Academia.edu no longer supports Internet Explorer.
To browse Academia.edu and the wider internet faster and more securely, please take a few seconds to upgrade your browser.
…
10 pages
1 file
BIBLIOGRAPHIE ACADEMIQUE DE SERGE-THOMAS BONINO, O.P. I. Livres, articles, études critiques, bulletins. II. Recensions, notices bibliographiques. I. Livres, articles, études critiques, bulletins. 1. [1986] « La place du pape dans l'Église selon saint Thomas d'Aquin », Revue thomiste 86 (1986), p. 392-422.
2024
Auteur-Les inscriptions éléennes dialectales. Textes, grammaire et vocabulaire institutionnel (VI e-II e siècle avant J.-C.), Genève, 2007, n° 38 de la collection Hautes études du monde gréco-romain de l'É.P.H.É.,
Cet ouvrage, publié à titre posthume, constitue le second volume du diptyque monumental consacré aux génovéfains par Nicolas Petit. En 2008, Nicolas Petit avait publié sous les auspices de l’École des chartes la Prosopographie génovéfaine. Ce premier ouvrage offrait le répertoire biographique complet des 5 352 religieux ayant fait profession dans la Congrégation de France de 1624 à 1789. Voici maintenant son complément naturel : la Bibliographie génovéfaine, qui recense pour sa part tous les ouvrages publiés par les chanoines réguliers de saint Augustin de la Congrégation de France (1624-1800), depuis la fondation de l’ordre et jusqu’au lendemain de la Révolution, plusieurs génovéfains ayant continué d’écrire après la disparition de leur ordre. Nicolas Petit en avait pratiquement achevé la rédaction dès 2012 et même esquissé une mise en page qui a guidé les pas des éditeurs. Ce sont plus de 3 600 notices, réparties en douze sections, que complètent une table chronologique et plusieurs autres index, par titres, topographique par ville et par imprimeurs-libraires, une table analytique et un index des localisations. Après avoir recensé et individualisé chaque membre de la Congrégation en 2008, Nicolas Petit, dans cet ultime ouvrage, passe au crible toute la production intellectuelle de l’ordre dans sa très grande diversité, parfois même surprenante. Comme l’écrit ici-même l’auteur de la préface, on ne pourra désormais plus dire avec Flaubert et son Dictionnaire des idées reçues, « Génovéfain : on ne sait pas ce que c’est ».
Pour quelles raisons aborder à nouveau la famille monothéiste ? On aimerait l'oublier. À cause de sa violence passée et présente. Et de sa prétention à la vérité. Et par là-même oublier ce qu'on lui doit. Il faut pourtant y revenir. Car il est question ici d'une humanité que nous avons souhaité croire trop longtemps grecque et sans dieu, donc sans obligation, et qui ne fut pour cette raison que partiellement humaine. Aujourd'hui les idéologies qui avaient fait de nous depuis la Révolution Française des collectivités à la tête d'un projet, d'une mission, nous ont, après un bref tour de piste lui aussi sanglant, abandonnés. Et nous examinons avec un intérêt teinté de stupéfaction les images – des photographies belles et dignes – d'un continent monothéiste qu'on voulait disparu. Des hommes, des femmes, tout aussi humanisés que ceux que la modernité a produits mais dont la densité renvoie à des certitudes anciennes et tranquilles, loin – à l'abri ? – du désarroi de notre époque. Une humanité autre que celle qui nous est fami-lière, qui doit peu à la raison et dont la présence obstinée intrigue. Près de trois mille ans après l'apparition du premier-né de la famille monothéiste, le judaïsme, cette « tranquillité passée et future » est donc toujours là. Et nous percevons, dans les photo-graphies de Léo Delafontaine non pas l'imagerie d'un socle ancien, et respectable à ce titre, mais un souffle léger permanent et fragile, inscrit dans un projet qui a progressé mais n'est pas encore achevé. C'est ce qu'on voit très bien dans ces photos. Au premier regard. Des hommes, des femmes, des lieux – qui nous donnent le sentiment de venir de loin, d'avoir vécu non seulement leurs vies mais celles qui les ont précédés. Qui n'en tirent pour ce qu'on