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Title: Last Sessions at the Palais Brongniart (1988 and 1998) The disappearance of the public auction market is viewed as resulting from the modernization of the Parisian financial sector by the mid-1980s. Two markets are concerned: first, the stock market that closed in 1988, which is studied on the basis of filmed archive documents centered on a symbolic action staged as a funeral; second, the derivatives market that disappeared in 1998. It is studied on the basis of ethnographic surveys carried out at Palais Brongniart during a period marked by strikes of salaried and independent employees. These social and symbolic actions are responses to the destructive and re-founding events that these closures represent. They are largely determined by the all-encompassing frameworks and socio-institutional histories. They depict a specific social period and have in common the fact of being unique in each of these local histories. Be they peaceful or conflictual, these actions must be regarded as counter-events rather than rituals or simple strikes. They are also the premise of enchanting accounts that will construct the past in a regretful mode and an institution golden age in memories and accounts of post-closure days.
Dialogues d'histoire ancienne
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2021
Musée d'Art Moderne Département des Aigles Marcel broodthaers, 1968 Le Musée d'Art Moderne département des aigles de Marcel Broodthaers est inauguré le 27 septembre 1968 au domicile de l'artiste au 30, rue de la Pépinière à Bruxelles. Marcel Broodthaers et Joannes Cladders (directeur du Musée de Mönchengladbach) prononcent tout deux un discours d'inauguration. Broodthaers réalisera pour l'occasion un petit film, «La Discussion inaugurale». Comme le précise Marcel Broodthaers lui-même, ce musée « est composé d'un jardin, d'une tortue, de caisses portant des indications de galeries, des marques d'envoi et de destination, d'une série de cartes postales agrandissant d'oeuvres de Ingres, David, ou Meissonier. Le mot Musée est peint sur la façade, on le lit à l'envers de la rue, à l'endroit de l'intérieur. Je vis avec ma famille dans cette situation. Le Musée est situé 30, rue de la Pépinière, Bruxelles, Belgique 1 ».
Compte rendu par Eric de Rochefort Atelier 1 : Définition des mèmes Elaboration collective d'une définition de travail qui nous permette d'avancer dans la réflexion partagée, de définir des concepts spécifiquement méméticiens, et de sous-tendre une approche expérimentale. Début des travaux: Pascal Jouxtel à la serveuse du restaurant face à la gare à Bayonne en réponse à sa question "qu'est-ce que la mémétique": "La mémétique est à la culture ce que la génétique est à la biologie". L'Atelier I s'ouvre formellement avec la soumission au groupe d'un court passage de l'ouvrage à venir de Pascal Jouxtel "Comment les Systèmes Pondent" incluant différentes définitions qui ont été données de la mémétique. (...) s'il n'existe aucune définition commune, en revanche les définitions existantes sont assez précises. Voici quelques exemples illustrant leur diversité. Dawkins: L'unité de base de l'information culturelle. Un réplicateur dans Ia nouvelle soupe de Ia culture humaine. Comme exemples de mèmes on peut citer les mélodies, les slogans, les modes vestimentaires, les façons de fabriquer des pots ou de construire des arches. Les mèmes se propagent dans le bassin mémétique en sautant de cerveau en cerveau, par le biais d'un processus, qui, an sens le plus large peut être appelé imitation. Baquiast et Jacquemin On désigne par Le terme de mème, rappelons-le, les contenus sémantiques ou symboles de type langagier circulant, mutant et entrant en compétition darwinienne dans les réseaux constitués par les cerveaux humains et les moyens de communication, traditionnels ou modernes, reliant les hommes entre eux. Blackmore: Les mèmes ne sont pas des entités magiques on des idées platoniciennes flottantes, mais de I'information logée dans des mémoires humaines spécifiques, des actions et des artefacts. Exemple de Ia soupe: le mème est-il dans le bol, dans Ia recette écrite, dans Ia recette connue, ou dans l'art de préparer? Lynch (synthèse PJ d'après Lynch 96'): Une idée activement contagieuse est un mème. Exemple du tabou religieux des Amish contre les machines agricoles modernes. Les mèmes selon Lynch sont tous des règles de vie: croyance, interdit, préjugé ou règle de conduite. Exemples des agressions racistes, du port de préservatif ou de la croyance en un dieu unique. Lynch 1998: Un élément mémoriel, ou une portion de I'information neuronale stockée dans Ie cerveau, identifiée en utilisant Ic système d'abstraction de I'observateur, et dont la manifestation (instanciation) découle de façon critique d'une précédente manifestation du mème élément mémoriel chez un on plusieurs porteurs. F.T.Cloak repris par Lynch: Un mème est une instruction mentale auto-réplicative qui oriente le comportement et génère des événements perceptibles. Dennett 1: Un mème est une idée, qui se forme en une unité mémorisable distincte. Ii est propagé [extérieurement par des véhicules qui en sont les manifestations physiques [livres, objets, comportements]. Dennett 2: J'appelle ces nouveaux envahisseurs des rnèmes, et un genre radicalement nouveau d'entité créée Iorsque une sorte particulière d'animal est infestée de mèmes, c'est ce qu'on appelle généralement une personne. Plotkin: Un mème est I'unité d'hérédité culturelle analogue au gène. Ce sont les représentations internes cachées de Ia connaissance qui combinées à I 'influence de I' environnement, produisent an comportement externe et des artefacts, tels des minijupes ou des ponts. Définition "de travail" Brodie: Un mème est une unité d'information contenue dans tin esprit et dont l'existence influence les évènements de sorte qu'un nombre plus grand de copies d'elle-même est créé dans d'autres esprits. Les mèmes sont des instructions exécutées par le cerveau. Bloom (Synthése Jouxtel) Les mêmes sont les principes grâce auxquels toute entité supra?humaine se constitue en se distinguant des autres, au besoin par l'agression. Aunger: Un neuromème est une configuration dans un noeud d'un réseau neuronal (composé d'un ou plusieurs neurones) qui est capable d'induire Ia réplication de son état dans un autre noeud.
