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1 Et de abluere nous vient le verbe abluer qui existe toujours en français avec le sens de « laver », même s'il est tombé en désuétude. Mais l'histoire ne dit pas si c'est parce que le prêtre se lave les mains un moment avant de boire le vin dans le calice qu'est né le fameux proverbe qui ablue boira.
1 Et de abluere nous vient le verbe abluer qui existe toujours en français avec le sens de « laver », même s'il est tombé en désuétude. Mais l'histoire ne dit pas si c'est parce que le prêtre se lave les mains un moment avant de boire le vin dans le calice qu'est né le fameux proverbe qui ablue boira.
LES CAHIERS DU CREILAC, 2020
The Francophonie as "experienced in Côte d’Ivoire" has experienced an undeniable dynamism to the point of distinguishing three main varieties. These are, on the one hand, standard French (the official variety, a standard used in a sustained and common way by educated Ivorians) and, on the other hand, two other vehicular forms used by everyone in everyday, familiar and informal communication, namely Ivorian French or popular Ivorian French (which appeared in 1970) and nouchi (youth slang, the most dynamic variety that emerged in the 1980s) that speakers use depending on communication situations. The purpose of this contribution is to present a set of 100 words and expressions that highlight the richness and vitality of the French language, which serves as a vehicle in a linguistically heterogeneous Côte d’Ivoire. The approach used is in line with the theoretical framework of comparative and diachronic perspectives in sociolinguistics while addressing the history of French and its varieties in Côte d’Ivoire.
Notre étude est un essai d'analyse éthique des rencontres interculturelles à partir des « textes africains » de Marc Sangnier (1873-1950) et d'Emmanuel Mounier (1905-1950). Deux penseurs chrétiens et grands témoins de l'histoire du 20 e siècle : histoire des faits sociaux, politiques, économiques, littéraires, philosophiques et théologiques, avec leur corollaire au plan international. Nous nous intéressons particulièrement aux regards que ces deux auteurs portaient, à leur époque, sur l'Afrique : leurs questions viennent comme pour éclairer, en les interpellant, les relations Europe-Afrique. Comment cette histoire des rencontres, logée dans les archives, peut-elle nous aider à évaluer constamment celle qui est entre nos mains et que nous pouvons diriger dans l'un ou l'autre sens ? Comment les regards de ces fondateurs « révolutionnaires » peuvent-ils aider le théologien africain à penser de façon pertinente l'évangélisation des peuples au sein de « l'Eglise-famille-de-Dieu » ? Plus précisément, la voie du personnalisme communautaire, ne serait-elle pas une pédagogie pratique pour cette Afrique où le conformisme ethnique – au lieu de conjuguer les différences et d'ouvrir au dialogue – bloque les sujets en conflits ? Cette hypothèse se fonde sur ces valeurs du personnalisme communautaire où la personne est considérée comme promesse supposée tenue en chacun. La personne y est valorisée dans sa singularité, sa liberté mais, simultanément, comme inscrite dans sa relation à autrui : une conception qui favoriserait une organisation socio-politique satisfaisante. Elle est conforme aux aspirations et aux exigences du Message évangélique et à la doctrine sociale de l'Eglise. Les « textes africains de Marc Sangnier et d'Emmanuel Mounier qui forment le corpus de cette étude permettent d'entrer en dialogue avec ces deux témoins étrangers auxquels l'Afrique avait offert sa traditionnelle hospitalité. Leur statut d'intellectuels chrétiens et leur « connaissance » de l'Afrique permettent au lecteur africain de les considérer comme crédibles : à ce titre, ils sont porteurs de message et de chance. En effet, l'étranger porteur de chance est comme – selon l'heureuse explication du théologien Bimwenyi Kweshi – « de l'air frais qui vient ventiler l'intérieur du système toujours enclin à se replier sur lui-même, comme un souffle nouveau, une force de renouvellement. Il permet de relancer le débat humain sur des questions fondamentales, sans oublier les échanges que, à