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Le code pétrolier ivoirien
Dans le cadre du règlement de la crise militaro-politique qui a endeuillé la Côte d’Ivoire aux lendemains du 19 Septembre 2002, les accords de paix inter-ivoiriens de Linas-Marcoussis signés le 24 janvier 2003 ont entre autre, donné au gouvernement en charge de la réconciliation nationale la mission « du renforcement de l’indépendance de la justice ». Et deux ans plus tard, soit le 27 février 2004, le Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations Unies a finalement adopté le la Résolution n°1528 portant création de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire dite « ONUCI ». Dans son paragraphe 6-q), ce texte donne mandat à l’ONUCI « d’aider le Gouvernement de réconciliation nationale, en concertation, avec la CEDEAO et d’autres organisations internationales, à rétablir l’autorité du système judiciaire et l’Etat de droit partout en Côte d’Ivoire », afin d’éradiquer les dysfonctionnements de l’appareil judiciaire.
2019
Depuis le 8 novembre 2016, la Côte d'Ivoire a adopté une nouvelle Constitution qui a institué la IIIe République 1. Loin, très loin, du débat politique remarquable autour de cette nouvelle Constitution, nous voulons passer au peigne fin les dispositions constitutionnelles nouvelles, relatives aux collectivités territoriales et au Parlement de Côte d'Ivoire. L'une des nouveautés constitutionnelles de la IIIe République est d'avoir institué une seconde chambre parlementaire, notamment le Sénat à côté de l'Assemblée nationale 2. D'un parlement unique sous la Ière et la IIe République, la Côte d'Ivoire dispose aujourd'hui d'un parlement bicaméral pour l'exercice du pouvoir législatif. Aussi, le rôle du Sénat tel qu'indiqué à l'alinéa 1 er de l'article 87 de la Constitution, à savoir : « Le Senat assure la représentation des collectivités territoriales et des ivoiriens établis hors de Côte d'Ivoire » 3 ; en lien avec le
Dans le cadre du règlement de la crise militaro-politique qui a endeuillé la Côte d’Ivoire aux lendemains du 19 Septembre 2002, les accords de paix inter-ivoiriens de Linas-Marcoussis signés le 24 janvier 2003 ont entre autre, donné au gouvernement en charge de la réconciliation nationale la mission « du renforcement de l’indépendance de la justice ». Et deux ans plus tard, soit le 27 février 2004, le Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations Unies a finalement adopté le la Résolution n°1528 portant création de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire dite « ONUCI ». Dans son paragraphe 6-q), ce texte donne mandat à l’ONUCI « d’aider le Gouvernement de réconciliation nationale, en concertation, avec la CEDEAO et d’autres organisations internationales, à rétablir l’autorité du système judiciaire et l’Etat de droit partout en Côte d’Ivoire », afin d’éradiquer les dysfonctionnements de l’appareil judiciaire.
Infundibulum Scientific, 2023
In the Nouchi language, the term kpêtou refers to the female sex. As for the word toukpê, which belongs to the Akan sociolinguistic heritage, it refers to inter-ethnic alliances in their most common social expressions. At first glance, kpêtou is the inversion of toukpê, and vice-versa. Whether or not this morphological similarity between the two terms is coincidental, it serves as a starting point for a systematic reflection on the place of women in the genesis of some of the best-known inter-ethnic alliances in Côte d’Ivoire, notably those between Yacouba and Gouro, Yacouba and Senoufo and Dida and Abbey. Women, the object of desire in almost all human societies, have more than once been the bone of contention between peoples. But yesterday's conflicts have now become the seeds of social peace, thanks to the inter-ethnic alliances that have grown out of them.
Revue Ivoirienne d’Histoire Numéro 40, 2022
Outre les soumissions, humiliations politiques et exploitations des richesses du continent noir, la conquête coloniale française causa d’autres types de conséquences. En Côte d’Ivoire, ces dernières prirent parfois la forme des migrations durables ou saisonnières. Comment cela s’est-il opéré ? Quels en sont les acteurs centraux et les impacts sur les sociétés hôtes ? Au moyen d’une confrontation de sources d’archives et de la littérature existante, il ressort que les miliciens, gardes cercles, tirailleurs sénégalais et soldats de la Coloniale blanche sont au cœur de ces incessantes migrations. Par ailleurs, pour les civils, les effets collatéraux des guerres de conquête et la forte pression du recrutement militaire à partir de 1914, restent d’autres facteurs de migration. Sur les terres d’accueil, ces ‘‘étrangers’’ réussirent à s’intégrer dans la vie socioéconomique, en apportant leur pierre au développement local. L’islam s’implante dans des zones naguère animistes et le ‘‘ français tirailleur’’ apparaît sur l’échiquier linguistique.
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Cahiers du GReMS 2022 (07), 2022
Tatchim Jean Claude , 2021
EDUCI 2016. Rev. hist. archéol. afr., GODO GODO, ISSN 1817-5597, 2016
KURUKAN FUGA, Revue Africaine des Lettres, des Sciences Humaines et Sociales, ISSN : 1987-1465, Université de Bamako (Mali), mars, 2023
ANYASA, Revue des Lettres et Sciences Humaines Laboratoire de Recherche sur la Dynamique des Milieux et des Sociétés Université de Lomé, 2019
Nodus Sciendi, 2014