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« Des hommes et des rails: la SNCF et les échelles de la Collaboration ferroviaire, économique et sociale franco-allemande » ANNEXES TEXTE CHAPITRE 3 Annexe 24 : L'individualisme méthodologique complexe Individu (atome) Individus entre eux (interactions) Collectifs (groupes) Société (interaction et agrégation) Annexe 25 : Leçon de programmation de Le Besnerais à la WVD Paris, 23 octobre 1940 « Il est donc nécessaire : 1°-d'arrêter une liste, par nature, des transports vitaux ayant droit à priorité-après exécution, bien entendu, des transports militaires allemands-en examinant le cas, non seulement des transports intéressant l'économie allemande mais aussi de ceux qui concernent l'économie française ; 2°-de dresser, périodiquement, et en principe mensuellement, d'accord avec la SNCF [souligné dans le texte], des programmes de transports ayant priorité et dont l'exécution soit compatible avec les moyens de la SNCF, compte tenu de la nécessité d'assurer, en outre, de nombreux autres transports vitaux qui ne sauraient faire l'objet de programmes (transports de denrées alimentaires notamment). […] La méthode adoptée par le Secrétaire Général aux Communications pour l'établissement des programmes de transports d'économie françaises, méthode qui peut se résumer ainsi : a) Dans la première quinzaine de chaque mois, établissement, par les soins des Directeurs de ministères intéressés, de programmes de transports vitaux, correspondant aux demandes formulées, pour le mois suivant, par les diverses branches de la production ; b) Centralisation, par la Direction générale des Transports des divers programmes ainsi établis et, le 15 de chaque mois, remis à la SNCF pour examen ; c) Examen des programmes par la SNCF ; détermination par cette dernière de la fraction de ces programmes qu'il lui est possible de réaliser au cours du mois suivant, et de celle qui lui parait nécessaire de reporter sur une autre période, compte tenu, d'une part, de ses disponibilités en matériel utilisable, d'autre part, des transports à assurer par priorité et non repris dans les programmes […] d) Le 20 de chaque mois, fixation, au cours d'une réunion à la Direction générale des Transports, des programmes définitivement retenus pour le mois suivant, compte tenu des résultats de l'étude de la SNCF. Les programmes d'économie allemande devraient, à notre avis, faire l'objet d'une procédure analogue et être remis, soit par la WVD à la SNCF, soit par l'administration militaire allemande à la Direction générale de Transports en France et cela en temps voulu pour que l'étude de la SNCF visée en c) ci-dessus puissent porter simultanément sur les programmes d'économie allemande et sur les programmes établis par la Direction Générale des Transports. De la sorte, pourraient être arrêtés définitivement, d'accord avec l'administration militaire allemande en France, la Direction Générale des Transports et la SNCF [souligné dans le texte], les programmes de transports vitaux que la SNCF s'engagent à assurer, au cours du mois suivant, parallèlement aux Transports de Ravitaillement hors programmes bénéficiant de priorités.

A la fois ancestral et très actuel, l'accompagnement ne s'est jamais autant développé en France que depuis une dizaine d'années. Les pratiques d'accompagnement ont pris leur essor dans un contexte de précarisation de l'emploi et de fragilisation de l'individu, qui va de pair avec son autonomisation et le développement de la formation professionnelle continue. L'individu est de plus en plus incité, voire sommé, de faire et d'assumer ses choix, tout en étant soumis à une surabondance d'informations. Les parcours de vie ne sont plus linéaires et les dispositifs d'accompagnement se sont diversifiés pour aider les individus à s'orienter

« Des hommes et des rails: la SNCF et les échelles de la Collaboration ferroviaire, économique et sociale franco-allemande » 1 Partie I. Vers la polycratie franco-allemande Chapitre 3 : Paris, Vichy, Wiesbaden, Montoire, Berlin : Du modus videndi initial à la wirtschaftliche Kollaboration (sept-déc 1940) Intro générale C3 à faire + expliciter titre + annoncer le plan-On passe de l'axe Paris/Wiesbaden (été 1940) et du modus vivendi à l'axe Paris/Berlin via Montoire et la Wirstchaftliche Kollaboration, au détriment d'un axe Vichy/Paris symbolisant la Collaboration politique d'État.-On passe à une Collaboration non structurée, aux contours flous, modus vivendi au jour le jour de l'été 1940, à une forme plus structurée (wirtschaftliche Kollaboration).-"Moment Montoire"= reconfiguration partielle du jeu d'acteurs initial + tentative de récupération politique de la Collaboration ferroviaire économique.-Fin 1940 : le « système » de la WK est fixé dans ses grandes lignes. Il y a bien des modifications partielles en 1941 (centralisme parisien), mais il faut attendre l'été 1942 pour que l'état général du système de la WK fin 1940 Se reconfigure en profondeur, au moins dans les textes. 2.1/ Mobilités d'acteurs : émergence et/ou reconfiguration ? S'agissant des acteurs 1 , nous observons deux mobilités à deux niveaux. Vu d'en bas, les agents qualifiés de « communistes » perdent leur influence de manière progressive de 1938 à 1940, inscrivant sur ce point Vichy dans la continuité des contradictions idéologiques et politiques de la IIIè République 2 puisque dans les deux cas, la « politique intérieure » prime sur les dangers de la « politique extérieure » 3. Au contraire, vu d'en haut, les mobilités de l'équipe dirigeante consacre la politique d'influence de la SNCF dans la continuité de sa 1 Sur cette notion, sur l'individualisme méthodologique et plus largement sur la problématique individu/société, on peut lire entre autres : Dans le cadre de mes recherches sur ces questions et dans le cadre de mon doctorat, j'ai retenue l'individualisme méthodologique complexe (IMC) comme paradigme et méthode. Cette notion prend en compte certains postulats du structuralisme (les déterminismes sociaux et individuels existent) ainsi que les trois postulats de l'individualisme méthodologique (IM)-tout phénomène social repose sur des combinaisons d'actions, de croyances ou d'attitudes individuelles (P1, postulat de base). De fait, il faut comprendre ces actions (Pourquoi ? Quel sens ? P2). Enfin, l'acteur adhère à une action car elle fait sens pour lui, il a des raisons de le faire (P3, postulat de la rationalité)-, mais sans extension à la théorie du choix rationnel (TCR qui ajoute notamment deux postulats : celui de l'égoïsme et celui du calcul coût-avantage-bénéfice ou CCB) puisque la rationalité est limitée (notamment de par les facteurs inconscients et les facteurs externes à l'individu). Toutefois, s'agissant des dirigeants et décideurs, privés d'entreprise comme public d'Etat, le CCB a été retenu. Les marxistes ajoutent en général deux autres postulats à ceux de l'IM : la volonté de puissance et l'intérêt de classe. Si j'ai négligé le second, j'ai gardé le premier car il permet de comprendre une des facettes du principe du chef. En outre, j'ai accordé une grande importance au paradigme wébérien (atomisme et interactionnisme). Annexe 24