divers niveaux – économiques, politique, culturel, religieux, artistique, etc. – il rend possible. » Pour vérifier cette hypothèse, nous avons choisi la posture du lecteur et de l'interlocuteur en dialogue avec Marc Sangnier et Emmanuel Mounier. Dans les deux premières parties (p.18-147) – la priorité est donnée à la textualité – nous rendons compte d'abord de la lecture des notes inédites de Marc Sangnier. Elles datent de 1891, lors de son voyage en Afrique du Nord. Puis nous relisons et rendons compte du livre d'Emmanuel Mounier, L'éveil de l'Afrique noire, écrit à l'issue d'un bref séjour en Afrique Occidentale Française (AOF). Dans une approche herméneutique, nous soulignons ensuite les expressions métaphoriques (sympathiques et antipathiques) de leurs regards immédiats et postérieurs, au contact avec cette Afrique mythique. Ces deux parties inventorient les grandes questions que ces regards viennent éclairer sur la vie de leurs auteurs, sur l'héritage colonial (regards personnels ou
SYNTAXE ET SEMANTIQUE DU FRANCAIS, 2020
Le volume SYNTAXE ET SEMANTIQUE DU FRANCAIS réunit les actes de la Journée scientifique du 12 avril 2019 à l'université de Carthage, ISLT, en hommage au Professeur Jacques François. Il se compose de dix contributions d'enseignants-chercheurs en linguistique française des universités de Carthage, Caen, Jendouba, Sorbonne Nouvelle, Sousse et Tunis.
Un constat s'impose : une langue peut évoluer au cours de l'histoire au point qu'on ne soit plus capable d'en lire la première trace écrite.
Les études menees réceminent sur la phraséologie démontrent á quel point cette science a progressé. En effet, toutes les tendances linguistiques l'ont abordée: analyses synchromques, d'une part, de nature formelle, sémantique et pragmatique, et analyses diachroniques, d'autre part, de nature historíque, idéaliste et psychologique. Cependant, il reste encoré un long chemin á faire et en ce qui nous concerne, aujourd'hui, nous allons nous attacher á étudier les expressions idiomatiques (El)1 dans leur comportement sémantique et pragmatique, en declaran! d'emblée que notre position se rapproche de celle de Bally (1951) et de Benveniste (1966), qui considérent l'approche formelle de la locutionnalité insuffisante á décrire la construction du sens dans les combinaisons de mots. En effet, ¡1 ne s'agit pas pour nous de produits achevés mais d'unités dont la signification se forge sans cesse dans le discours. L'ASPECT SÉMANTIQUE ET PRAGMATIQUE DES El Lorsque l'accés au sens d'une El se fait par la matiére lexicale de I'expression, le probleme qui se pose est le repérage et le décodage de sa valeur métaphorique. En effet, cel¡e-ci peut se dégager de deux fagons: soit le sens propre est reconnaissable sous le sens figuré, mais son usage en difiere: ex. Jean met de L'eau dans son vin (littéralement, Jean introduit de l'eau dans son verre rempli de vin; idiomatiquement Jean modere ses exigences), soit le sens propre n'est pas reconnaissable par son incongruité sémantique: ex. Jean semble avoir avalé sa canne (littéralement, l'expression est impossible á interpréter; idiomatiquement, elle signifie que Jean est tres raide dans son allure). Or, un probleme se pose dans les deux cas: comment distinguer dans le premier qu'il s'agit d'un emploi figuré et non d'un emploi littéral? Comment décoder ensuite cet emploi figuré, surtout dans le deuxiéme? La solution la plus fréquente consiste alors á consulter un dictionnaire. Or, voilá la question: un dictionnaire, mérne spécialisé en expressions idiomatiques, est~Íl toujours en mesure d'apporter le sens qui conviene á une El pour une situation de communication donnée? Souvent, il ne rapporte que les usages les plus fréquents, vu la difficulté á lister íoutes les situations possibles oü l'EI peut intervenir. D'autre part, il récense les expressions sous une forme qui en dit bien peu de leur comportement en langue. Prenons Fexemple Faire des capuces (tiré du Petit Robert et absent du 1 Nous caractérísons les El par les traits suivants: ce sont des sultes de mots figées á valeur métaphorique (ex. un paiiier percé, mué! camine une carpe, á se lechar les doigts, montar sur ses grands chevaux, etc.).
