Academia.edu no longer supports Internet Explorer.
To browse Academia.edu and the wider internet faster and more securely, please take a few seconds to upgrade your browser.
…
15 pages
1 file
2015
Is transgression a basic feature of the category “youth” in Morocco? How does the relationship with religion—in this case Islam—contribute to the distinction between social age categories? To what extent is the relationship with God different according to whether one is a “youth” or a “man of honour”? Discredited and even rejected by Islam, celibacy, especially if it is prolonged, would seem to provide the most relevant perspective for exploring the limits of what constitutes a youth. This article begins with an analysis of a celibacy-treatment ritual practiced in many regions in southwest Morocco (a ritual that allows the “youth” category to be defined from the angle of both gender relations and religious relations) and then develops a more general study of representations linked to male youth—particularly as they relate to “licit” life and divine judgement. It is then demonstrated that in southern Morocco, from the religious point of view, men are “born twice”. It is between these two “births”, biological birth and marriage, that youth is situated. It is a time of religious transgression when youths are subjected to the influence of the cheytan and the West before returning as better Muslims. As God’s depraved ones, these youths distance themselves as radically as possible from a prescriptive Islam in order to then make a stronger choice to embrace religion with all their heart and become men on the road to paradise by virtue of marriage. La transgression est-elle un trait structurant de la catégorie « jeune » au Maroc ? Comment le rapport à la religion, en l’occurrence à l’islam, intervient-il dans la distinction des catégories d’âge social ? À quel point la relation à Dieu diffère-t-elle selon que l’on soit « jeune » ou « homme d’honneur » ? Déconsidéré, voire rejeté par l’islam, le célibat, surtout s’il se prolonge, semble être l’angle de vue le plus pertinent pour explorer les limites de ce qui fait un jeune. Cet article part de l’analyse d’un rituel de traitement du célibat pratiqué dans de nombreuses régions du Sud-Ouest marocain — rituel qui permet de définir la catégorie « jeune » sous l’angle croisé des rapports de genre et de la religion —, avant de développer une réflexion plus générale sur les représentations liées à la jeunesse masculine – notamment dans le rapport qu’elle entretient avec la vie « licite » et le jugement divin. Il s’agit alors de démontrer que dans le Sud marocain, du point de vue religieux, les hommes sont des « deux fois nés ». C’est entre ces deux « naissances », la naissance biologique et le mariage, que se situerait la jeunesse. Elle serait un temps de transgression religieuse durant lequel les jeunes subissent l’influence du cheytan et de l’Occident avant de mieux redevenir musulman. Dépravés de Dieu, ces jeunes s’éloigneraient le plus radicalement possible d’un islam prescriptif pour mieux choisir d’épouser ensuite la religion par le cœur et devenir des hommes en marche vers le paradis grâce au mariage.
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2007
2020
Apres les postulations d´Aime Cesaire dans son poeme Cahier d´un retour au pays natal , celles d´Edouard Glissant a propos de la Poetique de la Relation , de la Creolisation et du Tout Monde et celle de Patrick Chamoiseau sur la Creolite, la litterature caraibeenne se presente comme une litterature tout a fait post-coloniale, une litterature qui presente un mode different et completement innove de reflechir sur les questions identitaires. Cette communication a l´objectif de discuter la relation entre memoire, histoire et litterature a partir de l´oeuvre Adieu haiti (2007), d´Edwidge Danticat, ecrivaine d´origine haitienne qui vit aux Etats-Unis. L´etude de l´oeuvre tient en compte l´idee de “traces” (GLISSANT, 2015), pouvoir de (re)construire la memoire, le passe des les moments du present d´une communaute, d´une famille dont l´adaptation dans un autre territoire, dans un autre contexte culturel passe par une “transition” formelle, par le diri ak pwa .
Alfred Métraux a, par deux fois été en contact avec certains mystères propres aux cultures insulaires : en 1934-1935, lorsqu’il se rendit en mission à l’île de Pâques, puis dans les années 1940, lorsque, en tant qu’ethnologue, il participa au programme de développement lancé par l’Unesco dans la Vallée de Marbial. Ce fut à l’occasion de ce séjour prolongé en Haïti, qu’Alfred Métraux en vint à étudier le vodou. Mais la campagne anti-superstitieuse qui sévissait à cette époque, ne lui permit pas d’observer les rituels vodou dans la région de Marbial, mais à Port-au-Prince et dans ses environs. En 1958, Alfred Métraux livra son étude sur le vodou qui reste à ce jour encore une excellente introduction à cette religion populaire, qu’il tenait à sortir du folklore pour l’étudier en fait social. Cet article s’appuie sur des documents d’archives peu exploités jusqu’ici.
