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2002
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31 pages
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Ces trente dernières années marquent une étape importante dans l'évolution des sciences humaines et sociales. En effet, depuis la fin des années soixante se dessine un paysage intellectuel original qui tend à redéfinir les termes de la démarche sociologique. On pourrait dire, de façon très lapidaire, qu'il s'agit d'un retour radical au « terrain ». Les faits observés ne sont plus réduits à la fonction de validation d'une théorie donnée a priori. Ainsi, on demande plutôt au terrain de parler d'abord par luimême, l'analyse se coulant dans l'ordre selon lequel se présente et se livre l'observable. Il ne s'agit pourtant pas d'un réalisme naïf. Une idée étonnante court tout
Arquitectonics: : mind, land & society, 10, 57-63, 2004
Il faut se demander, quel est le sujet de cette anthropologie urbaine de la quelle on répéte la possibilité et la pertinence? Peut o doit être l’anthropologie urbaine une anthropologie de o dans la ville, en la concevant comme une realité découpable composée de structures et institutiones sociales presque inaltérables, un continente singulier dans la quel est possible se recontrer avec cultures exemptes, qui gestionent leur copresence de la manière dont quelque chose similaire à un mosaïque? Ou plus tôt on devrais établir que l’anthropologie urbaine devrait être davant tout une anthropologie de l’urbaine, en entenant, maintenant oui, le sien com un sujet singulier, retrouvable uniquement parfois ou tour à tour dans d’autres sociétés, dans d’autres moments historiques, ce qui obligerait au scientifique social à travailler avec des outiles, des strategies et des prédispositions specifiques, valides uniquement d’une façon relative pour avant et pour d’autres lieux?
Les Annales de la recherche urbaine, 1992
Les espaces publics sont si divers qu'il est impossible d'en faire une catégorie unique ou une entité homogène. Cette diversité se lit dans l'espace, les formes et l'environnement matériels, comme dans les niveaux de définition de l'espace public. Celui-ci ne désigne-t-il pas tour à tour un "espace" politique, social, architectural et urbanistique? Nous nous intéressons pour notre part aux espaces que l'épreuve pratique et ordinaire des villes nous révèle : il s'agit de l'espace urbain que j'arpente et des interactions auxquelles il donne l'occasion de se produire sans cesse. Formes spatiales et formes sociales s'y rencontrent. C'est d'ailleurs là que réside l'intérêt et la difficulté d'une notion comme celle d'espace public ainsi que les enjeux de son aménagement. Celui-ci croise des dimensions de l'environnement (son, lumière, visibilité... objets saisis au niveau sensoriel et physique), du milieu (interactions, échanges, sociaux) et du paysage (formes saisies au plan esthétique), si l'on suit ces distinctions proposées par Amphoux (1992) pour l'environnement sonore. Comment penser en termes de co-détermination les relations entre ces trois dimensions que sont les formes sensitives, les formes sociales et les formes spatiales? Comment mener une approche interdisciplinaire susceptible d'aider l'analyse de nos espaces communs et de renouveler les catégories de conception de l'espace public urbain? Nous supposons que l'expérience et la conception de l'espace public urbain reposent sur des qualités sensibles à partir desquelles les dimensions spatiales et sociales sont étroitement mêlées. Si l'usage des lieux, l'appréciation du cadre urbain et les formes de l'échange social produisent et utilisent ces qualités, comment rendre compte alors de la construction sensible de l'espace public? La porosité du public et du privé L'échelle de saisie urbanistique n'est généralement pas liée à celle de la perception ordinaire, les unités morphologiques se découpent selon une logique de constitution des tissus urbains. Or, l'appréhension sensible a sa propre échelle. L'oeil esthétique porté sur l'espace urbain suppose la mise à distance, en privilégiant le paysage il se met en quelque sorte hors champ.
Perspectives Internationales, 2014
Alors qu’ont eu lieu des agitations sans précédent dans les villes vietnamiennes, l’objectif de ce papier est double : proposer un éclairage sur les récentes évolutions sociales au Vietnam par le biais des études urbaines, tout en proposant une lecture décentrée de la notion d’espace public.
Ce texte est l’article issu de la communication faite au colloque international « Publics et pratiques culturelles. Une mise en perspective euroméditerranéenne & internationale (12 et 13 décembre 2013, à Marseille). Le colloque a été organisé dans le cadre du programme de recherche « Publics et pratiques culturelles dans une Capitale européenne de la culture – Marseille Provence 2013 », un projet collectif et pluridisciplinaire coordonné par Sylvia Girel et porté par le Laboratoire Méditerranéen de Sociologie (Aix Marseille Université, CNRS, LAMES, Aix-en-Provence, France)
Ethnologies, 2010
1988
Cette recherche porte sur l'espace public envisagé sous l'angle sonore. Le rapport comporte deux parties complémentaires. La première partie est constituée de monographies de lieux de type très différents. La seconde partie tente de préciser et de rassembler quelques ...