Le français est la première des langues romanes, il s'eloigne du latin à partir du IXe siècle. Il derive du latin parlé et se rapporte avec deux influences spécifiques: le gaulois et le franc (qui fait partie du group gérmanique occidental). Le Serment de Strasbourg (842) est l'acte de naissance de la langue, qui est dénominée jusq'au XIIe siècle comme romana lingua et puis comme langue d'oïl. À partir de la fin du XIIe siècle une langue d'usage commune s'impose sur les divérsités dialectales et sur le latin. Toutes les langues romanes et le latin sont langues fléxionnelles: les mots se modifient morfologiquement selon leur fonction. Les langues romanes s'eloignent du latin pour une série d'innovations: 1) Ordre de mots dans la phrase (le verbe est tendentiellement en position médiane, l'adjective après le substantive a qu'il se réfère-> organisation du group nominal). 2) Les déclinaisons ne sont plus utilisées, jusqu'au XIVe siècle on a une déclinaison à deux cas (cas du sujet et cas du complément), puis une éxpansion des nombreux éléments spécificantes separés de la parole. La morfologie verbale subit des modifications: il y a le passé composé et un futur périphrastique à partir de la périphrase latine CANTARE HABEO-> J'AI À CHANTER-> JE CHANTERAI, qui sera en concurrence avec la périphrase "je vais chanter" au XVIe siècle. Il y a le passage aux conjunctions analitiques, dont seuls quatre proviennent du latin (si, quand, comme, et surtout que, le plus utilisé). 3) Le français offre des nombreux sons que le latin ne connaissait pas: voyelles [Ə], voyelles nasales, labiales [y] de "plus" et [oe] de "peur", diphtongues et triphtongues (seuls pour ce qui concerne l'ancient français);
Expression qui a signifie "souligner un événement par une action particulière." Ex. : Mon voisin a célébré son cinquantième anniversaire la semaine dernière. Nous ne sommes pas vraiment amis, mais pour marquer le coup, je lui ai envoyé un télégramme de félicitations. Avoir un coup de foudre Employée absolument, cette expression signifie « Tomber soudainement et passionnément amoureux de quelqu'un » Ex. : Lorsque Juliette rencontra Edouard, elle a eu un coup de foudre. Il y a des choses qui ne s'expliquent pas !… Avoir le coup de foudre pour... Employée avec un complément, l'expression signifie « avoir une passion soudaine pour quelque chose, par exemple un endroit, une maison, un tableau, etc.) Ex. : En arrivant en Bretagne, Brigitte aperçut une petite maison qui faisait face à la mer : ce fut immédiatement le coup de foudre. Elle irait voir le notaire le lendemain, car la maison était à vendre. Donner un coup de pouce. Expression signifiant " aider quelqu'un à faire ou obtenir quelque chose par une dernière action décisive. Ex. : Antoine avait travaillé dur pour s'acheter son violon, mais un accident l'avait privé de son dernier salaire. Il avait dû renoncé à son instrument. Mais son oncle Gérard connaissant le talent de son neveu lui avait donné le coup de pouce nécessaire à l'achat. Aller bon train. Expression signifiant "évoluer rapidement" "aller vite " en parlant d'une situation donnée. Ex. : Depuis que le député avait été entendu par la police, les commentaires, parmi la population, allaient bon train. On lui donnerait le Bon Dieu sans confession.