Academia.edu no longer supports Internet Explorer.
To browse Academia.edu and the wider internet faster and more securely, please take a few seconds to upgrade your browser.
On a affirmé que l’iconicité a produit, dans diverses perspectives, et a déployé, dans des ramifications insoupçonnées, ouvertes par des spécialisations et domaines variés, une littérature pléthorique. Pourtant faut-il croire qu’on ait atteint un seuil de la saturation du thème qui évoque une densité non perméable à des réactions d’addition comme de nouvelles adjonctions, autres, évidemment, que celles qui paraissent patinées par la récurrence des références, agacées, redondantes, superflues. On peut répondre que non dans la mesure où, nous côtoyons, comme possible point de départ, la position de T. Sebeok, qui apprécie, incitant de manière provocatrice, qu’il y a encore une abondance de mystères non déliés concernant la « manière omniprésente de production, stockage et transmission des occurrents comme signes iconiques », et tant qu’on ne s’éloigne pas/que nous ne nous éloignons pas d’une de ses assertions : « l’iconicité joue un rôle décisif dans la formation de la vie quotidienne, dans toutes les cultures ». Pourquoi ne croirions-nous pas que l’extension de cet uni -vers de l’iconicité, plutôt pluri-vers, expansif, qui inonde par des marques iconiques les codes de communication de l’humanité verbaux et également non-verbaux, se trouve (pourquoi pas ?) dans un point de retour qui provoque, dans une dynamique intégrative nouvelle, une réception spectrale intension de l’iconique, qui devient ainsi un cadre vitré à travers lequel on puisse pénétrer, comme par autant de portes ouvertes de la mémoire, vers un sens premier ou peut-être ultime de l’iconicité Ce qui est sûr est qu’une telle démarche qui cherche un éclaircissement de l’iconicité, aujourd’hui ne peut être détachée facilement d’un minimum parcouru dans l’interdisciplinarité, appelé à surprendre les vecteurs importants qui confèrent du relief aux champs des significations notables pour ce qui signifie, dans le contexte actuel, un essai, considérons-nous, personnalisé de configuration, non sans reste, des contours de l’image de l’iconicité.
Tadeusz Lubelski, Ania Szczepanska (dir.), La double vie de Krzysztof Kie¬lowski, actes du colloque des 1er et 2 avril 2016, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, site de l’HiCSA, mise en ligne le 30 septembre 2017., 2016
Il y a deux grandes portes pour entrer dans ce labyrinthe de signes et de sentiments humains que constitue Le Décalogue. On peut y entrer le regard chargé d’un savoir qui lui est extérieur et dont on va chercher des échos ou des reflets dans le scénario, comme on étudierait la mécanique allégorique d’un mythe ou d’une parabole.
Perspective. Actualité en histoire de l’art, 2018
Constatant l’abondance des études sur les phénomènes de destruction, cet essai commence par analyser la situation historiographique du début des années 1980. Au point de vue normatif de l’Histoire du vandalisme de Louis Réau dénonçant « les crimes de lèse-beauté » répondait l’Ulmer Verein für Kunstwissenschaft, qui mettait en cause l’autonomie de l’art et cherchait à comprendre pourquoi la réflexion critique se voyait taxer d’ « iconoclasme ». L’essai passe en revue les directions de recherche qui ont profité de cette ouverture et les publications résultantes, mettant en évidence leurs points communs (« agentivité » des objets) et leurs liens avec l’actualité (destruction des monuments de l’époque communiste, iconoclasme islamiste, « iconoclasme » dans l’art contemporain). Il montre enfin que la valeur de la destruction dans l’ « économie de l’attention » rend une volonté de « neutralité axiologique » illusoire et appelle à une conscience réflexive accrue de la part de l’histoire de l’art.
