Academia.edu no longer supports Internet Explorer.
To browse Academia.edu and the wider internet faster and more securely, please take a few seconds to upgrade your browser.
…
553 pages
1 file
Bulletin de la Société de Linguistique de Paris, 2008
Ce travail porte sur les verbes du français formés à l'aide du préfixe é-(écourter, épépiner, émietter, étirer, etc.). Une caractérisation globale de ces éléments lexicaux est tout d'abord effectuée. Elle met en lumière le schéma général auquel ils répondent, schéma qui les différencie d'autres modes de formation réputés proches. Le reste de l'étude est consacré, pour l'essentiel, à la mise en évidence des contraintes sémantiques bien particulières qui régissent ce type de dérivation. On montre notamment que les procès décrits font appel à une relation d'« attachement habituel » entre entités naturelles et qu'ils dénotent la dissociation par un agent intentionnel d'un élément de cette configuration. 1 Ce travail vient à la suite d'une étude effectuée il y a quelques années (Aurnague et Plénat 1996, Aurnague et Plénat 1997). La collecte de données supplémentaires a permis de mettre à l'épreuve et d'approfondir très sensiblement l'analyse proposée-concernant, notamment, les divers types de dépendances entre entités mis en jeu par ces verbes, leurs propriétés aspectuo-temporelles ou les contraintes sur leurs possibles antonymes-tout en la confrontant aux hypothèses avancées par d'autres au sujet de ces dérivés et/ou de modes de formation apparentés.
Pour bien comprendre la sémiotique narrative de Greimas, il importe de rappeler que cette théorie plonge ses racines dans la théorie sémantique de l'auteur, dont les fondements se donnent à lire dans Sémantique structurale (Greimas 1966). Ce livre fondamental cherche à poser les bases scientifiques de la sémantique des mots en particulier et des processus de signification dans la société et dans la culture en général. Bien que les ambitions de Sémantique structurale soient essentiellement d'ordre linguistique, la recherche menée dans ce livre se distingue doublement de la linguistique telle qu'elle était pratiquée à l'époque par les partisans de la grammaire transformative-générationnelle de Chomsky. D'abord, parce que Greimas opte pour une théorie grammaticale dont la portée excède de loin celle de la seule phrase. De là son intérêt très prononcé pour la manière dont se crée la cohérence plus large entre phrases et même à l'intérieur d'un texte complet. Ensuite parce que, à la différence de la plupart des autres modèles de la grammaire du texte, qui privilégient fortement le critère syntactique, le point de départ de Greimas est explicitement sémantique. Greimas refuse d'expliquer la cohérence textuelle à partir de phénomènes syntactiques de surface (comme par exemple les termes de coréférence ou encore les pronoms). Il postule par contre que la cohérence textuelle se fonde, d'une part, sur la répétition continue de certaines composantes sémantiques et, d'autre part, sur la manière dont un texte est pour ainsi dire généré par un nombre limité d'axes sémantiques (que Greimas conçoit toujours en termes d'oppositions fondamentales). A cet égard, c'est surtout la notion d'isotopie qui s'impose à l'attention. Les isotopies, qui indiquent la répétition de certains éléments sémantiques ou grammaticaux, sont une condition nécessaire non seulement à la cohérence d'un texte mais aussi et surtout à l'établissement du sens même à l'intérieur d'un texte ou d'un fragment textuel. De la même façon, la notion d'isotopie est très utile pour rendre compte de certains phénomènes stylistiques comme la métaphore, le calembour ou l'ambivalence, que Greimas analyse en termes d'interaction isotopique et de poly-isotopies.
2020
Les sémantiques squelettiques sont une approche récente pour décrire et manipuler des sémantiques opérationnelles de langages de programmation. Une description squelettique peutêtre utilisée pour prouver la correction d'une sémantique abstraite ou pour générer un interpréteur en OCaml. Nous décrivons dans ce travail comment automatiquement extraire d'une description squelettique une formalisation en Coq de sa sémantique naturelle. Cette formalisation peut ensuiteêtre utilisée pour prouver des propriétés sur la sémantique, que nous illustrons de deux manières : par la preuve qu'un programme calcule bien la fonction factorielle et par la preuve de correction d'un compilateur d'expressions arithmétiques vers une machineà pile.
