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E n 1960, Djibril Tamsir Niane fait paraître Soundjata, l'histoire du plus célèbre empereur du Mali, qui vécut au XIII siècle. L'historien et dramaturge contribue ainsi à fixer et à faire connaître une épopée auparavant racontée uniquement par des griots, dans des cérémonies au déroulement très strict. La publication offre une très large diffusion à cette histoire de femme-buffle, d'enfant paralysé qui se dresse sur un arc, de sortilèges et de génies, de batailles où le monde se partage, de création d'empires. e Rédigé d'une traite tandis qu'il achève à peine ses études d'histoire à Bordeaux, Soundjata est devenu un véritable classique de la littérature africaine. À l'époque pourtant, les traditions orales n'étaient pas reconnues et Djibril Tamsir Niane a dû mener un combat pour leur donner une légitimité. Ses deux carrières d'historien et d'écrivain ont eu ce même objectif, sa vie durant : fournir une dignité aux récits de la tradition orale. Aujourd'hui à Conakry, Djibril Tamsir Niane revient sur son parcours et sur la genèse de son oeuvre.
Tribal Art, 2015
Depuis une quarantaine d’années, le cœur du Mali et plus précisément le delta intérieur du fleuve Niger est devenu l’une des sources qui alimentent le marché occidental en centaines de terres cuites issues de fouilles clandestines. Ces œuvres archéologiques dites de Djenné, dont la majorité fut produite entre le XIIIe et le XVIIe siècle de notre ère, sont en grande partie figuratives et aujourd’hui conservées dans des musées ou des collections privées. L’absence de données scientifiques sur leur contexte d’origine les livre à toutes les conjectures. Pour remédier à cette carence, nous avons fait appel aux traditions orales mandingues qui conservent la connaissance historique de la région et, tout aussi audacieusement, à l’imagerie médicale afin de risquer, pour certaines d’entre elles, une interprétation.
Cahiers de musiques traditionnelles, 2005
L'arrivée des réfugiés d'Asie Mineure at -elle changé la carte musicale du territoire grec ? Bien sûr, les réfugiés étaient porteurs de cultures musicales très riches : les Pontiques, avec le son très particulier de la mer Noire, les Cappadociens, avec leurs mélodies et leur métrique caractéristiques, les Smyrnéens, connaisseurs, entre autres, de la tradition musicale classique byzantine et ottomane… Les réfugiés ont aussi apporté des instruments alors peu répandus dans le territoire de l'État grec, comme le kanon (qanun), qui était surtout connu par les représentations dans les icônes et les mentions de cet instrument dans les hymnes religieux, mais dont peu de gens savaient comment il sonnait. Ces questions m'ont intéressée beaucoup plus tard. A l'époque, mon souci était l'école :
FRANCISOLA, 2018
RÉSUMÉ. L’intrusion de l’oralité dans les champs de recherche universitaire d’Afrique noire dans les années 1960, a mis au grand jour la richesse des récits épiques maliens. Plusieurs possibilités se présentent dans leur étude notamment l’analyse de leur liens avec l’épopée occidentale. Ce qui pourrait se faire en nous appuyant sur l’approche de Sellier (1970) suivant une démarche comparative. Soundjata, figure historique fondatrice de l’empire du Mali et initiatrice de la charte du Manden établie à kouroukan Fouga avec ses alliés de Kirina ayant triomphé du Roi forgeron Soumaoro Kanté à la bataille de Kirina en1235, devient, de ce fait, un personnage épique. Son épopée chantée par les griots, autrefois détenteurs de l’histoire, sera reprise par plusieurs auteurs comme Niane (1960) dans Soundjata ou l’épopée mandingue qui exalte les exploits de ce Roi-lion qui continue de marquer la mémoire des africains notamment de son peuple. Dans cet article, il est question, donc, de voir s...
Journal des Africanistes, 1991
Comme le précise en français et en soninké la page de titre intérieure, il s’agit de « chants nuptiaux, de circoncision et autres, recueillis à Kaédi (Mauritanie), collectés, transcrits, traduits et commentés » par l’auteur, qui est linguiste de formation.
Hommage à Alexandre Kojève
Ces textes sont issus de la journée « Alexandre Kojève », organisée par Florence de Lussy, conservateur général honoraire au département des Manuscrits de la Bibliothèque nationale de France, qui s'est tenue le mardi 23 janvier 2003, sur le site François-Mitterrand, au Grand Auditorium. Crédits photographiques Les documents reproduits dans cet ouvrage proviennent du département des Manuscrits, ainsi que du département des Estampes et de la Photographie (fonds Kojève) de la bibliothèque nationale de France. Les numéros renvoient aux pages. Les manuscrits d'Alexandre Kojève sont reproduits avec l'aimable autorisation de
Translating an oral epic performed in an African language (Mandingo), and written down in a European language (French), is challenging in several ways. I take as an example my own translation of the Soundjata epic published by D. T. Niane in 1960. My translation builds on insights gained from many years of research on Mandingo oral literature, language and culture. Niane remains faithful to the tone of the traditional storyteller, the griot, and to the medieval content, while adapting the specificities of oral literature to written literary conventions. My first challenge was to keep as close as possible to Niane's style with its historic register and three stylistic modes: a vigorous and yet poetic prose, interspersed with praise poems and songs. A second challenge was Niane's " personal " orthography of Mandingo names and words. I adapted them to present-day spelling rules, which, being closer to pronunciation, give Norwegians a better idea of how they sound. Niane's footnotes, aimed at a non-Mandingo readership, constitute a second textual level and a third challenge. I have taken some liberties here, Norwegians being less familiar with African culture than the French, whose vocabulary and general knowledge testify to their colonial history.
Cet article de vulgarisation paru dans la presse guinéenne (Sanakou) livre un aperçu d’un aspect de l’identité sonore du Fouta Djalon. Depuis le XVIIIe siècle, au-delà des besoins du culte, des mélodies islamiques (orales et éphémères) ont orné la vie quotidienne des habitants. Elément original de la culture de cette région, elles conjuguent piété, poésie et éclaire sur son histoire et son présent. Illustration de Gustave Labitte (1942)
1991
Comme le precise en francais et en soninke la page de titre interieure, il s’agit de « chants nuptiaux, de circoncision et autres, recueillis a Kaedi (Mauritanie), collectes, transcrits, traduits et commentes » par l’auteur, qui est linguiste de formation.
Si le début du 21ème siècle a vu paraître un nombre non négligeable d’ouvrages consacrés à Médée, on peut constater le même intérêt deux siècles plus tôt un peu partout en Europe.Pour la première fois dans la sphère culturelle allemande, un auteur allait faire porter son intérêt sur l’histoire dans son ensemble, depuis les origines de la légende jusqu’à sa fin tragique qui rendit Médée littérairement immortelle et en fit un sujet de conflits culturels et moraux. En 1821, Franz Grillparzer faisait représenter à Vienne au Burgtheater sa trilogie La Toison d’or qui remporta immédiatement un vif succès, en particulier pour la troisième de ces pièces, Médée.
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Cahiers de musiques traditionnelles, 1999
CTHS Bordeaux, 2009
Bulletin de la Société de Linguistique de …, 2000
Cahiers de littérature orale, 2010
Syria 88, pp. 265-283., 2011
REGALISH, 2021
Cahiers des Amériques latines, 93 , 2020
Journal des anthropologues, 2006
Volume !, 2010
Cahiers de musiques traditionnelles, 1993
Annales. Histoire, Sciences Sociales, 2018
Topiques, études satoriennes, 2021
Turquie : l'art du baglama