Dans cette communication au titre sans doute trop vaste, je voudrais simplement proposer quelques réflexions visant en premier lieu à clarifier le concept d’iconicité, à définir ou redéfinir son extension, et ceci notamment dans sa relation avec la notion d’analogie. Il apparaît en effet assez rapidement à qui s’intéresse à toute question relative à la motivation du signe, que les définitions et typologies héritées aussi bien des sémiotiques générales que des linguistiques d’inspiration saussurienne ne permettent guère de saisir avec pertinence les objets dessinés par ce type de questionnement. Interroger le concept d’iconicité, c’est bien entendu interroger le concept d’image. D’ailleurs, si ce colloque a été intitulé « Le mot comme signe et comme image » , c’est bien que l’on espère que l’image peut ouvrir sur la langue des perspectives que l’appareil conceptuel habituel de la linguistique ne permet pas d’envisager. Ce qui suppose, sauf à tenir un discours fondamentalement métaphorique, que l’image soit définie indépendamment de la visibilité. Quant à l’analogie, dont on croit souvent avoir tout dit en la définissant comme une structure de quatrième proportionnelle, il conviendrait de s’interroger non seulement sur la nature de la relation qui constitue le tertium comparationis de ce type de structure, mais aussi sur l’instance qui perçoit ou construit une telle relation, sans oublier que la distinction entre analogie et ressemblance n’est peut-être pas aussi claire qu’il paraît de prime abord. On se souviendra que Gérard Genette faisait reposer l’essentiel de sa réfutation des mimologistes sur la confusion commise par ces derniers entre analogie et ressemblance (ou plus précisément sur une sur-interprétation de l’analogie en ressemblance). Mais est-il si évident que la première ne se confonde jamais avec la seconde ? Si la ressemblance – ou plutôt la semblance – est elle même fondée sur une analogie, comment distinguer les cas où la relation analogique tolère une extension en semblance des cas où elle ne l’admet pas ? Je commencerai par examiner le rapport entre analogie et iconicité dans deux contextes théoriques qui servent fréquemment de référence pour ce type de question, ceux de la sémiotique de Peirce et de la linguistique saussurienne. J’examinerai ensuite le problème spécifique de l’image et de l’icône en tâchant de dégager ce que la perspective sémiotique masque de l’essence de ces catégories, ce qui me permettra enfin d’envisager, sur de nouvelles bases, l’articulation de l’analogique et de l’iconique.
Dealing with the historical, philosophical and theological problems arisen by the attitude of oriental Christians in front of the power of images, the present article proposes an investigation of the birth of the contradictory theological discussions generated by sacred images and of the evolution of what was later called the Byzantine "philosophy of image". The starting point is the analysis and interpretation given by theologians like St. Augustin and St. Cyrillus of Jerusalem to a fragment of Paul's second Letter to the Corinthians, analysis which shows that the problematic aspects of image as a concept and then as an object appears in a context dominated by the discussions around the dogma of Incarnation, the dogma of the Trinity and Christ's nature. The premises of the iconoclastic attitudes are then taken into consideration, as well as John's of Damascus's theological arguments in favor of the sacred status of icons, the evolution of the promulgation of different edicts concerning the place and role of images in an orthodox Christian's life, Leon III rd and Constantine V th violent iconoclastic attitude towards religious images, and finally the authentic philosophy of images which took birth in the middle of the war between icons and idols.
Du latin digressio (éloignement), la digression tend à être définie comme une sorte d'excursion, consistant à rompre le fil du discours (écrit ou parlé) en y introduisant des faits hors du propos que l'on traite. D'après Cicéron: 'declinare a propositio' (L'Orateur, 137). Excursus et parecbasis seraient donc des termes, latin et grec, équivalents. On peut encore distinguer deux types d''excursion' selon que la digression a pour objet de dévier ou éviter quelque chose ou sujet à traiter (apoplanèse), ou selon qu'elle est utilisée comme un recours d'introduction dans un récit (Paradiégèse). L'ancienne rhétorique la classe parmi les figures de pensée. En dehors de ces définitions canoniques et fragmentaires, le terme digression nous intéresse car il attire un éventail de termes connexes qui devraient aider à mieux cerner la question et à donner une certaine consistance au concept: Incursion, irruption, coupure, parenthèse, ellipse, bifurcation, emboîtement, glissement, déviation, détournement, discontinuité, errance, transfert, … Cette liste pourrait encore se poursuivre, au fil d'associations; on pourrait aussi établir des rapports logiques entre ces termes, entre certains groupements de termes. Mais nous nous contenterons pour l'instant de mettre l'accent sur certaines implications logiques que les termes recouvrent, et qui suscitent d'emblée quelques interrogations:
This paper seeks to track the influence of medieval hermeneutics, popularized in the nineteenth century by John Mason Neale, in the religious art of the Pre-Rapahelites.
