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2017, Thierry Ménissier Machiavel – Ombres et lumières du politique
Si cet ouvrage de T. Ménissier peut apparaître comme une introduction à la lecture de Machiavel, il ne s’y réduit pas. Composé d’une analyse et d’une présentation des principales idées qui traversent cette œuvre, ainsi que d’un corpus de textes auxquels l’auteur renvoie régulièrement, puis d’un glossaire, son objectif principal, son titre l’indique, est d’interroger le paradoxe qui traverse l’œuvre de Machiavel et qui tient en ce que tout en éclairant les relations entre les hommes, elle les assombrit au point que leur intelligibilité semble parfois nous échapper.
Ellipses, 2017
Depuis toujours précédé de la réputation sulfureuse d'athée et d'homme immoral, Machiavel est l'auteur d'une oeuvre engagée en faveur de la défense de la liberté républicaine à une époque de la Renaissance où Florence, sa patrie, se trouve menacée et dominée. L'affirmation de l'autonomie de la politique conduit Machiavel à développer une oeuvre pleine de paradoxes, dans laquelle les évidences disparaissent en même temps que les illusions. La lecture simultanée du Prince, des ouvrages consacrés aux républiques et des écrits politiques de circonstance dévoile ainsi une philosophie où l'ombre et la lumière se mêlent sans cesse, en écho direct à la complexité des situations politiques mais également fort cruelle pour les espoirs naïfs. Si Machiavel est un penseur gênant, c'est parce que son oeuvre met radicalement en cause la tentation d'enchanter les relations humaines ; s'il est un auteur fascinant, caractérisé par une extraordinaire influence directe et indirecte, c'est qu'il promet une intelligence renouvelée de l'action collective et qu'il promeut une éthique de la vertu d'une grande profondeur. Thierry Ménissier est Professeur à l'Université Grenoble Alpes. Philosophe politique tourné vers les questions liées à l'innovation, il a consacré plusieurs ouvrages au penseur florentin.
Si la définition de la notion de corruption représente en soi une chose délicate du fait du caractère polysémique du terme, l'envisager dans l'oeuvre du Secrétaire florentin paraît encore plus difficile. Certes, il existe une forme de familiarité spontanée entre cette notion et la pensée machiavélienne : Machiavel traite de la corruption des régimes et des moeurs, et il entreprend de redéfinir la vertu civique. On pourrait même dire que du fait de son intention de repenser les « modes » et les « ordres » de la république, l'oeuvre machiavélienne engendre chez le lecteur, en matière d'analyse de la corruption, une forme d'attente. Pourtant, il est difficile d'en savoir davantage, du moins immédiatement. La corruption désigne en effet, telle qu'elle est généralement entendue dans le domaine politique, les transactions illicites entre des intérêts privés et un bien public (qu'il s'agisse d'un service ou d'informations importantes) ; or, ici les choses se compliquent : Machiavel passe pour avoir produit une analyse de l'action politique qui dément toute forme d'autonomie de la sphère publique vis-àvis des intérêts privés. D'une part, le Secrétaire considère « le désir d'acquérir » comme le ressort de la motivation des acteurs ; de l'autre, même si Machiavel s'inscrit dans le courant de pensée républicain, le référent de la société florentine, permanent à l'esprit de l'auteur, interdit d'avoir une représentation « pure » de la doctrine républicaine. Sensible au jeu des forces sociales et à leur indépassable conflictualité, Machiavel a conçu la vie politique comme intimement liée aux jeux sans fins des passions et des intérêtsest-ce à dire qu'elle n'est pas en mesure de délivrer une idée normative de la corruption ? Et si tel est le cas, que peut nous apporter son oeuvre aujourd'hui ?
cadre aux occurrences qui permettent d'établir, parmi les oeuvres, une sorte d'analogie thématique et linguistique. Dans le premier chapitre de cette deuxième partie, intitulé Mensonge et personnification, j'ai cherché à retrouver dans les Fables de La Fontaine les figures du renard et du lionanimaux qui incarnent par excellence les qualités de la ruse et de la forceles analysant à la lumière de la personnification réalisée chez Machiavel, lorsqu'il les désigne comme les deux vertus simultanément nécessaires au prince pour conserver le pouvoir et l'État. Dans le deuxième chapitre, intitulé Hypocrisie et dévotion, j'ai analysé certains passages du Tartuffe, ou l'imposteur de Molière, en découvrant que le langage utilisé à propos de l'hypocrisie et de la fausse dévotion est souvent le même que celui dont se sert l'écrivain italien lorsqu'il expose son système (a)moral, dans lequel la religion elle-même, comme d'autres valeurs, atteint une certaine autonomie et relativité.
