Academia.edu no longer supports Internet Explorer.
To browse Academia.edu and the wider internet faster and more securely, please take a few seconds to upgrade your browser.
2017, Etudes internationales
Cet article est une réflexion critique sur la « logique du praticable » de Vincent Pouliot qui a contribué depuis dix ans à faire progresser la théorie des Relations internationales. À partir de leurs propres travaux, les auteurs formulent trois questionnements relatifs à la « logique du praticable ». D'abord, ils s'interrogent sur l'enchâssement de la « logique du praticable » avec les logiques réflexives dans la construction théorique de Vincent Pouliot. Ensuite, ils réfléchissent à son opérationnalisation métho-dologique. Enfin, ils examinent le statut des données empiriques et de leurs usages. Afin d'assumer la rupture prônée par Vincent Pouliot, les auteurs invitent à considérer plusieurs « logiques du praticable » et à se tourner davantage encore vers la recherche ethnographique de terrain pour renou-veler la théorie des Relations internationales. This article is a critical reflection on the " logic of practicality " developed by Vincent Pouliot, who has contributed to the advance of international relations theory over the past ten years. Drawing on their own work, the authors formulate three questions respecting the logic of practicality. First, they question the entrenchment of the logic of practicality with reflexive logic in Pouliot's theoretical construction. Second, they consider its methodological operationalization. And finally, they examine the status of empirical data and its use. In acknowledging the break advocated by Pouliot, the authors urge readers to contemplate other " logics of practicality " and draw even more extensively on ethnographic field research to renew international relations theory. Resumen : Este artículo es una reflexión crítica sobre la " lógica de lo practicable " de Vincent Pouliot que ha contribuido desde hace diez años a
Études internationales
Trois principaux arguments sont avancés en réponse aux textes critiques qui précèdent. Premièrement, loin de réfuter l’importance de la réflexivité, la logique du praticable en souligne les ressorts inarticulés. Même les tactiques diplomatiques les plus calculées reposent sur des savoir-faire incarnés qui, s’ils font rarement l’objet de discussions, n’en produisent pas moins des effets structurants. Deuxièmement, expliquer le changement et les événements extraordinaires forme un défi qui n’est pas hors de la portée analytique de la logique du praticable. Au contraire, les écarts de conduite et les transformations du sens commun découlent de la nature contingente et multiple de la logique du praticable. Troisièmement, le tournant pratique en ri s’inscrit dans le prolongement, et non à l’encontre, du tournant linguistique et de l’interprétivisme. Au final, mettre la logique du praticable à l’avant-plan, c’est diriger l’analyse sur les ressorts de l’inégalité et de la domination social...
Annales Medico-psychologiques, 2010
Résumé Notre hypothèse est que c'est un conflit lié aux contraintes propres à deux modes de raisonnements pratiques qui explique un des motifs de la polémique liée à l'évaluation des psychothérapies. D'un côté, un raisonnement déductif basé sur le triptyque patient moyen/technique à principe actif causal/maladie type. C'est le raisonnement statistique issu de l'evidence-based medicine. De l'autre, un raisonnement inductif basé sur la description d'un patient prototypique/un contexte/des règles d'actions limitées à un domaine d'application qui vise un objectif singulier. C'est le raisonnement par cas. Ces modes de raisonnement organisent en retour un type de débat particulier autour de preuves publiques ou de preuves privées. Des possibilités s'ouvrent pour résoudre ce conflit en pointant le fait que c'est l'accord autour de la clarté de la définition des procédures qui rend possible la reproductibilité d'un phénomène et, donc, son observation et sa critique. # 2009 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
2008
it/librario/all Questo volume è stato stampato nel mese di dicembre 2009 presso la Litografia Solari-Peschiera Borromeo (Milano)
Bulletin d'Analyse Phénoménologique, 2020
