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Tangence, 2009
Montréal. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche. Érudit offre des services d'édition numérique de documents scientifiques depuis 1998. Pour communiquer avec les responsables d'Érudit : [email protected] « Liminaire : regards obliques sur la Nouvelle-France » Marie-Christine Pioffet Tangence, n° 90, 2009, p. 5-23. Pour citer ce document, utiliser l'information suivante : URI: http://id.erudit.org/iderudit/044337ar Note : les règles d'écriture des références bibliographiques peuvent varier selon les différents domaines du savoir.
Laval théologique et philosophique, 2017
Le dossier qui suit repose sur un pari : celui d’affirmer qu’il serait fructueux de revisiter les sept péchés capitaux inscrits dans la tradition chrétienne, et de les soumettre à un examen attentif à leur histoire, à leur empreinte, à leur sens et à l’ambivalence qu’ils suscitent. Il part donc d’une franche curiosité pour ces choses (faute d’un meilleur mot) tentantes qui ont donné lieu, au fil de l’histoire, à maints essais pour les épingler, les catégoriser, les combattre ou les réhabiliter.
Théologiques 22 (2014), pp. 5-15.
La Part de l’Œil, 1991
« La vérité de l'apparence » : tel est le problème que doit affronter toute réflexion esthétique. Problème considérable, aussi vieux sans doute que la philosophie, c'est-à-dire que cette institution symbolique de pensée et de langage où s'est posée explicitement la question de la vérité.
1985
Les pages qui suivent sont extraites d'un livre qui n'a jamais vu le jour. J ean-J acques Bourgois en espérait la publication. Certaines lui ont donné l'envie de m'accompagner dans la poursuite des paysages qu'elles s'efforcent de dépeindre. Durant l'hiver 1982, nous fîmes un voyage au Sahara. L'été, nous le passâmes en Toscane. J ean-J acques en fut transformé. Peu après, il inventait le premier tableau d'une série d'images fiévreusement maîtrisées. La mort, deux ans plus tard, y a mis fin.
1985
L'un des problèmes fondamentaux de la peinture depuis la Renaissance est le paysage : l'art comme « imitation» de la nature. Voilà qui paraît aller de soi et que l'on a peut-être trop tendance, aujourd'hui, à éliminer en raison de son apparente simplicité. Tout se complique cependant dès que l'on se demande ce qu'est le paysage, la nature, et l'imitation. Il n'est que le regard naïf, non exercé à l'art, pour croire que le paysage (la nature) est un ensemble de choses plus ou moins bien disposées dans un champ de vision et sur une toile : un regard obnubilé par elles, qui occultent le monde où elles paraissent, arrêtent ou captent le voir dans leur banalité quotidienne. Constable, déjà, disait: « Ce n'est pas une maison, c'est un matin d'été où il y a une maison. » Un matin d'été, une phase du monde, tel est en vérité le paysage, tant celui que nous voyons avec nos yeux et notre corps de chair que celui que fait le peintre -celui qu'il a toujours fait, pour peu qu'il fût digne de ce nom. Et tel est sans doute ce que nous fait voir Maurice Wyckaert, avec une évidence aveuglante, dans chacune de ses productions : plus d'obnubilation possible, en elles, où la banalité des choses (et des corps) se trouve mise entre parenthèses, où ce ne sont pas des choses qui paraissent, mais des éclats, des phénomènes de choses avant les choses, où le paysage du visible est profondément dépaysant, où le regard n'est pas capturé, mais entraîné irrésistiblement à bondir et à rebondir, à entrer, par ses bonds et rebonds, dans une existence pour ainsi dire atmosphérique. Rythmes et lumières s'accordant dans un très léger décalage, voilà ce qu'est le paysage, c'est-à-dire le monde en ses phases apparemment stabilisées, voilà ce que Wyckaert nous apprend à voir, tant dans sa peinture que dans la grande tradition dont il est l'un des dignes héritiers. Et ce n'est pas mince puisque c'est l'effet de tout art véritable de modifier de manière irréversible notre rapport au monde -c'est-à-dire le monde lui-même -et notre rapport à l'art: c'est en apprenant à voir que le peintre nous apprend à voir, il y faut bien tout un art tant l'organe du voir est subtil et apparemment distrait.
Philosophie, n°132 , 2017
Notre propos s’articulera donc en deux parties : la première consistera à présenter les développements avancés par Ricoeur dans le cours inédit sur l’imagination, en montrant leur articulation autour des deux groupes à l’intérieur de l’univers des images : celle des « images trace » et celle des « fictions ». Dans la seconde partie, il s’agira de montrer comment la phénoménologie de la fiction mise en place par Ricoeur à partir de ses analyses de l’idéologie fraie un passage – problématique mais productif – d’une perspective phénoménologique de l’imaginaire social vers celle de l’imaginaire politique. Enfin, en guise de conclusion, nous indiquerons quelques « impensés » de la philosophie ricoeurienne de l’imaginaire, afin de viser une compréhension plus fondamentale des rapports entre le réel et l’imaginaire. Car, si les cours de 76 fournissent indéniablement des outils théoriques, ils constituent avant tout un défi : celui qui consiste à continuer à penser avec et à travers eux, de mettre au jour – pour parler avec Merleau- Ponty – l’« impensé » ou de continuer – dans les termes de Lefort – le travail de l’oeuvre.
Tangence, 2007
Ces dernières années, les sciences humaines ont considérablement renouvelé leurs recherches consacrées au corpus de la Shoah. Par delà le cadre institutionnel du domaine scientifique, ces recherches ont contribué à l'établissement et à la validation d'un vaste consensus social sur la nécessité du combat contre le racisme, sur le bon usage de la mémoire historique et sur l'engagement de la responsabilité individuelle face aux nouvelles formes de barbarie, sorte de Nouvel Organon dont il faudra mesurer la portée idéologique. En interrogeant les modèles théoriques, notre débat cherchera à dresser un état des lieux de nos différentes disciplines littéraires. Afin de contribuer à la Kulturkritik contemporaine, l'en tre tien portera sur trois concepts qui définissent largement la place que nos sociétés actuelles accordent à la représentation de la Shoah : l'esthétique, l'éthique et la politique.
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