Pretentaine, 2011
Emmanuel-Pierre GUITTET, maître de conférences en sciences politiques, Université de Manchester (emmanuel-pierre.guittet@manchester.ac.uk) Elwis POTIER, psychosociologue, membre du CIRFIP (Centre International de Recherche, Formation et Intervention Psychosociologiques) (elwispro@gmail.com) Peut-on prendre un jeu au sérieux ? Poser la question, c'est non seulement faire fi de l'histoire même des jeux, notamment de stratégie, mais c'est aussi réduire le jeu à sa seule dimension ludique, comme s'il ne s'agissait que d'un simple amusement, sans percevoir la dramaturgie inhérente à tous les jeux qui mettent en scène un affrontement entre des adversaires consentants. Il ne faudrait pas pour autant évincer l'aspect fictif des jeux les plus élaborés qui s'inspirent directement des conflits tels qu'ils ont été vécus dans la réalité sociale et historique, transposés dans des codes et des figures propres à l'interaction ludique qui permettent d'accéder à une expérience agonique virtuelle. Cette expérience de la conflictualité dans un espace modélisé extérieur aux joueurs, pour autant que ceux-ci soient bel et bien impliqués dans la relation médiatisée par le jeu, n'en est pas moins réelle dans ses effets et ses enseignements. Aucun jeu n'est innocent et le bien nommé « échiquier de Machiavel » vient le rappeler de façon particulièrement explicite. La connivence entre jeux de plateaux, jeux d'échecs, politique et stratégie est un trait fondamental des réflexions sur la guerre et les conflits. Jeux et politique, politique et stratégie ne cessent de s'interpénétrer, de se présenter, de se représenter et de s'interpréter. Sur tout jeu de plateau se joue un spectacle politique incarné dans des pièces et des 1 Si les auteurs sont seuls responsables des propos tenus dans cet article, ceux-ci tiennent à remercier Rémi Guittet et Matthieu Douérin pour leur lecture attentive. positions évocatrices. Simuler la guerre, rejouer le conflit dans l'intimité d'un plateau pour en acquérir une expérience raisonnée et raisonnable, se mesurer à un adversaire et théoriser la victoire (ou la défaite), modéliser une partie et en tirer des enseignements, des maximes; les jeux de stratégie ont toujours été une pratique sociale caractéristique des élites militaires -un exercice majeur dans l'apprentissage de l'art de la guerre 2 . Dans ces jeux de l'esprit et ces divertissements stratégiques, la structure du plateau, les lignes de forces et les formes épurées, ordonnées et réduites du jeu suggèrent le triomphe de la pensée géométrique sur toute autre forme d'abstraction. La littérature dédiée à ces jeux, qu'elle soit moderne ou contemporaine, occidentale ou orientale, est un corpus visant à la compilation et à la rationalisation des édifices logiques, des combinaisons gagnantes 3 .
La pensée, 2021
L’article reconstitue tout d’abord l’interprétation gramscienne de Machiavel à travers les fragments présents dans les différents cahiers et en particulier dans le cahier 13. On montrera deuxièmement comment cette interprétation, loin d’être une simple reconstruction érudite, entre en jeu dans la redéfinition de la théorie marxiste de l’histoire et du parti politique.
Philosophie, www.florentboucharel.com, n° 3, 2020
La pensée de Montesquieu dans De l'esprit des lois et celle de Tocqueville dans De la démocratie en Amérique.
