Danser la redemption

Écosystème, 2019

Pour ce deuxième volet d’Écosystème, LA CHAMBRE BLANCHE nous plonge dans l’univers de la danse. Les quatre autrices nous invitent à interroger, expérimenter et penser sa mise en réseau. Claudia Blouin est chercheuse en arts de la scène. Elle porte une réflexion sur le pouvoir de la musique sur le corps, sur la façon dont ce dernier sculpte l’espace et altère son environnement par le mouvement. La chorégraphe, plasticienne, et chercheuse Ingrid Cogne s’inscrit dans une réflexion sur le déplacement du corps et nous expose son processus. Elle pratique la danse pour faire surgir l’invisible. Pour Cogne, la danse est un outil, un langage corporel qui s’apparente aux mots. Vivian Fritz fait rencontrer la technologie numérique et la danse. À partir de ses travaux de recherche, Fritz partage avec nous une performance, une danse s’effectuant depuis différents lieux, établissant un dialogue par écrans connectés à Internet. Notre dernière autrice, la commissaire Eloïse Guénard, expose la complexité de faire entrer la danse dans l’espace muséal, en raison de son aspect éphémère. Le corps dansant qui se déploie dans ces différents textes nous incite à concevoir l’ouverture vers ce qui nous entoure dans un échange avec l’autre à travers la mémoire, le numérique et l’espace. Ainsi les relations transversales du discours transdisciplinaire se trouvent à nouveau interrogées dans ce numéro. - Marie-Laure S. Louis

Vst - Vie Sociale Et Traitements, 2002

i l y a quatre ans, trois compagnies québécoises en danse-La La La Human Steps, O Vertigo, la Compagnie Marie Chouinard-et l'Agora de la danse créaient un regroupement, destiné à favoriser la diffusion des compagnies nécessitant de grands plateaux scéniques. Les Productions LOMA-L, pour La La La, O pour O Vertigo, M pour Marie Chouinard, A pour Agora-, un organisme sans but lucratif, venait de voir le jour. Il mettait alors en place une programmation annuelle, intitulée Danse Danse. Elle produisait les quatre compagnies québécoises, que verraient 18 000 spectateurs. Quatre ans plus tard, la danse affiche sa nouvelle image en ville. Pierre Desmarais, présent depuis le début, et Clothilde Cardinal, qui s'est jointe à l'organisme il y a deux ans, en assument la codirection artistique. Danse Danse peut se targuer d'un public neuf, surtout avec ses spectacles à la salle Pierre-Mercure, et s'ouvre aux tournées dans la province ou au partenariat avec des institutions telles que le Centre national des Arts à Ottawa et le Harbourfront à Toronto.

montrer comment le danseur, grâce à son corps polyglotte, est un véritable voyageur du dedans.

Revue Recherches en danse, 2017

La place des pratiques dans la recherche en danse Pour une danse voyante Point de vue figural sur quelques outils pratiques développés par et avec Loïc Touzé

Beatrice Boldrin, Camille Casale, Bruno Ligore, Bianca Maurmayr, Alessandra Sini (dir.), "La Danse et ses mots", Pratiques de thèse en danse - Outils à l’œuvre, Pantin, Centre national de la danse, 2016

La danse et ses mots, 11 février 2016, Centre National de la Danse. Compte-rendu dirigé par Alessandra Sini, Bianca Maurmayr, Bruno Ligore, Beatrice Boldrin et Camille Casale, équipe de l’Atelier des doctorants du CND – Pratiques de thèse en danse.

Apprill Christophe, 2021

in V. Nahoum-­‐Grappe, O. Vincent (dir.), Le goût des belles choses. Ethnologie de la relation esthétique. Paris : Maison des sciences de l’homme, collection Cahiers Ethnologie de la France, n° 19, 2004 ; 195-­‐215.

Le hip-hop s’est constitué comme danse « issue du peuple » tout en entretenant un rapport ambigu avec la danse « savante ». Ainsi, dans le monde de la danse, le double rapport d’opposition et de mise en équivalence du hip-hop avec la danse classique est devenue une proposition commune. Il apparaît dans les entretiens auprès de danseurs hip-hop et classiques, chez des entrepreneurs culturels et les critiques de danse. On peut y voir une tentative de donner sens à l’irruption du hip-hop dans l’histoire de la danse et dans le champ social.

2012

2021

Institution : La Manufacture-Haute école des arts de la scène / HES-SO 1. Rappel des objectifs fixés dans la demande 1 « Un document est un objet qui permet une meilleure compréhension d'un autre objet », in « Le document », Rémy Héritier, 2011, http://remyheritier.net/le-document/ site consulté le 15 décembre 2020. 2 L'intergestualité est un terme proposé par Isabelle Launay (Les danses d'après II-Cultures de l'oubli et citation, Les presses du réel, 2019), comme transposition du concept d'intertextualité développé par Kristeva (Kristeva Julia, Sèmiôtikè.

Wikicréation, 2017

Article publie sur Wikicreation en Septembre 2017. Nous nous proposons ici de problématiser la tension entre « la » danse et le concept de création, à partir de la complexité que représente l'emploi du mot de « danse » au singulier. Notre approche phénoménologique nous amènera a penser la danse comme dynamique ; mais une telle acception inclut que la danse s'évanouisse à mesure qu'elle s'effectue, ne laissant pas de trace d'elle-même, ne produisant rien qui lui survive. Ce constat est paradoxal. La danse semble bien être un geste de création, puisque créer c'est faire exister, et que du fait de danser résulte un mouvement. Mais la danse est en même temps un évènement, que sa réification sous forme verbale ou sous celle du souvenir échoue à manifester telle quelle. Mais la danse est en même temps un évènement, que sa réification sous forme verbale ou sous celle du souvenir échoue à manifester telle quelle. Autrement dit, paradoxalement, si en tant qu'évènement moteur la danse est toujours création renouvelée parce qu'éphémère, elle fuit la réification comme création durable. Après avoir considéré ce qui justifie fondamentalement l'association de la danse à la création, soit comme geste créateur, soit comme résultat d'un tel geste, nous explorerons les apories auxquelles mène une telle association. Nous approfondirons alors une hypothèse : celle de la chorégraphie comme écriture créatrice spécifique. Nous en viendrons à postuler, dans un dernier temps, l’idée d’une caractérisation de « la danse », dans toute la diversité et la complexité de ses acceptions possibles, par son type spécifique de jeu créatif : la « ré-création ».