Etc, 1996
Tous droits réservés © Revue d'art contemporain ETC inc., 1996 Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne.
Spirale : arts • lettres • sciences humaines, 2013
La Revue de la BNU, 2013
Documents d’Histoire parisienne, 2009
Signalée dans la notice sur l’hôtel de La Bazinière du catalogue François Mansart le génie de l’architecture, paru en 1998, la présence de Le Pautre sur le chantier n’était envisagée qu’après 1661. La découverte d’un nouveau document daté de 1655 remet en cause cette chronologie. Mansart et Le Pautre semblent avoir collaboré durant quelques années. La part qui revient à chacun d’eux est difficile à saisir, mais celle de Le Pautre fut plus importante que ce qui avait été jusque là supposé, comprenant notamment la modification de pièces (comme la chambre dorée) conçues par Mansart.
Histoire de l'art, 2021
En juin 1912 s’ouvre à Paris une « Exposition d’art décoratif français contemporain ». Organisée par la comtesse Greffulhe, la manifestation réunit, entre trois lieux de la capitale, un grand nombre d’artistes modernes, de l’impressionnisme au cubisme, oeuvrant dans les beaux-arts comme dans les arts décoratifs. Le présent article se propose de rappeler cet événement jusqu’alors oublié en soulignant l’originalité de son programme : orienter la clientèle la plus aisée vers une production luxueuse contemporaine en désignant ces objets sous une nomenclature de célébrités mondaines ou artistiques et en les mettant en situation dans le cadre attractif de reconstitutions domestiques.
La découverte par Yann Vaxelaire du marché de travaux pour la construction d'une longue galerie en retour sur le jardin (1603) permet de mieux évaluer l'importance de celle-ci dans l'économie spatiale du palais ducal de Nancy. Bien qu'elle ait disparu presque entièrement en 1717 et que son historiographie soit restée discrète, en revanche elle est bien présente dans l'iconographie. L'étude détaillée de son environnement documentaire rehausse tout particulièrement le rôle de Jacques Bellange, grand décorateur sur ce chantier de 1610 à 1612.
Tangence, 2016
Jacques Roubaud, en bon oulipien, admire ce Moyen Âge littéraire qui a fait de la topique et de la combinatoire des éléments forts de la pratique romanesque. Il n’hésite d’ailleurs pas à emprunter à son tour aux grands réservoirs narratifs déjà fréquentés par ses pairs de l’époque. Toute son oeuvre, en effet, est traversée d’échos et de résurgences de vieux motifs, qu’il s’ingénie à dépoussiérer pour le plus grand plaisir du lecteur averti. Parmi ces motifs, tirés de l’oubli dans la réécriture, figure celui de la salle aux images, que l’on retrouve aussi bien dans la légende tristanienne que dans la production arthurienne. Jacques Roubaud s’en empare à trois reprises, dans trois oeuvres différentes, et donne ainsi à voir un travail de variation qui confirme l’accointance poétique de l’oulipien avec les pratiques littéraires du Moyen Âge.
