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La diversité en Europe est originellement à caractère social et économique, religieux et philosophique, linguistique, voire régional. D’autres dimensions de la diversité doivent cependant être mentionnées : la question du genre, par exemple, gagne en importance notamment grâce à la présence de plus en plus importante des femmes sur le marché du travail. La dimension générationnelle aussi doit être notée, comme, depuis plus récemment, l’émergence d’une « culture LGBT ». Dans un autre registre, la participation sociale et économique de plus en plus visible des « personnes à besoins spécifiques » élargit encore l’éventail des diversités au sein des sociétés européennes, depuis quelques décennies. Toutefois, l’attention des opinions publiques européennes se focalise essentiellement sur la dimension ethnique ou culturelle. Cette attention accrue s’explique peut-être par le sentiment assez général que ces diversités sont « exogènes », voire « illégitimes ». Elles sont en effet le produit de vagues successives de migrations qui se chevauchent depuis les colonisations. Plus récemment, des migrants et des réfugiés en provenance de nombreux pays d’Afrique ou d’Asie, entre autres, sont venus compliquer davantage le dénominateur ethnique des populations issues des migrations qui, par ailleurs, se sont de plus en plus diversifiées en termes de motifs d’immigration, de statuts de séjour, de langues d’origine, de religions et de cultures bigarrées, notamment par des unions « mixtes ». On peut ainsi dire que la diversité des populations issues des migrations incarne ce que le concept de super-diversité de Vertovec (2007) tente de définir comme « la diversité au sein de la diversité ».
Communication présentée au colloque « Espaces et sociétés aujourd'hui. La géographie sociale dans les sciences sociales et dans l'action », Rennes, 21-22 octobre 2004
Espace populations sociétés, 2007
Comment se portent les milieux populaires en centre ville? Quel est l'impact d'une situation de mixité sociale imposée dans un contexte singulier, et comment celle-ci amène à l'insertion sociale?
Sociologie Du Travail, 2004
Cette review examine les liens entre les expertises scientifiques et les priorités publiques, à commencer par celles de l’État, à propos de la relation des services publics et de la ville. Leurs relations peuvent être appréhendées sous trois angles : l’offre territoriale des services, leurs rapports avec l’environnement et les normes permettant de penser et justifier les mutations à l’œuvre. Quelle que soit la dimension privilégiée, trois registres de discours sont identifiables autour des figures de la diversité, de l’éclatement et du rapprochement. Le corpus rassemblé, produit pour l’essentiel dans les années 1990, consiste en un entrelacs de travaux hétéroclites, plus ou moins soumis aux vicissitudes de la commande publique, laquelle porte avant tout témoignage des transformations et hésitations de l’État face aux mutations sociales et urbaines.
TSANTSA – Journal of the Swiss Anthropological Association
Vidéosurveillance, couvre-feu, aménagement de mobilier urbain encourageant la mobilité, revitalisation des quartiers du centre-ville, présence policière accrue, lois anti-mendicité, mesures d’éloignement... Dans la plupart des villes du monde on observe une augmentation de la régulation et du contrôle des espaces publics ou « semi-publics ». De tels développements suscitent une série de questions : Par qui et comment est négocié l’accès aux espaces publics? Qui est habilité à s’immiscer dans la production de l’espace urbain et qui le fait réellement ? Qui circule dans ces espaces de pouvoir et sous quelles conditions ? Qui en sont les personnes inclues et les exclues, de quelle façon le sont-elles et dans quelle mesure ? Et quelles sont les conséquences de ces processus sur nos sociétés urbaines, pour les groupes et individus qui les constituent ? Comment une vie urbaine démocratique et un usage collectif et égalitaire des espaces publics sont-ils possibles ?
Cahiers de géographie du Québec, 1985
Les propositions d'une géographie sociale ouverte aux faits culturels suggèrent une reprise de la discussion quant à l'urbanité des Québécois. Cette urbanité pressentie complexe et diffuse est analysée en faisant appel aux représentations collectives de l'espace, telles qu'identifiées au travers des discours des citadins de Québec. Leur contenu vient confirmer l'actualité d'une problématique reliée au débat sur le sens de la ville comme moyen pour explorer certaines composantes moins connues de l'identité québécoise.
