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"Les formes brèves offrent cet attrait que pour « peu » de lecture, on reçoit un volumineux bagage à méditer. Il existe deux champs possibles pour le décryptage : l’un concerne le sens, la substance quasi philosophale de l’aphorisme, du trait d’esprit ; l’autre s’attarde sur sa forme, ses moyens en langue, toujours identifiables ou presque par une figure : ellipse, parallélisme ou antilogie, euphonie ou allitération, euphémisme et litote… Il s’ensuit un véritable plaisir à nommer ces figures, à en restituer le nom particulier, de la même façon qu’un arbre sort de l’anonymat s’il est désigné comme un hêtre, un bouleau ou un laurier. La langue se montre sous son meilleur jour lorsqu’elle rapproche de la chose, qu’elle installe une familiarité avec les phénomènes. Qu’est-ce qu’une forme brève ? Bien sûr, on y trouve le proverbe, la sentence, le slogan et l’humour mais aussi un simple titre, une épitaphe, un hyperlien, un texto ; c’est-à-dire toute forme qui fait usage de concision pour d’une part frapper l’attention et d’autre part optimiser l’expressivité. Dans tout le non dit de la brièveté se loge le sens, laissé libre de forme et disponible à l’interprétation. La forme brève sollicite, elle a une fonction phatique, un pouvoir d’attraction ; elle est aussi au cœur de la manière dont le monde contemporain s’écrit et s’exprime. "
2018
La diffusion ou la divulgation de ce document et de son contenu via Internet ou tout autre moyen de communication ne sont pas autorisées hormis dans un cadre privé.
2018
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Lingue, Culture, Mediazioni, 2019
This article focuses on the translation of short forms. It starts from the idea that any translator is a double translator, since he must be able to render both the natural language and the artistic language of the text (s)he has to translate. Once this premise is acquired, typology – understood as the form through which the text manifests itself – comes into play. The author focuses on a genre typically associated with Romanticism, the fragment; its translation does not require the application of a method, but the concrete exercise of an art: the fragment imposes and, as it were, directs its own translation. A similar link between typology and way of translating can be found in all short forms. In order toprove it, the text analyses various short forms, ranging from a minimum toa maximum of authorial presence: from the total absence of the author (as inproverbs) we come to the exclusive presence, to the solitude, of the author (as inaphorisms, when they are written without thinking about a future publication).
Dans *Usages du livres à la fin de l'Ancien Régime*, Gollion, Infolio, 2015, p. 269-278.
Le Fablier. Revue des Amis de Jean de La Fontaine, 2007
Archives de sciences sociales des religions, 2013
Deux numéros spéciaux de revues sociologiques ont été consacrés en 2012 au centenaire des Formes élémentaires de la vie religieuse (appelées Formes ci-dessous). Une troisième revue n'a pas directement été consacrée aux Formes, mais elle a mis en vedette un article qui l'éclaire d'un jour nouveau -on ne s'attendait pas à moins de la part de ses éditeurs, William S. F. Pickering et William Watts Miller. Cette commémoration permet d'en apprendre beaucoup sur cet ouvrage qui, bien que classique, a toujours été délaissé par les sociologues français 1 . Commençons par le numéro spécial de L'Année sociologique (L'AS) conçu par Massimo Borlandi, spécialiste bien connu de l'histoire de la sociologie. Il nous donne à lire une douzaine de contributions et deux notes de lectures synthétiques. Au total, trois cents pages originales sur le sujet, il faut s'en réjouir ! Certains auteurs sont des spécialistes de Durkheim 2 . D'autres ont occasionnellement écrit sur lui 3 . Le numéro n'a pas de plan d'ensemble apparent, comme on peut en trouver dans les ouvrages commémoratifs. Cependant, l'introduction de Borlandi nous renseigne sur la cohérence de la sélection : quatre auteurs ont plutôt travaillé en amont des Formes (Giovanni Paoletti, William Watts-Miller, Myron Achimatos et Cécile Rol) ; quatre autres sont rentrés davantage dans ce qu'on pourrait appeler la « chaire » du livre, en s'intéressant à la méthode (Borlandi), à la Les Formes à l'honneur Archives de sciences sociales des religions, 164 | 2013
Arts et sciences
L'exposition Formes vivantes, qui ouvrira le 9 octobre 2019 au Musée national Adrien Dubouché à Limoges, se donne pour objectif d'explorer les relations entre céramique et vivant, de la Renaissance à nos jours. Le présent article vise à exposer les axes principaux de ce projet d'exposition, mêlant histoire des arts décoratifs et histoire des sciences : la production naturaliste, de l'image ressemblante au moulage sur le vif ; les oeuvres qui relèvent d'un imaginaire organique recomposé à partir des formes de la nature ; l'influence des révolutions visuelles que sont la mise au jour du vivant invisible, dans ses dimensions anatomique, microscopique ou génétique. On voit alors que la céramique est un domaine innovant de la création contemporaine, mais aussi que le matériau céramique lui-même, par ses propriétés physiques, est apte à jouer un rôle dans les passages de frontière entre vivant et non-vivant, tant conceptuellement que concrètement, notamment avec l'essor de la céramique biomédicale. Une telle démarche transdisciplinaire, inscrite dans l'actualité de la création et de la recherche, nous permet ainsi d'explorer l'évolution de notre vision du vivant, à la lumière des dernières découvertes scientifiques, mais aussi du point de vue politique, éthique, et esthétique. ABSTRACT. The Formes vivantes (Living forms) exhibition, which will open on October 9th, 2019 at the Musée national Adrien Dubouché, Limoges, France, aims at exploring the relationship between ceramics and the living, from the Renaissance until today. This article will lay out the main axes of the exhibition project : naturalist objects, from images resembling the living to castings of living beings ; works showing how an organic imagination is born from the recomposition of shapes found in nature ; the influence of visual revolutions that brought to sight invisible dimensions of the living, anatomical, microscopic or genetic. The exhibition will show that ceramics can also be an innovative realm of contemporary creation. We also hope to demonstrate how the ceramic material in itself, because of its physical and chemical properties, can play a role in crossing boundaries between the living and the non-living, conceptually, but also in practice, for instance with the emergence of biomedical ceramics. Such a transdisciplinary approach, following the latest developments in artistic creation and scientific research, will allow us to study our relationship to the idea of living, in the light of recent scientific discoveries, but also from a political, ethical and aesthetical point of view. MOTS-CLÉS. céramique, vivant, naturalisme, morphogenèse, impression 3D, arts décoratifs, transdisciplinarité, éthique, esthétique.
Douleurs : Evaluation - Diagnostic - Traitement, 2008
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HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2021
Stratégie et pouvoirs de la forme brève, dir. Élisabeth Gavoille et Philippe Chardin, Édition Kimé, Paris, 2017, p. 155- 168 (ISBN 978-2-84174-800-6), 2017
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 1990
La brièveté, Actes du colloque international tenu à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de Sfax, du 30 novembre au 01 décembre 2017, 2021
Musique et formes brèves, dir. Vincent Cotro, Peter Lang, Bruxelles, 2018
Cahiers de recherche sociologique, 2014
FACES . Journal d'Architecture n.70, 2012
Microtextualidades. Revista Internacional de microrrelato y minificción, 2017