Le présent article interroge le régime visuel de l'image-coulisse. Cette dernière est définie comme une production visuelle ou audiovisuelle dont les qualités figuratives dévoilent ses propres processus de fabrication et conditions d'énonciation. L'image-coulisse est une production visuelle qui, à travers sa mise en scène, nie son figement et valorise un work in progress. A travers une approche sémiopragmatique, la présente contribution souhaite interroger la façon selon laquelle s'articulent négation de figement et mise en scène lisse et contrôlée dont l'image-coulisse fait constamment preuve. L'analyse de deux photographies de mode présentant des configurations plus ou moins similaires mais également un écart chronologique considérable (1969 et 2012) permettra de démontrer que la différence entre une production visuelle réflexive et l'image-coulisse dépend de la valorisation des processus d'énonciation et/ou des énoncés. Deux hypothèses de recherche constituent le fil rouge de l'article. La première considère que l'image-coulisse représente une nouvelle communication symbolique qui est celle du dévoilement. La deuxième hypothèse avance l'idée que cette même symbolique ne fait qu'accentuer des mises en scène représentant des simulacres de réalité, plutôt que des situations réalistes toute en valorisant une culture de la contrefaçon.
Actes du colloque TALN RECITAL de Dourdan, 2005
CATHOLICA n° 142, 2019
L'image est maintenant l'aliment quotidien de notre sensibilité, de notre intelligence, de notre sentimentalité, de notre idéologie. Jacques Ellul, La parole humiliée Le vingtième siècle parle à l'oeil, et comme la vue est un des sens les plus volages, il lui faut hurler, crier avec des lumières violentes, des couleurs assourdissantes, des images désespérantes à force d'être gaies, des images sales à force d'être propres, vidées de toute ombre comme de tout chagrin. Des images inconsolablement gaies. C'est que le vingtième siècle parle pour vendre et qu'il lui faut en conséquence flatter l'oeil-le flatter et l'aveugler en même temps. Christian Bobin, Le Très-Bas. Hitler, Staline, Pol Pot manquaient singulièrement d'imagination, ou peut-être leur manquait-il simplement nos technologies sophistiquées. La nouvelle dictature, celle des images, est soft. Elle vous domine, vous assujettit à votre insu. Dans le fond, on ne change pas de tableau, celui des vieilles mystiques humaines. Après la mystique du corps racial, celle du corps social, voilà donc la mystique de l'image. Vous vous demandez peut-être d'où proviennent ces idées farfelues qui empoisonnent la vie politique, sociale et culturelle depuis quelques dizaines d'années, et qui permettent à un barbu d'affirmer devant des millions de téléspectateurs atterrés : « je ne sais pas ce qui vous fait dire que je suis un homme mais je ne suis pas un homme ». Ne cherchez pas, vous avez, même pas en filigrane mais clairement exprimée la théorisation du Monde Nouveau dans le dernier numéro hors-série de la revue Sciences humaines sur LE POUVOIR DES IMAGES, n°52 1. Ce dossier de 84 pages savamment distillé par Jean-François Dortier est un morceau d'anthologie dont l'ontologie (assurément un gros mot pour ces spécialistes de sciences humaines) est singulièrement absente et mérite quelques commentaires. D'entrée, le ton est donné : «Au commencement était le verbe», disait saint Jean. Au seuil du 21ème siècle une nouvelle hypothèse s'est fait jour: «Au commencement était l'image». On se dit : bon, l'auteur a fait une figure de style, un bon mot, une provocation pour amuser la galerie … mais non, notre nouveau prophète y croit vraiment. Passons sur le fait que 99,99% des images qui sont produites et partagées aujourd'hui sont d'origine photographique. Dans ce dossier, on ne prend pas la peine de faire ce à quoi Benjamin, Bazin, Barthes, et Baudrillard 2 nous avaient