(souvent aussi employé au conditionnel passé) Expression signifiant que la personne dont on parle « a un visage innocent et une apparence très honnête alors que ce n'est pas le cas » Ex. : Tu vois, jamais ne le l'aurais cru capable de voler de l'argent dans la caisse. En le voyant, je lui aurais donné le Bon Dieu sans confession. Il vaut mieux s'adresser au Bon Dieu qu'à ses saints. Expression signifiant qu'il vaut mieux s'adresser immédiatement à la personne capable de prendre une décision plutôt qu'à des subordonnés qui devront de toute façon en référer à leurs supérieurs. Ex. : Pour résoudre ton problème, je te conseille d'écrire directement à la direction générale plutôt qu'au service des ventes. Il vaut mieux s'adresser au Bon Dieu qu'à ses saints. Accuser le coup Subir ouvertement un événement désagréable. Ex. : Lorsqu'on lui a annoncé qu'il allait être licencié pour raisons économiques, je t'assure que René a accusé le coup. Manger comme quatre. S'utilise pour désigner une personne qui a un gros appétit. Ex. : Je ne sais pas ce qui m'arrive, mais depuis quelques jours, je mange comme quatre. Etre plié en quatre. Expression populaire qui signifie « rire énormément en entendant ou en voyant quelque chose de drôle. Ex. : En voyant arriver le directeur habillé en clown lors de la soirée d'entreprise, tout le personnel était plié en quatre… Se mettre en quatre. Expression populaire signifiant « se donner beaucoup de peine pour quelqu'un, être d'une extrême serviabilité » Ex. : Tu peux demander n'importe quoi à David. Il est tellement serviable qu'il se mettra en quatre pour te donner satisfaction. Venir des quatre coins du monde. Expression signifiant « venir de partout, du monde entier ». Ex. : Il s'agissait d'une conférence très importante et les délégués étaient venus des quatre coins du monde. Venir, appeler à la rescousse. Expression signifiant simplement venir en aide à quelqu'un, appeler à l'aide. Ex. : La friteuse a pris feu tellement rapidement que M. Chaussoy a dû appeler les pompiers à la rescousse pour éteindre le début d'incendie. Venir à bout (ou ne pas venir à bout) (de quelque chose). Expression signifiant "réussir à terminer quelque chose de difficile, trouver la solution à un problème qui paraissait insoluble au départ." Ex. : Après avoir travaillé pendant plus de six mois à élucider le meurtre de la rue des Peupliers, l'inspecteur Chandrieu a finalement réussi à en venir à bout grâce à un indice que personne n'avait remarqué avant lui. En venir aux mains. Se battre avec quelqu'un. Ex. : Plutôt que de discuter calmement pour trouver une solution, ils en sont venus aux mains et il a fallu les séparer pour éviter des blessures. Se mettre sur son trente-et-un (ou être sur son ...). Expression qui signifie « s'habiller très bien, avec élégance ». Ex. : Chez elle, c'était une habitude ; quand elle allait au théâtre, elle se mettait sur son trente-et-un. Tous les trente-six du mois Expression familière signifiant « jamais ou très peu souvent » Ex. : Quand j'étais enfant, dans les années trente, mon père était au chômage et on mangeait de la viande tous les trente-six du mois. Etre la cinquième roue du char. (ou du carrosse) Expression signifiant, en parlant d'une personne « être inutile dans une entreprise, dans une activité, ou traitée comme telle ».
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The Shades of Globalisation. Identity and Dialogue in a Intercultural World. Language and Discourse, 2021
Langues, Cultures, Communication -L2C- Volume 5 – N° 1, 2021
Histoire de la phrase française, 2020
Mandenkan nº 60 . p. 3-122 ISSN : 0752-5443 , 2018
Revue roumaine de linguistique, 2022
LA LINGÜÍSTICA FRANCESA EN EL NUEVO …, 2002
Mémoires de l’Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres de Touraine, tome 31, 2018, 2019