peut en juger aucune gloire mais donnent le sentiment d'une respon-sabilité infinie. Ce que racontent non seulement les espaces, « sanctifiés » par la photographie (« Sache devant qui tu te tiens » écrit le Talmud, livre central du judaïsme, une phrase qui devrait traduire l'état d'esprit de tout photographe) mais aussi les attitudes de ceux qui portent précisément cette responsabilité, passée, présente et à venir. Les hommes et les femmes vus ici ne se présen-tent pas comme expulsés du monde. Décalés, oui. Afin de pouvoir continuer le travail commencé naguère, qui progresse de façon chaotique mais qui progresse malgré tout. Ce qui leur apporte pour une part cette sérénité. On peut également imaginer que c'est ce qui leur donne cet air « non immédiat » que le photographe a à la fois saisi et construit. Des personnes isolées à l'image mais qui font partie d'une chaîne de transmission qui est une manière d'hors-cadre infini. Le hors-cadre, comme souvent dans les bonnes photographies, se voit là. Il illumine le motif. Et traduit de manière juste un état des lieux, là et maintenant, celui de l'aventure mono-théiste. De cette mise au centre de l'éthique comme dispositif collectif. L'éthique plus que l'esthétique, plus que la raison, plus que le politique. Ce que nous avions oublié. Car c'est d'une aventure hors du commun dont il est question ici. D'un ensemble de gestes civilisationnels qui ont forgé l'identité des mondes islamiques et occidentaux et donnent, pour une large part, un sens au monde actuel. Les monothéismes recouvrent, « informent » une population de près de trois milliards d'habitants. L'intérêt qu'ils suscitent aujourd'hui provient non pas de ce que l'on sait d'eux, mais de leur pérennité. Qu'ils soient encore présents et qu'ils imposent leurs tourments au Proche-Orient au travers d'un conflit qui peut sembler irrationnel ne peut que défier le bon sens agnostique. Une irritation qui trouve sans doute égale-ment sa source dans le refus de voir le religieux se maintenir dans nos sociétés développées, où il semblait ne plus être invité. Une manière de considérer les monothéismes qui se trouve être, en définitive, peu rationnelle et dont on est en droit de penser qu'elle est pour le moins une erreur. Les hommes et les femmes photo-graphiés ici en sont la preuve. On le sait, mais on peut avec logique refuser de l'entendre, les monothéismes ont eu pour programme, dès l'origine pour le judaïsme et l'islam, après un temps d'hésitation pour le christia-nisme, de rendre possible ici-bas une existence de justice et de paix. Qu'ils y soient parvenus ou non n'est pas l'objet de ces photos. Leurs fidèles ont avancé des hypothèses, posé des jalons, inventé des rituels, mis en oeuvre des choix éthiques. Tout cela à partir du monde terrestre. Et à l'usage de notre monde terrestre.
60 ans de recherches publiées (1961-2021)
323. Tap, P. et Mendes, A.B. (2014). Le « Sens dessus dessous » des Maisons de retraite.. Sens, longévité, qualité et styles de vie (sur l'exemple de Querubim Lapa, peintre et céramiste). Colloque AGIS. Univ. d'Aix-Marseille Mai 2014 (powerpoint/pdf). 322. Tap, P. et Mendes, A.B. (2014). « Des âges de la vie dans l'art aux phases de la vie de l'artiste (sur l'exemple de la vie et l'oeuvre de Niki de Saint Phalle, sculptrice). UCO-IPSA Repenser les âges de la vie ? Grandir et vieillir. Colloque international interdisciplinaire. Angers 19-22 Février 2014. (powerpoint/pdf).
Bibliographie minimale (citée) - une bibliographie plus ample, organisée par grands secteurs thématiques (meules, métrologie, Orvieto, productions manufacturées antiques etc.) sera ultérieurement mise à disposition
Loading Preview
Sorry, preview is currently unavailable. You can download the paper by clicking the button above.
MATERIALE ŞI CERCETĂRI ARHEOLOGICE (serie nouă), XIII, 2017
Étude du régime alimentaire de la Genette commune (Genetta genetta) et de sa répartition en région Sud-Provence-Alpes-Côte d'Azur, 2018
Bulletin archéologique des Écoles françaises à l’étranger