À partir des années 1960 et à la suite du développement de la discipline sémiotique on a pu assister à la cristallisation d'un certain nombre d'enjeux autour de la classe des signes dits « iconiques » et régis par des phénomènes « d'analogie », de « similarité » ou de « ressemblance ». Le débat sur l'iconicité a ainsi quitté le seul terrain philosophique jusqu'à devenir progressivement une véritable querelle interdisciplinaire, impliquant des compétences, des analyses empiriques ainsi que des modèles théoriques de plus en plus complexes. Nous esquissons dans la première partie de cet article une histoire des grandes étapes de la querelle sur l'iconisme dès la naissance de la discipline sémiotique, afin de faire ressortir certains biais et certaines impasses ayant pu en empêcher l'aboutissement désiré et dont une approche refondée devrait se débarrasser. Notre deuxième partie consiste en un retour à la conception peircienne originelle de la classe des icônes et en l'affirmation de l'indispensable maintien du concept de ressemblance, en essayant de montrer ses points de force, mais également ses apories et, une fois la tripartition du signe comprise dans le cadre plus général de la sémiotique comme activité cognitive, ses lectures possibles. La dernière partie de l'article met en perspective une approche sémiotique systémique du phénomène de l'iconicité avec quelques développements les plus récents dans le domaine cognitif en vue d'une meilleure intégration entre études sémiotiques et cognitives.
Radar
Cet article souhaite prendre en considération l’hypothèse que la postérité des analyses phénoménologiques liées à l’art contemporain ne réside pas simplement dans une approche esthétique et perceptive de l’œuvre. Autrement dit, notre hypothèse consiste en une approche perceptive qui ne peut pas se séparer de son contexte éthique, social, politique, historique. Ce numéro de RadaR permet d’envisager la notion d’immersion comme pouvant être constitutive de la notion contemporaine de communauté et notre objectif, en partant de l’immersion, sera de penser dans ce contexte la possibilité d’une approche phénoménologique de l’œuvre d’art en prenant en considération le paradigme de notre perception et de notre corporéité comme constitutifs des changements de notre époque.
Literatura, crítica, libertad. Estudios en homenaje a Juan Bravo Castillo, Hans Christian Hagedorn, Silvia Molina Plaza y Margarita Rigal Aragón (coords.), Cuenca, Ediciones de la Universidad de Castilla-La Mancha, 2020
Une série de circonstances politiques, sociales et artistiques ont diversifié le lyrisme à part entière en Espagne et en Amérique Latine au cours du XIXe siècle. Grâce à l’influence des « Lyriques du Nord », à l’aube du XXe siècle, une nouvelle expression trouve son nouveau cheminement : c’est le temps de la Modernité. L’étude de la nouveauté de l’image peut aider à mieux comprendre cette révolution.