Mémoire en vue de l'obtention de la licence canonique en théologie dogmatique et fondamentale (Master de théologie) Présenté par Ny Ngan Giang PHE à Directeur de recherche : Gilles BERCEVILLE Second lecteur: Brigitte CHOLVY Septembre 2018 INSTITUT CATHOLIQUE DE PARIS pas seulement ouverte à des connaissances, mais encore et surtout, à la révélation divine. Sa défense du désir de voir Dieu montre que l'homme étant capax Dei s'ouvre naturellement devant la grâce qui vient le conduire à sa vraie béatitude, l'objet de son désir. Ainsi, saint Thomas veut montrer une harmonie entre nature et grâce, autrement dit, entre une perspective philosophique et théologique dans la structure même de l'homme ainsi que dans sa vocation d'être homme et d'être chrétien. Ce chapitre offre aussi une perspective plus large dans les questions discutées comme celles de la nature pure et de la puissance obédientielle avec les auteurs ancien et contemporain comme Cajetan et Feingold. Le dialogue avec eux permet d'éclairer les points difficiles dans la doctrine de saint Thomas que lui-même n'aborde pas encore : comment la structure de l'être humain lui permet-elle d'atteindre la fin surnaturelle ? Comment concevoir le lien entre les deux ordres naturel et surnaturel dans un seul plan divin ?... Le dernier chapitre présente une synthèse qui permet de tracer quelques grandes lignes de notre réponse à la question posée. L'homme, dans ce débat, est celui qui porte dans sa structure ontologique la capacité d'être élevé par la grâce. Cette capacité de l'être spirituel est marquée par le désir naturel d'atteindre la béatitude. Créé dans la grâce, cet être humain est orienté vers la fin ultime avec tous les dons nécessaires que lui donne le Créateur. Tombé dans le péché et ayant perdu tous ces dons, le désir de la fin en l'homme n'a pourtant pas été enlevé. Avant et même après la chute, la fin surnaturelle pour l'homme est toujours une fin inattendue, c'est-à-dire une fin qui est gratuitement donnée selon la bonté de Dieu. Le mystère sur lequel Scheeben a insisté c'est ce caractère inattendu de la fin ultime. Ce caractère est d'autant plus impensable que dans l'événement de l'Incarnation, l'Homme-Dieu, le Christ par sa grâce a donné à tout homme le droit de participer à son corps unique. Ainsi, la capacité d'être élevé de l'être humain est établie de manière tout à fait inattendue, par l'élévation dans le corps du Christ. Cette élévation, qui est une réalité de la foi, touche des horizons situés entre théologie et philosophie, entre l'effet de la grâce et sa réception dans la psychologie du sujet. Notre synthèse ouvre à un dialogue avec les sciences sociales. 6 CHAPITRE I LES PROBLÈMES SOULEVÉS AUTOUR DU CONCEPT DE DÉSIR NATUREL I. La position de Henri de Lubac et de Marie-Joseph Le Guillou 1. Le contexte et l'intention théologique de « Surnaturel. Études historiques » La thèse « le désir naturel du surnaturel » dans le livre du père de Lubac, intitulé Surnaturel. Études historiques, publié en 1946, 9 a provoqué beaucoup de débats. Ce livre est une recherche historique et systématique autour du problème du Surnaturel qui est pour l'auteur, dès des années 30, une vraie question de la théologie catholique de la relation entre l'homme et Dieu. Dès la fin de la seconde guerre mondiale, la publication de « Surnaturel. Études historiques » marque un choix décisif de son auteur : le Surnaturel, un sujet central que l'humanisme chrétien a oublié. D'un côté, le lien entre l'homme et Dieu est mis à part dans la pensée contemporaine, d'un autre côté, dans la tradition catholique à partir du XVI e siècle, les interprétations divergentes des thomistes concernant ce sujet prétendent être fidèles à saint Thomas. Selon eux, comme disait Michel Sales dans la Préface de ce livre, « sans une fin surajoutée par Dieu à sa fin normale, naturelle, il n'y aurait eu, au fond de l'esprit humain, à proprement parler, aucun "désir de voir Dieu", car la nature humaine, comme toutes les autres natures créées, ne peut tendre qu'à sa fin "naturelle" ». 