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Entre (é)motions et arrêts sur image : la performativité des bannières sacrées ombriennes 1 Dans l'Ombrie (Italie centrale) de la Renaissance, certaines bannières destinées à servir de médiateur entre communautés urbaines et grâce divine lors d'épidémies vont devenir des objets de culte à part entière dénommés sacri gonfaloni (gonfa-lons sacrés) 2. Ces larges toiles peintes représentent en général la Vierge de Misé-ricorde et ont survécu en raison même de leurs usages rituels sur la longue durée (jusqu'au XIX e siècle) : processions pénitentielles en ville mais aussi culte prolon-gé à l'intérieur des églises. Cet article explore le rôle de ces bannières extraordi-naires sans les dissocier d'un riche ensemble de signes d'identité en déplacement, tels que gonfalons ordinaires, costumes, cierges ou baldaquins 3. Mon propos part d'une analyse iconographique critique des représentations imagées des processions et des gonfalons eux-mêmes. J'examine également la performativité des gonfalons sacrés en fonction de leur temporalité. En effet, l'émotion collective qu'ils suscitent, qu'ils soient en mouvement ou immobiles en tant que tableaux d'autel, est fonction des rythmes de leurs usages rituels. Cette étude devrait per-mettre de mieux saisir la nature des bannières de culte en général, leur pouvoir unifi cateur et protecteur ainsi que leur pérennité, dans un cadre géographique ici volontairement restreint, mais qui mérite d'être élargi à l'échelle italienne, voire européenne.
Spécial Issue of Klesis , 2013
Éditorial.
Inter - Art actuel, 2013
Tous droits réservés © Les Éditions Intervention. Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne. Index auteurs: Julien Blaine, Edith Brunette, Michel Collet, Paul Couillard, Doyon/Demers, Charles Dreyfus, Bartolomé Ferrando, Julie Fiala, Hervé Fisher, Giovanni Fontana, Michel Giroud, Elisabeth Jappe, Michael La Chance, Jonathan Lamy, Hélène Lefebvre, Lu Lévesque, Patrice Loubier, Hélène Matte, André Marceau, Richard Martel, Helge Meyer, Francis O' Shaughnessy, Alain Martin Richard, Barbara Roland, Guy Sioui Durand, Julie-Anrée T., TouVa, Magali Uhl, Priscilla Vaillancourt, Valentine Verhaege.
Le Performatif à l'usage, Editions de la Sorbonne, p. 5-9., 2024
Introduction au volume collectif "Le Performatif à l'usage"
L'alternative du commun, (dir.) Laval, Sauvetre, Taylan, Editions Hermann, 2019
Le commun a partie liée avec l'esthético-pratique. Plutôt que d'appartenir au champ de l'entendement ou de la théorie, il semble relever de l'imagination et de l'aisthesis, ou encore, comme chez Aristote, des pratiques de mise en commun dans la cité. Ainsi du commun politique à l'esthétique au sens large, le lien paraît d'ores et déjà établi. Ce que je propose ici est une réflexion sur les moyens de penser le commun en esthétique dans son rapport à l'art, de réfléchir sous forme de questions ouvertes sur ce que pourrait être le commun de l'art tel que nous le comprenons et pratiquons aujourd'hui.
La Revue Nouvelle | 1 | Dossier Migrations et Luttes sociales -, 2017
Les procédures d’asile reposent sur un tri des réfugiés et donc sur une catégorisation. La vérification des critères de catégorisation impose une série d’épreuves et de questionnements intensifs, qui transforme la procédure en un « test de résistance au stress ». Témoignage et analyse.
Les articles présentés dans ce numéro spécial de la revue Klesis ont été écrits par des professeurs et des chercheurs postdoctoraux belges, italiens et allemand. Ils sont le fruit d'un colloque tenu en mars 2013 à l'Université Saint-Louis -Bruxelles, co-organisé par le Centre Prospéro -Langage, image et connaissance (Université Saint-Louis -Bruxelles) et le Centro interuniversitario di Ricerca sulla Morfologia « Francesco Moiso » (Universités de Turin, Milan, Udine, Naples et Palerme), avec le soutien du Fonds National de la Recherche Scientifique. Les différentes études qu'on va lire trouvent leur origine dans une conviction partagée par les deux organisateurs, l'un et l'autre fichtéens de formation, à savoir que l'imagination n'est pas nécessairement, pas seulement, et peut-être pas du tout, une simple annexe des « facultés de l'esprit », ou bien l'arrièreboutique de la vie perceptive et sensorielle. Bien plutôt, il nous semble que l'imagination résume et condense ce que Fichte appelait la « problématicité (Problematizität) » même de la vie de la conscience. Depuis le schématisme kantien, on sait que l'imagination, loin de dénier ses droits à la réflexivité, en est au contraire le support le plus fidèle, à condition d'accepter son flottement, son ambivalence et sa dynamique. Fichte s'est fait le grand continuateur de cette idée. Pour habiter librement la finitude de façon toujours plus variée et différenciée, la conscience doit, selon lui, rejouer sans cesse une forme de conflictualité essentielle -et l'imagination est le lieu de ce conflitentre un pouvoir infini de se poser (en d'autres termes, de s'inventer) et la finitude à laquelle souscrit nécessairement la conscience dans l'acte même de concevoir, de penser ou de dire une telle infinité.
(sous presse) in J.M. Roux & M. Maes, Le performatif. Sens et usages, Paris, Éditions de la Sorbonne, coll. "Philosophie", 2023, 2023
Il est vrai que le droit à l'usage d'un concept n'a rien à voir avec la revendication d'un titre de propriété : ceux qui estiment pertinent de réinvestir aujourd'hui la notion de « performatif » entendent bien souvent le faire par-delà l'oeuvre d'Austin, et dans des champs qui dépassent le cadre jugé trop étroit de la philosophie du langage. Face à ce regain d'intérêt, nous ne reviendrons donc pas ici sur les raisons qui motivent, à la lecture attentive de How to Do Things with Words, à opter pour l'abandon d'un terme aussi problématique. Nous nous proposons d'emprunter un autre chemin, en passant par ce qui relève à première vue moins de la philosophie du langage que de la philosophie de l'action dans le corpus austinien, en particulier son fameux « Plaidoyer pour les excuses », texte rédigé un an seulement après les leçons qui constitueront Quand dire, c'est faire. En effet, si en ayant recours au concept de performatif l'on désire faire droit à l'idée, plutôt vague et abstraite au demeurant, que dire puisse consister à faire des choses avec les mots, encore faut-il d'abord s'accorder sur ce que nous voulons dire ici par « faire ». Or à ce titre, nous le verrons, la thématique des excuses constitue chez Austin un angle d'attaque privilégié pour questionner l'action - et à travers elle la « performativité » - là où précisément on ne l'attend pas, à savoir non pas sur le terrain de sa réussite ou de son accomplissement, mais plutôt sur celui de ses fragilités et de ses échecs.
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HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2014
Lutte performative, Activisme artistique, théorique et transféministe, 2019
Vst - Vie Sociale Et Traitements, 2011
Les performatifs mimétiques: Enjeux et limitations, 2007
Mémoire de maîtrise/master thesis, département de philosophie, Université de Montréal, 2017
notes de presentation des ouvrages, 2019
Examen thématique du Fonds pour la consolidation de la paix sur la consolidation de la paix au niveau local, 2021
Emilie Belkessam, 2023
Rivista di Filosofia Neo-Scolastica, 2017
Olivier Penot-Lacassagne et Gaëlle Théval (dir.), Poésie & Performance, Nantes, éditions Cécile Defaut, 2018