L'icône fait partie des choses visibles, qui plus est, des choses visibles du second degré. En effet, elle n'est pas uniquement une chose sensible, mais une image sensible du sensible. En tant qu'eikon, elle se trouve au sens de Platon au plus bas degré de la doxa et au plus bas de l'échelle de l'être. Pourtant elle n'est pas une simple représentation sensible et illusoire de Dieu qui pourrait être en ce sens critiquée dans un sillage kantien. Le sens profond de l'icône réside dans son ouverture sur l'invisible. L'icône cherche à saisir l'invisible comme tel. Comment s'articule ce point de rencontre du visible et de l'invisible? L'icône peut-elle véritablement nous donner à "voir" l'invisible ou n'est-elle qu'une profanation de l'invisible? Telles seront les questions analysées. Abstract :
Il s’agit ici de réfléchir à cette notion que j’ai appelée la syncopolitique. Ce terme fait état à la fois d’une collision et d’une contraction, une syncopation qui au-delà de la syncope, c’est-à-dire des spasmes, convulsions ou même des failles et faillites de la représentation du politique désigne une conception de la politique comme syncope. Catherine Clément montre la voie en associant radicalisme et état syncopé lorsqu’elle tente d’évaluer la durée relative de l’état de syncope et encourage ses lecteurs à prendre le temps de vivre et de penser l’entre-deux, la suspension temporelle, celle de la « plus radicale surprise [où] on demeure en effet syncopé. » Il s’agira donc de pratiquer l’interstice et l’interruption et, en suivant Clément, de méandrer de manière syncopée si ce n’est radicale. Penser la syncope confère une marge de manœuvre et renvoie à des manœuvres en marge, un travail d’interruption qu’elle soit secondes messianiques comme autant de portes étroites ouvrant sur l’impossible pour Walter Benjamin ou espaces incinérés du vertige de l’envoi pour les cartes postales de Jacques Derrida. Ma manœuvre ici est circonscrite par une image ou, plus précisément, par le retrait d’une image, une image en marge. Selon Jean-Luc Nancy, ce serait une « image qu’il faut inimaginer, c’est-à-dire penser si penser est une commotion, une syncope et un éblouissement. » Je considère ce retrait de l’image comme une condition pour penser la politique. C’est donc la poursuite d’une image inimaginable qui me mènera dans un premier temps à penser la syncope comme un horlieu de la représentation et dans un deuxième temps à envisager la politique comme ce qui ne se manifeste que depuis ce horlieu.
Actes du congrès ORAGE 2001 ORAlité et Gestualité, …, 2001
Perspective
Dario Gamboni, professeur d'histoire de l'art à l'Université de Genève, est l'auteur entre autres de Potential Images: Ambiguity and Indeterminacy in Modern Art (Londres, 2002) et a été commissaire adjoint de l'exposition Une image peut en cacher une autre. Felix Thürlemann est professeur d'histoire et de théorie de l'art à l'Université de Constance. Auteur de nombreuses études sur l'histoire de l'art européen depuis la Renaissance et sur les fondements méthodologiques de la pratique interprétative, il a publié récemment avec Steffen Bogen Rom. Eine Stadt in Karten von der Antike bis heute (Darmstadt, 2009). Michel Weemans enseigne à l'ENSA de Bourges. Ses recherches portent particulièrement sur l'art fl amand et il termine un livre sur Herri met de Bles. Il a été commissaire associé de l'exposition Une image peut en cacher une autre et prépare en collaboration avec Alain Tapié une exposition sur le paysage fl amand au XVI e siècle.
Signata
L'objet de l'image photographique a été le grand oublié de la rélexion théorique. L'objet n'a pas été simplement délaissé, on en a fait une cible, associant la prise photographique à une chasse comme en témoignent l'usage des mots : « braquer, tirer, shoot ». Ce que révèlent ces usages linguistiques courants, ce sont les traces de puissance voire d'agressivité accordée au photographe et celle de cible-victime à l'objet. Comme si l'image faisait disparaître l'objet. Et il y a plus : la relation entre la caméra et l'objet est imaginée comme un acte exclusivement orienté vers l'extériorité, une relation qui va dans un seul sens. Comme si la caméra et l'objet visé étaient étrangers l'un à l'autre ; et comme s'il n'y avait pas d'efet de retour de l'objet saisi sur le photographe. Ce ne sont là que de simples métaphores courantes, dira-ton ; et pourtant, elles révèlent une attitude, voire un présupposé quant à la position de domination du sujet. S'en suit, inéluctablement, la suprématie de l'image photographique sur l'objet.
Loading Preview
Sorry, preview is currently unavailable. You can download the paper by clicking the button above.