10 Les études historiques du père de Lubac consisteront à montrer que les interprétations des thomistes (en particulier Cajetan) pendant près de quatre siècles sont un malentendu sur ce que veut dire saint Thomas. Peut-être que, pour bien comprendre le mouvement de la pensée du père de Lubac, nous devons replacer ce livre dans l'ensemble de son oeuvre. C'est le travail qu'a fait Brigtte Cholvy à partir duquel nous pouvons suivre les éléments importants qui marquent l'intention théologique du livre. D'abord, en reprenant le sujet du « Surnaturel », de 9 Henri de Lubac, Surnaturel. Études historiques, Paris, Aubier-Montaigne, 1946. Nouvelle édition avec la traduction intégrale des citations latines et grecques préparée et préfacée par Michel Sales, Paris, DDB, 1991. 10 Voir la Préface de Michel Sales dans Henri de Lubac, Surnaturel. Études historiques (1991), p. IV. 7
Haiti : secrets des faits historiques du Bois Caiman et salvation des esclaves, 2023
Il est scientifiquement et bibliquement admis que seule la religion comme facteur ne développe pas ni ne sauve non plus. De nos jours, des pays sont développés grâce à la justice, l'éducation, la science et aux technologies qu'ils mettent au premier degré et qu'ils en font des moyens de développement (Sodirjonov, 2020). Dans cette lignée, beaucoup de pays ont tiré leurs épingles du jeu et ont pu profiter des révolutions industrielles. Par contre, d'autres pays traînent encore dans la queue comme des pays les moins avancés et à revenu faible et intermédiaire. Ces derniers se fient surtout à la foi, à des croyances, des visions bâties sur l'intangibilité et parfois même aux intuitions (émotions) populaires auxquelles nous n'avons rien à envier. Tandis que l'on parle de la révolution industrielle comme un processus historique du XIXᵉ siècle qui fait basculer une société à dominante agraire et artisanale vers une société commerciale et industrielle, beaucoup ignorent que la plus grande révolution historique qui a changé le court de l'humanité est la révolution haïtienne. Car, y-a-t-il quelques choses de pire que l'esclavage ? Non, nous ne croyons pas. Alors que tous les pays du monde qu'ils soient blancs ou noirs acceptaient l'ordre injuste des choses jusqu'à la fin du 18e siècle, Haïti à elle-seule a eu le courage de combattre le bon combat et enclencher l'éradication des paradigmes de l'esclavagisme, du colonialisme et racisme. Par ailleurs, ce mouvement a donné fruits alors qu'il commençait formellement avec la cérémonie du bois Caïman. Paradoxalement à certains leaders religieux qui mettent en avant leur perception et influence pour convaincre autrui, nous autres croyons que la seule façon pour déterminer le sous-développement d'un peuple est via la recherche scientifique utilisant des méthodes rigoureuses et admises par les pairs scientifiques.
LA PALABRA, 2013
donnée par ce dramaturge est “La pataphysique est la science des solutions imaginaires”. Le mot provient de l’oeuvre Gestes et opinions du Docteur Faustroll, pataphysicien (écrit en 1897-1988, publié posthumément en 1911) de l’écrivain Alfred Jarry. (Laval 1873-Paris 1907). Ce nom désigne aussi le mouvement littéraire et culturel français de la seconde moitié du XXème siècle, lié au surréalisme.** Traduction en français par le professeur Martha Pardo Segura. UPTC-Tunja
Loading Preview
Sorry, preview is currently unavailable. You can download the paper by clicking the button above.
Généalogie et Histoire de la Caraïbe , 2024
Covenant Journal of Language Studies (CJLS). , 2018
Studies in Religion/Sciences Religieuses, 2012
Marronage and Arts: Revolts in Bodies and Voices, 2012
CENIM 8, 2013
Dialogues d'Histoire Ancienne 1998, 1998
Le Centre pour la Communication Scientifique Directe - HAL - Diderot, 2022
Archives de Philosophie, 2018
Ciência & Saúde Coletiva, 2014
Archives De Sciences Sociales Des Religions, 2005
Romanica Silesiana, 2018
Cahiers ORSTOM.Série Sciences Humaines, 1976
Archives Des Sciences Sociales Des Religions, 2009
in Karen Hoffmann-Schickel et Éric Navet (sous la dir. de) : Résistances culturelles et revendications territoriales des peuples autochtones. Actes de la journée d’étude de l’université de Strasbourg, Paris, Éd. Connaissances et Savoirs (“Travaux de l’Institut d’ethnologie de Strasbourg), 388 p.