A partir du Xème siècle de notre ère s'amorce une révolution sans précédent en Europe. Un mouvement pétri de lenteur qui voit le verre et le savon entrer dans les maisons, l'amour courtois devenir un idéal littéraire voire social, les clercs se rapprocher des laïcs. Peu à peu, les femmes acquièrent le statut de Dames : comme un révélateur d'un profond changement des mentalités, dont les béguines seront les plus explicites des expressions. Tout semble avoir été écrit à propos de ces femmes laïques, ces 'papelardes' regroupées pour la plupart en des lieux de vie urbains clos. En témoignent les nombreux ouvrages édités ou réédités ces dernières années, en parallèle à un certain mouvement de redécouverte de la communauté intentionnelle i. Que le terme 'béguine' lui-même renvoie au nééerlandais (begijn), au français (begart, albigeois, beige, bigot), à l'allemand (beggen), ou au celtique (bègue) nous offre déjà un aperçu de l'entendue du mouvement, qui comptait 200.000 béguines en Allemagne occidentale dans les années 1320, dont au moins 1300 à Bruxelles. Soit 4% de la population de la ville d'alors ! Femme par vocation personnelle L'apparition du mouvement béguinal marque une rupture dans l'histoire, dans laquelle la femme n'est plus définie par son lien à une tutelle masculine : ni épouse, ni moniale, la béguine inaugure une époque propice à une femme existant par vocation personnelle. Sans fondatrice ni règle uniques, les béguines cherchent à vivre une sanctification dans la liberté, comme le souligne la charte du premier béguinage de Bruges. Après un noviciat de quelques années auprès de la grande dame (la prieure), les béguines formulent des promesses révocables de chasteté et d'obéissance. Travaillant à leur propre subsistance, elles font du travail une voie de sanctification, à côté du service aux pauvres et d'une vie de prière empreinte des accents de l'amour courtois et de la mystique nuptiale. Marie d'Oignies, Julienne de Cornillon, Margerite Porete, Mechtilde de Magdebourg, Julienne de Norwich ou Hadewijch d'Anvers sont quelques-unes des plus célèbres d'entre elles ; leurs écrits passionnés ont su toucher les âmes de Maître Eckart, Jan van Ruusbroeck et beaucoup d'autres après eux. Les 12 ème et 13 ème siècles sont en pleine effervescence religieuse ; aux côtés des béguines apparaissent nombre d'ordres mendiants, mais aussi des mouvements qualifiés d'hérétiques. Deux bulles papales viendront protéger les béguines de Belgique, et leurs béguinages obtiendront le statut de paroisses. Ailleurs, calvinisme et inquisition participeront à l'amenuisement de 'l'ordre', principalement en Hollande, en France, en Allemagne. Avant que la Contre-Réforme et l'occupation française mettent le mouvement en péril… et précipitent sa fin. L'architecture des béguines Si les béguines ont souffert de l'incompréhension de leurs contemporains, leur peu de productions littéraires ou artistiques n'auront pas imprimé dans l'histoire la trace qui porte pourtant leur signature. Premières infirmières de l'histoire, ce sont également elles qui mirent en place les 'tables du Saint-Esprit', sorte de Restos du coeur de l'époque. Car leur idéal de vie est à la fois social, spirituel, et humain ; très rapidement va émerger un style d'habitations qui puisse favoriser ces élans, tout en renforçant la dimension communautaire de leur vie cloisonnée. Voilà précisément le paradoxe des béguines que l'architecture de leurs habitats entretint : celui d'une vie commune dans laquelle chaque béguine possède sa maison mais ne peut s'en défaire comme elle le souhaite, un petit village au coeur de la ville qui ferme ses portes pour la nuit, et ne tolère aucun homme au
article pour la revue Le Pays lorrain, 114e année, vol. 98, n°2, 2017, p. 147-156 (actes de la journée d'étude "Au cœur de l’Europe. Aspects de la vie musicale à la cour des derniers ducs de Lorraine", Musée lorrain de Nancy, 14 octobre 2016) (épreuves)
Paris, La documentation française, École du Louvre, 2013, p. 167-179
Le décor éphémère de l'Oratoire par Charles Le Brun ou la galerie des Glaces repensée 1 « On a dit en pays grec et latin que, lorsque Apollon tient ses grands jours, le Parnasse est orné d'une décoration extraordinaire, et qu'il semble que les Muses, dans ces occasions, ne se contentant pas de leurs beautés naturelles, cherchent encore à les rehausser d'une parure toute magnifi que. L'Académie royale de la peinture et de la sculpture est une espèce de Parnasse réel qui a cet avantage incontestable sur le fabuleux, que tout y est effectif et solide, et n'est pas un pur enchantement de l'imagination et du caprice […] C'est là une vérité que la description des solennités du palais Brion que nous allons tâcher de faire, mettroit dans tout son jour […] si notre plume pouvoit répondre à la dignité et à la magnifi cence des sujets qu'elle aura à traiter. »
Sociolinguistica, 1997
A scarce folding hand fan in the MRAH collection, dating back to the end of the Seventeenth century, shows "three images": not only as usual a recto and a verso, but, when open the "wrong side" a second recto. The rich iconography of this fan is studied, as well as other "double-entente" or "à surprise" fans.
Documents de cinéma, 2018
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