Le jeudi 26 avril 2018, durant la troisième journée du douzième séminaire annuel du Centre de recherches phénoménologiques, une table ronde fut consacrée à l'ouvrage d'Hervé Oulc'hen, L'Intelligibilité de la pratique. Althusser, Foucault, Sartre. Paru en 2017 aux Presses Universitaires de Liège, ce travail fut présenté par Florence Caeymaex avant d'être discuté par Gildas Salmon, Chiara Collamati, Soheil Ghanbari et Ferhat Taylan-que nous remercions chaleureusement d'avoir participé à cette rencontre scientifique. Ci-dessous, le lecteur trouvera d'abord les questions posées sur le livre et, ensuite, les réponses données par l'auteur. Les points soulevés par Gildas Salmon font l'objet d'une explication dans les sections 1 et 2 du texte d'Hervé Oulc'hen. Les parties 2 et 3 répondent quant à elles aux interrogations formulées par Chiara Collamati et Soheil Ghanbari. Enfin, les remarques de Ferhat Taylan sont examinées dans la section 4 qui conclut ces échanges autour du problème de l'intelligibilité de la pratique. Si ces discussions conduisirent Hervé Oulc'hen à préciser l'articulation, les sources et les grilles d'interprétation de son livre, elles l'amenèrent également à revenir sur ces trois problèmes : les rapports épistémiques entre sciences sociales et philosophie, d'une part, les enjeux politiques du concept d'« institution », d'autre part, et, enfin, le destin des concepts de vérité et de dialectique dans les philosophies de la pratique qui furent développées par la troïka Althusser-Foucault-Sartre. Questions et remarques de Gildas Salmon (CNRS, LIER-FYT) Mes questions porteront pour l'essentiel sur la construction d'ensemble de l'ouvrage. Ma principale interrogation porte sur l'articulation des différentes
Du Logique à l'Existant
Pour l'OdC, il n'y a en fait pas opposition entre le logique et le matériel ou le spirituel : la réalité est une substance logique informe. La représentation est morphogénèse et les termes 'matériel' et 'spirituel' ne font que dénoter des catégories de la morphogénèse. Notre expérience de tous les instants nous montre que spirituel et matériel interagissent. La frontière entre le comprendre et le devenir, entre le sens et l'acte, qui nous semble triviale, se révèle insaisissable dès lors qu'on tente de l'approcher. Par exemple : lorsque le sujet suit du regard l'objet de son attention, où placer la limite entre matériel et spirituel ? La représentation est morphogénèse et l'OdC utilise le terme 'horizon', non pour séparer le matériel du spirituel, mais pour distinguer l'informe du représentable, le dicible de l'indicible. Pour l'OdC le dicible n'est pas 'autre chose' que l'indicible il en est un mode d'ordre : L'arc en ciel n'est pas 'autre chose' que la pluie, la lumière, le soleil, la promenade qui m'a ammené ici et maintenant, mon sens de la vision, l'évolution darwinienne, ma culture etc... tout cet ensemble indicible d'interdépendances logiques dont émerge, pour moi sujet, le sens de l'arc en ciel. Et surtout, cet horizon ne se situe pas 'dans mon esprit'. La mise en ordre de l'indicible n'est pas réalisée 'par mon entendement'. L'émergence du sens à partir de l'indicible logique ne se réalise pas 'dans' et 'par' mon esprit. Bien au contraire, c'est un processus de pure logique, une aglomération progressive de l'interdépendance, qui fait émerger le sujet comme représentation du monde et de sa propre existence. Le logique transcende l'Existant. Là est la clé de compréhension de cet article : Nous n'avons pas quitté le jardin d'Eden. La représentation n'est pas 'en surplomb' du monde elle est 'du' monde. La représentation n'est pas « saisie de la forme » mais « morphogénèse », non pas comme « attribution de forme » mais comme « mode d'ordre nécessaire de la réalité logique». Le sens commun (y compris la science et la logique) ne représente pas la réalité, il en émerge sous forme de modes d'ordre de la réalité, du logique. Ma représentation de cette pierre blanche n'est pas 'autre chose' que l'indicible logique dont le sens de « pierre blanche » émerge pour moi, elle n'est qu'un mode d'ordre. Il n'y a pas « d'autres choses » que les choses qui se représentent en moi et qui sont des modes d'ordre. L'Existant est représentation. L'Existence est un mode d'ordre*. La « substance » logique amorphe précède (transcende) sa représentation. Le logique transcende la logique.