Cahiers de la Méditerranée
Espace public et cosmopolitisme : Naples à l'épreuve d'un inédit métissage ur... Cahiers de la Méditerranée, 67 | 2003 modèle «pré-moderne» de cosmopolitisme 3 , lié notamment au monde ottoman et, inscrit le plus souvent dans la géographie de la domination coloniale. Cela n'exclut pas que des villes de l'Est ou du Sud de la Méditerranée, comme Tel Aviv 4 , Istanbul-et nous pourrions également envisager le Beyrouth de l'après-guerre-puissent manifester à l'heure actuelle des signes de cosmopolitisme. Je soulignerai combien le nouvel intérêt qu'aujourd'hui les pays du pourtour de la Méditerranée portent aux relations euro-méditerranéennes, participe et est constituant d'un tel débat. Cet intérêt, soutenu à partir de 1995 par l'action de l'UE dans le cadre du « processus de Barcelone », véhicule en effet l'idée de valeurs méditerranéennes partagées. Au-delà des avancées tangibles (assez modestes en réalité) du « processus » sur le plan politique, économique et de la « société civile », il ne faut pas négliger que ce dernier évoque l'idée d'appartenances communes, d'héritages et de cultures partagées inscrites dans l'histoire. Il est donc producteur et porteur de ce que M.-D. Perrot, G. Rist et F. Sabelli appellent une «mythologie programmée », dans ce cas d'une mythologie idéologiquement fondée sur une commune appartenance méditerranéenne. Cela signifie que les discours politiques et culturels, les images et les imageries, les références idéelles-en un mot le système de représentations attribuant une valeur «positive» à la commune appartenance méditerranéenne-, jouent aujourd'hui un rôle pertinent dans l'institutionnalisation de discours ou d'analyses portant sur le cosmopolitisme. Tout cela aurait tendance à se confondre-tout en pouvant y être sous jacent-, avec des « situations » et des pratiques sociales, concrètes et visibles sur la scène urbaine, susceptibles d'être définies cosmopolites et qu'éventuellement, les mêmes acteurs et habitants impliqués pourraient eux-mêmes définir de la sorte. Quand, alors, nous nous interrogeons sur une notion telle que le cosmopolitisme, sur son usage et sur sa pertinence dans le passé comme aujourd'hui, il est utile de différencier notre propre regard, notre posture, notre position dans l'espace en tant qu'observateurs de situations, de la manière dont ces dernières sont identifiées et définies par les acteurs mêmes. Car notre manière de voir « les choses » (d'analyser des réalités) contribue à instituer ces choses : elle les fait exister, les dispose en catégories, au-delà de leur propre présence dans l'espace 5. Depuis quelque temps, dans la littérature en sciences sociales, plusieurs auteurs ont commencé à employer le terme voire la notion de cosmopolitisme pour ce qui concerne les retombées territoriales et urbaines conséquentes aux flux migratoires internationaux. Je rappellerai à titre d'exemple un ouvrage collectif, sous la direction de Rémy Knafou, portant sur les mobilités géographiques et intitulé emblématiquement « La planète nomade ». Cet auteur, sans nommer expressément le terme de cosmopolitisme s'interroge sur « la relation à l'Autre considérée à travers la relation au territoire » (Knafou, 1998). Plus explicitement, Gildas Simon, dans son article sur « La planétarisation des migrations internationales » paru dans ce même ouvrage observe, sans toutefois s'y attarder, « le cosmopolitisme croissant » des « grandes métropoles économiques et culturelles » qui « captent » ou polarisent les flux de ces migrations. Dans une telle perspective, les migrations sont « des formes les plus fondamentales et les plus abouties de mise en contact et d'échanges entre les cultures et les sociétés humaines » (Simon, 1998 : citations p. 61 et 59). Leurs effets territoriaux peuvent impliquer la recomposition, la « reconstruction d'espaces », de lieux, « voire de villes ethniques ». Espace public et cosmopolitisme : Naples à l'épreuve d'un inédit métissage ur...
2018
Certaines parties de cette contribution ont été publiées précédemment par Jean-Michel Lafleur et Gregor staNgherliN dans la revue Dérivations n o 3, 2016. Les auteurs et coordinateurs de l'ouvrage remercient les éditeurs de la revue pour leur accord.
Les cahiers de géographie du Québec, Vol 57, No 161, 2013
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Variations. Revue internationale de théorie critique. [En ligne], 22 | 2019 Gorz, l'intempestif URL : http://journals.openedition.org/variations/1170
Recherche sociale n°206, 2013
L’EXPÉRIENCE FRANÇAISE EN MATIÈRE DE MOBILITÉ URBAINE RECUEIL DE BONNES PRATIQUES À DESTINATION DES VILLES DU SUD, 2020 http://www.codatu.org/bonnes-pratiques/, 2020
Quand gestion urbaine et, 1997
Les Annales de la recherche urbaine, 1992
Brussels Studies
Cahiers de géographie du Québec, 2000
Alterstice Revue Internationale De La Recherche Interculturelle, 2013
Ethnologies, 2010