2002
Les nouvelles formes d'eclairage urbain impulsees par les concepteurs lumieres invitent a etudier les usages nocturnes de l'espace public au-dela des thematiques securitaires ou esthetiques. En quoi les dispositifs qu'ils mettent en oeuvre affectent-ils le caractere public d'un lieu ? Comment usages de l'espace-au sens de conduites en public-, qualites spatiales et effets lumineux interagissent-ils dans la construction d'ambiances nocturnes ? S'appuyant sur les travaux de la microsociologie urbaine consacres aux espaces publics et sur la notion d'ambiance, cette ethnographie sensible porte sur 2 places a l'architecture et aux fonctions urbaines differentes mais dont la mise en lumiere repond a un double principe commun : eclairage indirect et constellation ou trame lumineuse au sol. LE RENOUVEAU DES PRATIQUES D’ECLAIRAGE URBAIN EN QUESTION(S) Eclairage et usages de l’espace urbain : etat des lieux Parti-pris de recherche : publicite et ambiances L...
in Fleury Antoine, Frétigny Jean-Baptiste, Kanellopoulou Dimitra, Les espaces publics à l'épreuve des mobilités, Rennes : PUR, pp.123-136., 2022
editions.fr/product/7502/les-espaces-publics-a-l-epreuve-des-mobilites En-quête d'espaces publics : sur les traces d'une géographie de la présence William Berthomière « À qui l'aurait parcourue avec l'état d'esprit et l'attention d'un touriste libre de son temps, n'importe quelle ville de l'empire romain, entre le I er et le III e siècle après J.-C., ne se serait pas seulement ni principalement caractérisée par ses statues, ses temples, ses lieux de sociabilité publique, ses couleurs et son trafic ; mais plutôt par les inscriptions partout présentes, sur les places et dans les rues, sur les murs et dans les cours peintes, dessinées ou gravées, apposées sur des plaques de bois ou tracées sur des cadres blancs. Elles différaient fortement non seulement par leur aspect, mais aussi par leur contenu, tantôt publicitaire, tantôt politique, tantôt funéraire, tantôt célébratif, tantôt public, tantôt strictement privé, fixant une observation, ou une insulte, ou un souvenir plaisant ; et naturellement elles s'adressaient sinon véritablement à tous, du moins à beaucoup, c'est-à-dire aux nombreuses personnes alphabétisées qui faisaient partie de la communauté urbaine ; et leur production matérielle était le fait sinon de tous, du moins de beaucoup de ces habitants de la ville, qui provenaient des couches sociales les plus diverses ; et elles étaient exposées partout, avec une préférence, il est vrai, pour certains lieux assignés-places, forums, édifices publics, nécropoles-, mais seulement quand il s'agissait des plus solennelles ; tel n'était pas le cas des autres, qui se dispersaient indifféremment partout où il y avait une entrée de boutique, un carrefour, une surface enduite libre à hauteur d'homme. »
Banlieue, immigration, gestion urbaine, Institut de Géographie Alpine, Université Joseph Fourier, May 1988, Grenoble, France, 1988
A partir de ses travaux sur l'habitat économique au Maroc (Casablanca, Khouribgha) et sur les HLM de la ZUP de Nantes-Saint-Herblain (dite de Bellevue), occupés par des familles immigrées récemment "regroupées", l'auteur analyse les formes mentales et physiques de l'appropriation de l'espace domestique dans chacune de ces situations.
La diversité en Europe est originellement à caractère social et économique, religieux et philosophique, linguistique, voire régional. D’autres dimensions de la diversité doivent cependant être mentionnées : la question du genre, par exemple, gagne en importance notamment grâce à la présence de plus en plus importante des femmes sur le marché du travail. La dimension générationnelle aussi doit être notée, comme, depuis plus récemment, l’émergence d’une « culture LGBT ». Dans un autre registre, la participation sociale et économique de plus en plus visible des « personnes à besoins spécifiques » élargit encore l’éventail des diversités au sein des sociétés européennes, depuis quelques décennies. Toutefois, l’attention des opinions publiques européennes se focalise essentiellement sur la dimension ethnique ou culturelle. Cette attention accrue s’explique peut-être par le sentiment assez général que ces diversités sont « exogènes », voire « illégitimes ». Elles sont en effet le produit de vagues successives de migrations qui se chevauchent depuis les colonisations. Plus récemment, des migrants et des réfugiés en provenance de nombreux pays d’Afrique ou d’Asie, entre autres, sont venus compliquer davantage le dénominateur ethnique des populations issues des migrations qui, par ailleurs, se sont de plus en plus diversifiées en termes de motifs d’immigration, de statuts de séjour, de langues d’origine, de religions et de cultures bigarrées, notamment par des unions « mixtes ». On peut ainsi dire que la diversité des populations issues des migrations incarne ce que le concept de super-diversité de Vertovec (2007) tente de définir comme « la diversité au sein de la diversité ».
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Le sujet dans la cité, 2011
Recherches qualitatives, 2014
2022
"Logiques sociales et architecture" (Claude Bauhain, Ed), Paris, France, 1996
S. Van Hollebeke, M. Berger, L. Carlier, 2021, "Les espaces publics et leurs indésirables : interactions, institutions, politiques", Les politiques sociales, p.4-26.
Revue française des sciences de l’information et de la communication, 2015
Urbanités, n° 5 : Villes et châtiments, 2015
Revue Urbia, 2016
Recherches qualitatives
Espace populations sociétés, 2007
Espaces et sociétés, 1990
Philonsorbonne, 2014