Methis, 2013
Mobiliser des exemples au sein d'un discours scientifique n'est pas une opération neutre. La sélection de données en guise d'illustration d'un propos s'avère une mécanique complexe, riche de représentations implicites et de valeurs politiques. Déjà prégnante s'agissant du chercheur classique, la manoeuvre interpelle d'autant plus dès lors qu'il est question du « chercheur-acteur », porté à rapatrier des exemples issus de sa pratique au sein de son travail scientifique. À y regarder de près pourtant, chercheur et chercheur-acteur sont pareillement soumis à des risques de biais (monde académique, monde social, monde de la pratique) et donc à la nécessité d'une démarche réflexive sur leur mode de recherche. Quant à un éventuel manque de distance du chercheur-acteur par rapport à son objet, l'analyse montre qu'une implication pratique, loin de stériliser ou de révolutionner la recherche, donne lieu à une position alternative avec ses avantages et ses inconvénients, en matière d'exemple tout particulièrement : doté d'un attirail d'exemples potentiels mais non communicables, car confidentiels, le chercheur-acteur doit mettre en place des stratégies propres s'il veut récolter pleinement les bénéfices de sa multipositionnalité.
Cahiers de l'URPHISSA, 2021
En rupture avec une conception de la logique comme se rapportant aux opérations de la pensée, le projet logiciste et logico-positiviste de Russell et Carnap, dont les assises sont garanties par l’affirmation du primat du « logos-calcul » sur le « logos-raison » / « logos-langage », s’impose, non plus simplement comme fondement des mathématiques, mais comme ouverture au monde de la connaissance des choses, de la réalité et surtout comme socle d’une philosophie scientifique. La construction de cette philosophie scientifique à partir de la rigueur logique débouche, osons-nous penser, sur un repli architectonique dont la perspective est de définir un piédestal rigide et absolu qui garantit et délimite la rationalité scientifique. La présente réflexion souligne la nécessité d’un amendement critique d’une telle prétention architectonique à forte connotation absolutiste et scientiste.
Cahiers philosophiques, 2008
Distribution électronique Cairn.info pour Réseau Canopé. © Réseau Canopé. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.
Vers la sobriété numérique
o Opportunité d'ouvrir la science, la mutation numé- rique constitue aussi un défi pour l'environnement. Le nouvel impératif de sobriété remet-il en question la promesse d'une « diffusion sans entrave » 1 portée par la science ouverte ? Cette tension sera questionnée dans cet article de réflexion 2 . Le cas des données de la recherche sera en particulier traité, en envisageant diverses pistes d'actions.
Spinoza », à quoi ça sert ? Et comment s'en servir ? En particulier, comment penser la mise à l'épreuve du rationalisme spécifique dont il est le nom ? L'objectif de ce travail est de contribuer à une réévaluation non seulement du rôle de la pratique dans la pensée de Spinoza, mais encore du système lui-même, de sa capacité à s'adapter et à communiquer avec des domaines tels que les sciences expérimentales, l'histoire, la politique ou la médecine. À travers les concepts et problèmes, tels qu'ils sont formulés dans ses textes, mais également leur utilisation contemporaine, il s'agit ici d'analyser l'articulation de la philosophie de Spinoza au champ de l'action humaine, dans ses dimensions éthique, sociale, cognitive et affective -et d'apprécier la puissance de la rationalité qui en est le fondement. Les auteurs viennent d'horizons différents : professeurs, docteurs, doctorants, étudiants ou érudits originaires de divers pays, ils proposent dans les articles ici présentés des approches variées et originales des problèmes qu'ils traitent, offrant ainsi au lecteur un aperçu de la vitalité des réflexions que suscite aujourd'hui l'oeuvre de Spinoza.
