture adaptée avec souplesse à la topographie et en créant un bâti-ment chargé non seulement d'accueillir les Panathénées mais de manifester surtout la grandeur d'Athènes 1. mais qu'en était-il auparavant ? Localement, les antécédents des Propy-lées athéniens semblent maintenant n'avoir rien de particu-lièrement prestigieux, quelle que soit la restitution que l'on adopte, celle de H. eiteljorg ou celle t. tanoulas 2. Dans ce cas, la monumentalisation des entrées serait-elle une invention de l'architecture des Cyclades, si l'on doit suivre les propositions de G. Gruben pour l'entrée du sanctuaire d'Apol-lon à Délos, qu'il restitue comme un édifice prestigieux ionique dès le dernier quart du Vi e s. ? Comme nous sommes en désaccord avec les propositions du savant allemand, c'est l'occasion de présenter nos recherches sur le hiéron d'Apol-lon, de montrer comment les Déliens ont réglé le problème d'accès au sanctuaire et de reposer la question de l'origine des entrées monumentales. I. Les entrées du sanctuaire d'Apollon : topographie et histoire (fig. 1 3) si l'on regarde un plan du sanctuaire, on constate qu'il n'y a pas moins de cinq portes actuellement visibles, ce qui ne veut pas dire que d'autres n'aient pu exister, mais qui ont pu disparaître lors de l'extension du sanctuaire et de la destruction des périboles anciens : • les « grands » Propylées, dont un premier état appartient à l'époque archaïque (GD 5, figs 2-4) ; • l'entrée nord-ouest (44A) entre GD 42 et 44 (fig. 5) ; • la 'porte' nord (35A), entre GD 35 et 47 (fig. 6), qui re-monte au moins à l'époque classique en raison de la date de construction des bâtiments qui bordent le couloir d'entrée (V e s. pour 35 et 47 ; mais, dans un premier temps, elle ne donne accès qu'au domaine de l'ekklésiastérion au sens large ; les bâtiments ne sont rattachés au hiéron qu'entre 190 et 165 av. J.-C. d'après r. Vallois 4) ; • l'entrée nord-est (27A fig. 7), qui connaît deux états, le premier contemporain du péribole (GD 26 = XiX) et, le second , des exèdres GD 27, vers 100 av. J.-C. 5. • le 'Pylône' sud-est (24A), contre l'angle du Prytanée (fig. 8-9), qui doit être contemporain du péribole du néôrion (GD 24), dont la façade est tournée de ce côté ; le bâtiment fut sans doute construit par Démétrios Poliorcète pour cé-lébrer la victoire de salamine de 306 av. J.-C. 6 Deux de ces entrées (44A, 35A) sont relativement mo-destes et se présentent comme de simples portes, dont on ne possède que les substructions pour l'entrée nord-ouest, mais dont est conservé un seuil dans le cas de 35A. Dans un premier état l'entrée nord-est était formée par un simple décrochement dans le péribole, mais le système de ferme-ture n'a pas laissé de traces ; vers 100 av. J.-C. on construi-sit un édicule à fronton, perpendiculaire au mur de péri-bole. seules les deux autres entrées, les Propylées du sanctuaire et l'entrée sud-est ont reçu une parure monu-mentale, dont nous reparlons ci-dessous. 1 leS entReeS dU SanCtUaiRe d'aPollon a deloS 1. Dinsmoor 2004 ; sur le rôle des Propylées dans le programme pé-ricléen Étienne 2004, 81-82. 2. Ci-dessous, p. 000 et n. 000. 3. sur la fig. 1 les chiffres romains numérotent les périboles; pts = puits. Les numéros en chiffres arabes renvoient au Guide de Délos (GD) ou ont été rajoutés à la numérotation du guide et portent alors un chiffre et une lettre (44 A). Je tiens à souligner que cette étude est l'aboutissement d'un travail d'équipe sur le sanctuaire d'Apollon que nous dédions tous avec plaisir à manuel Korrès. Lui qui dessine si bien trouvera peut-être un peu sèches les restitutions 3D, mais elles offrent un autre regard sur le sanctuaire. 4. Cf. VALLois, 1929, 279-312 et 311-312 pour les datations que j'accepte, ne disposant d'aucun élément pour les rejeter ; la date de construction des bâtiments, Graphè (GD 35) et ekklésiastérion (GD 47) est vraisemblable en fonction des coutumes déliennes de construction ; en revanche, la chronologie des transformations et la date de rattachement au hiéron sont plus aléatoires. 5. Courby 1912, 47-56. 6. Je défends la date traditionnelle, cf. ci-dessous, p. 000.
En application de l'article 49 alinéa 2 de la Constitution, deux motions de censure ont été déposées, respectivement les 26 et 27 juillet 2018. Ces motions présentent des caractéristiques déjà observées consistant dans l'association de groupes aux effectifs insuffisants pour effectuer un dépôt, l'union circonstancielle des oppositions parlementaires et dans la division de ces mêmes oppositions. Mais ces motions ont aussi deux singularités, résidant dans la différence de forme des motions et dans l'attitude hétérogène des groupes dans les votes. In accordance with the second paragraph of Article 49 of the Constitution, two motions of censure have been tabled on 26 and 27 July 2018 respectively. These motions have already observed characteristics consisting of the association of groups with insufficient numbers to make a deposit. , the circumstantial union of the parliamentary oppositions and in the division of these same oppositions. But these motions also have two singularities, residing in the difference of form of the motions and in the heterogeneous attitude of the groups in the votes. Sous la V e République, 55 motions de censure ont été déposées « spontanément » en application de l'article 49 alinéa 2 de la Constitution du 4 octobre 1958. La motion de censure est usuellement déposée par l'un des groupes parlementaires membres de l'opposition à la majorité gouvernementale. La motion de censure est déposée par le Président du groupe parlementaire, à supposer que celui-ci possède l'effectif constitutionnel requis pour réunir les signatures de dépôt (1/10 ème des parlementaires de l'Assemblée nationale, soit actuellement 58 parlementaires). Dès la IX ème législature on a observé une « union » des oppositions parlementaires, manifestée par l'association d'un ou de plusieurs groupes parlementaires en vue de réunir le minimum de signatures exigée par la Constitution. Ainsi le 4 mai 1990 et le 5 avril 1991, outre celui des 41 membres de son groupe, Pierre Méhaignerie, Président du groupe UDC, reçut le soutien de Charles Millon, Président du groupe UDF, et de Bernard Pons, Président du groupe RPR. Dans le même sens, Alain Bocquet, Président du groupe communiste, reçut, à côté de celui des 23 membres de son groupe, le soutien du groupe socialiste et de son Président Martin Malvy dans le dépôt de la motion de censure effectué sous la X ème législature le 7 avril 1994. Sous la XV ème législature, Christian Jacob, Président du groupe LR a déposé une motion de censure le 26 juillet 2018. Les 102 membres de son groupe parlementaire lui ont permis de réunir aisément les signatures nécessaires. Tel n'as pas été revanche le cas pour la deuxième motion déposée parallèlement le 27 juillet 2018. Avec respectivement, 16, 17, et 30 membres, les groupes parlementaires GDR, La France Insoumise et Nouvelle gauche ne peuvent individuellement réunir les signataires nécessaires, ce qui a abouti à une « union » pour le dépôt d'une motion dite « de gauche ». Dans les législatures précédentes, avait déjà été observable le
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