Acta Structuralica
Apparier, pour les comparer, la phénoménologie et le structuralisme prête le flanc à des objections gnoséologiques. Quand même leurs contours admettent un certain flou de part et d'autre, on saurait difficilement mettre sur un pied d'égalité un projet disciplinaire comme s'est pensé la phénoménologie à partir de Husserl et le dessin interdisciplinaire, composé après coup, qui a rassemblé dans le structuralisme des pensées inspirées par des éléments de méthode issus de la linguistique structurale. Certes, on a pu faire correspondre la figure doctrinale du structuralisme avec un paradigme théorique au sein de l'histoire de la linguistique elle-même 1 , mais l'on voit bien combien le point de vue rétrospectif commande ici. Si le dessin interdisciplinaire du structuralisme a pu se concrétiser sous forme de projet disciplinaire, c'est au bénéfice de la seule sémiotique 2 , tout au
Dans cet article, nous présentons quelques-uns des procédés utilisés tant en sémantique lexicale qu'en terminologie afin de définir et de décrire les unités linguistiques ou terminologiques. Ces analyses servent de base à des étudiants ou à des professionnels désirant s'initier dans des projets de création de dictionnaires ou de terminologies monolingues, bilingues ou multilingues. Premièrement, nous introduisons de manière générale les concepts de lexicologie et de terminologie pour ensuite expliquer lesdites analyses. Chacune d'entre elles emploie un vocabulaire précis. Ainsi, dans le domaine de la sémantique, les auteurs parlent d'une analyse sémantique ou sémantico-lexicale visant à décrire la signification des mots. En terminologie, au contraire, ils se réfèrent surtout à une analyse conceptuelle. Finalement, nous concluons en citant de possibles applications dérivant de ces théories au moyen desquelles la compétence lexicale et la compétence métalinguistique pourraient être approfondies. En este artículo de revisión, presentamos algunos de los procedimientos utilizados tanto en semántica léxica como en terminología con el fin de definir y describir las unidades lingüísticas y terminológicas. Estos análisis sirven de fundamento a los estudiantes o profesionales deseosos de iniciar proyectos de creación de diccionarios o terminologías monolingües, bilingües o multilingües. En primer lugar, introducimos los conceptos de lexicología y de terminología para luego explicar dichos análisis. Cada uno de ellos emplea un vocabulario preciso. Así, en el campo de la semántica, los autores hablan de un análisis semántico o semántico lexical que tiene como objetivo el de describir la significación de las palabras. En terminología, por el contrario, hacen referencia principalmente a un análisis conceptual. Finalmente, concluimos citando posibles aplicaciones que derivan de estas teorías y por medio de las cuales podrían ser profundizadas la competencia léxica y la competencia metalingüística. In this review paper, we present some of the procedures used in both lexical semantics and terminology in order to define and describe the linguistic and terminological units. These analyzes are the basis for students or professionals who wish to start projects for the creation of monolingual, bilingual or multilingual dictionaries or terminologies. First, we introduce the concepts of lexicology and terminology, and then we explain such analyzes. Each of them employs precise vocabulary. Thus, in the field of semantics, the authors speak of a semantic or semantic-lexical analysis that aims to describe the meaning of words. In terminology, on the contrary, they mainly refer to a conceptual analysis. Finally, we conclude by citing possible applications deriving from these theories and through which lexical competence and metalinguistic competence could be further developed.
Cahier de linguistique, 1973
Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter en ligne.
La traduction entre sémantique et morphosyntaxe Résumé Dans cet article, notre étude sur les difficultés de la traduction se porte sur les valeurs sémantiques et morphosyntaxiques. Nous avons envisagé la question de l'équivalence dans le cadre de son image dans la langue cible. Les idées directrices ont été dictées par le rôle majeur de la traduction pour comprendre les constructions qui régissent le sens du texte cible. Un certain nombre de procédés de traduction inspirés notamment des théories linguistiques ont été pris en compte pour souligner l'importance, lors de la traduction, de l'expérience référentielle chez les traducteurs, d'une conception de la traduction jugée correcte. La présentation des concepts théoriques concernant la traduction a permis de comprendre l'utilisation des stratégies de la traduction nécessaires à comprendre l'emploi des structures morphosyntaxiques. Les textes source et cibles présentent visiblement différentes visions de l'énonciation, mais choisir l'une d'elles ne présente pas une entrave à la réception du texte traduit. La disparité des conceptions montre que les différences morphosyntaxiques ne sont prises en compte par les traducteurs que rarement. L'étude de ces structures est une étape vers l'analyse de la valeur narrative dont la manifestation est intégrée dans la morphologie des mots traduits.
Cet article présente la méthodologie et les résultats d'une analyse sémantique quantitative d'environ 5000 spécificités dans le domaine technique des machines-outils pour l'usinage des métaux. Les spécificités seront identifiées avec la méthode des mots-clés (KeyWords Method). Ensuite, elles seront soumises à une analyse sémantique quantitative, à partir du recouvrement des cooccurrences des cooccurrences, permettant de déterminer le degré de monosémie des spécificités. Finalement, les données quantitatives de spécificité et de monosémie feront l'objet d'analyses de régression. Nous avançons l'hypothèse que les mots (les plus) spécifiques du corpus technique ne sont pas (les plus) monosémiques. Nous présenterons ici les résultats statistiques, ainsi qu'une interprétation linguistique. Le but de cette étude est donc de vérifier si et dans quelle mesure les spécificités du corpus technique sont monosémiques ou polysémiques et quels sont les facteurs déterminants.
Loading Preview
Sorry, preview is currently unavailable. You can download the paper by clicking the button above.
Biglari, A., Roelens, N. (dir.). La sémiotique et son autre, Paris, Kimé., 2019
La demarche scientifique en sémantique générale, 2021
Congrès Mondial de Linguistique Française 2014, 2014
Université Paris Sorbonne, 2021
Revue de Synthèse, 1990
Recherches en sémantique: théories linguistiques du sens (Amir Biglari & Dominique Ducard, eds). Publisher TBC.
Systèmes psychiques, systèmes sociaux
Questions sur la correspondance morphologie - syntaxe , 2013
Les ateliers de l'éthique, vol.9, n°2, été 2014, 205-218
Nouveaux cahiers de linguistique française, 2019
Congrès Mondial de Linguistique Française 2008, 2008