Sociologie du Travail, 2006
Cet article présente les résultats d'une enquête ethnographique, menée dans un laboratoire de physiologie animale, concernant la réalisation de l'acte de mise à mort des cobayes expérimentaux. Pour évoquer celui-ci, les acteurs utilisent le terme de « sacrifice ». En partant du sacrifice religieux décrit par les sociologues, nous cherchons à montrer comment l'usage de ce terme dans la situation d'expérimentation n'est pas simplement métaphorique, mais renvoie bien, par le biais de l'actualisation d'un ordre de sens spécifique, à une « pratique sacrificielle » de la mise à mort des cobayes. Ainsi, la pratique d'expérimentation semble pouvoir aller de pair avec un traitement « respectueux » des animaux soumis aux manipulations.
Zilsel, 2021
Distribution électronique Cairn.info pour Éditions du Croquant. © Éditions du Croquant. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.
2014
Mes remerciements vont d'abord conjointement à Franck Guarnieri, Pierre Desideri et Philippe Damecourt qui ont choisi de me faire confiance pour mener à bien cette thèse.
2017
Alors que la fraude scientifique est largement discutee par la communaute scientifique et que les institutions scientifiques se preoccupent activement de « bonnes pratiques » de publication scientifique, se pose la question de la non reproductibilite d'un nombre notable d'experiences decrites dans les manuscrits soumis aux revues scientifiques. Les etudes effectuees par des revues scientifiques rigoureuses montrent que, meme pour des scientifiques honnetes et qui sont soucieux de bien decrire leurs travaux, la reproductibilite n'est pas atteinte dans plus de 7 % des cas, en chimie, par exemple.
2011
Volume Définition Volume courant VC Volume mobilisé à chaque cycle respiratoire pendant une respiration normale Volume de réserve inspiratoire VRI Volume maximum pouvant être inspiré en plus du VT à l'occasion d'une inspiration profonde. Volume de réserve expiratoire VRE Volume maximum pouvant être rejeté en plus du volume courant à l'occasion d'une expiration profonde. Volume résiduel VR Volume d'air se trouvant dans les poumons à la fin d'expiration forcée. Autrement dit qu'il est impossible d'expirer. Il est impossible de mesurer ce volume avec des tests de spirométrie.
2016
Cette réunion s'est tenue le samedi premier août 2015 de 14 heures à 17 heures à la salle 6404 du bâtiment 6 du Campus Hakusan de l'université Toyo. Le modérateur était Monsieur Masato Shirai (IRCP), les intervenants Monsieur Akinobu Kuroda (chercher invité
Cet article pose la question de savoir si, au cours des dix dernières années, les études empiriques des pratiques cognitives auraient perdu tant leur élan que l’énergie nécessaire pour poursuivre le travail de redéfinition du statut des connaissances dans les sociétés contemporaines et dans les études organisationnelles. Il illustre comment le mouvement intellectuel, qui a été engagé avec les études empiriques de la connaissance comme pratique située, a été aussi un mouvement pour penser le décentrement du sujet humain. L’épistémologie post-humaniste des pratiques considère celles-ci comme des agencements hétérogènes d’éléments (des savoirs, des techniques et des activités) qui, de par leurs connexions et leur devenir, énactent une certaine agencéité. De la sorte, les études situées des pratiques n’ont pas perdu de leur force, elles redéfinissent l’objet de la connaissance en passant d’une focale sur la cognition distribuée au sein de pratiques singulières ou au sein d’activités spécifiques à une certaine pratique, à une agencéité distribuée au sein d’une texture de pratiques où la focale est alors placée sur les modes d’existence et le devenir des agencements ainsi que sur le pouvoir qui indexe des régimes de visibilité et d’invisibilité. Les publications de la RAC mettent en évidence la manière dont l’objet de recherche a changé durant les dix dernières années et, comment cela a, dans le même temps, permis d’ouvrir des pistes pour des recherches futures.
1989
© Département de mathématiques et informatique, université de Rennes, 1989, tous droits réservés. L’accès aux archives de la série « Publications mathématiques et informatiques de Rennes » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/legal.php). Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente mention de copyright.
Loading Preview
Sorry, preview is currently unavailable. You can download the paper by clicking the button above.