La religion joue un rôle important dans l'art de la politique pour Nicolas Machiavel . Si elle est inscrite dans les moeurs, le prince ou le législateur ne doit pas hésiter à l'utiliser dans l'exercice de son pouvoir pour servir le bien commun ou la gloire de l'État 1 , quitte à recourir à la superstition si la situation l'exige, en profitant de l'ignorance ou de la crédulité des hommes. Peu importe la vérité ou la fausseté de la croyance, seul compte ses effets politiques. Machiavel, pour cette raison, rend hommage à la sagesse des Romains, qui surent comprendretel Numa Pompiliusles vertus civiles et morales de la religion, au-delà de la question de son fondement. Le législateur se doit d'être habile, en s'aidant de la religion pour renforcer l'obéissance aux lois, commander les armées, favoriser la discipline, encourager la vertu, et « inspirer de la honte aux méchants » 2 . Pour autant, il serait faux de croire que la multitude est uniquement sujette à la superstition. Machiavel, contre la tradition, affirme qu'elle est plus sage, constante, et avisée que le prince. Parmi ses qualités, figure une « vertu occulte » 3 , incompréhensible, et pourtant précieuse, qu'est un don prophétique ou art divinatoire. L'histoire prouve -et Tite-Live lui-même en témoigne, lui qui se méfie de la multitudeque la nature (« l'air » 4 ) envoie des signes prophétiques aux hommes, spécifiquement en temps de crise ou de situations graves, que le législateur ferait bien de prendre au sérieux pour affronter les événements futurs. Machiavel opère une révolution dans la conception de l'opinion commune, concernant le rapport entre le palais (palazzo) et la place publique (piazza). Il met fin à la distinction entre la communis opinio doctorum, l'opinion des savants, et l'opinion du vulgaire, de la masse ou de la plèbe 5 . La multitude, elle aussi, est capable de vérité, non seulement en voyant les choses de près (de loin, elle se trompe souvent), mais également par une sorte d'au-delà de la raisonun art divinatoiredont les supposés « sages » ont tort de se moquer, en le prenant pour de la superstition. Le peuple a ses défauts, que Machiavel est loin d'ignorer. Mais l'habileté du princelégislateur, sa virtù, dépend de sa faculté d'interpréter les signes prophétiques contenus dans cette « matière informe », ce « corps parlant une langue occulte et insensée » 6 , qu'est la multitude.
Machiavel. Une éducation à la liberté., 2013
La liberté se laisse questionner sous plusieurs formes dans l’œuvre du Florentin. C’est aussi une clé pour comprendre cette notion, qui donne à l’oeure par endroits sa direction. Comment se développent les cités, comment expliquer la vie et la mort d’une République, quelle importance accorder à la crainte et à la haine des tyrans ? En ce début de XVIe siècle, en Italie, la notion de libertà est en souffrance, au regard d’une tradition communale et républicaine qui semble s’effondrer sous le poids des événements. Mais c’est aussi une motivation de l’action humaine, qui revêt dans la pensée de Machiavel une fonction explicative centrale. Sans jamais stabiliser la liberté dans un concept, l’humaniste florentin l’investit dans plusieurs types de discours et l’examine pour ainsi dire sous tous les côtés. C’est une réalité d’ordre linguistique dont il montre l’efficace, parfois le pouvoir de tromperie, sur le plan de l’imaginaire et des symboles. C’est une réalité d’ordre rhétorique que l’on peut utiliser pour manipuler les hommes, et qu’il faut par conséquent s’appliquer à déchiffrer. C’est enfin une valeur politique qu’il ne s’agit pas d’abord de défendre, mais d’estimer : quelle place peut-on faire à la liberté, si l’on ne veut pas tomber dans la considération de choses qui n’existent pas, et conduire une cité à sa perte en suivant de magnifiques idéaux ? Dans ces approches de la libertà, Machiavel cherche la vérité en humaniste. La notion est recouverte d’illusions, comme toute notion politique, et il s’agit d’en produire un déchiffrement. Ce travail est compatible avec l’admiration devant la puissance du nom de liberté, capable de motiver l’action d’hommes qui n’en auraient même pas fait l’expérience. En politique, la libertà est aussi un discours susceptible de créer sa propre réalité. C’est une force qui touche l’homme dans une dimension secrète, et avec laquelle il faut savoir compter en politique. Bientôt disponible chez UniversItalia, Roma.
Deux critiques fondamentales ont été adressées à la théorie marxiste au cours du siècle dernier. Ladite théorie a été accusée de manquer la prise en compte adéquate de l'Etat et de la politique, en raison de son attachement à une métaphore déficiente de la société représentant celle-ci comme un édifice dont la 'base' économique est déterminante par rapport à sa 'superstructure' politique. Au surplus, la théorie marxiste a été accusée de manquer la prise en compte adéquate du devenir historique, en raison de son attachement à une présupposition déficiente selon laquelle l'histoire se développe selon des lois et des procès déterministes. Il faut reconnaître que ces critiques sont en substance demeurées sans réponse du côté de ceux qui prétendaient représenter la théorie marxiste. Althusser constitue une des rares exceptions. Vers 1977, la pensée d'Althusser prend un tour inattendu, dont rend compte la récente publication posthume de ses écrits tardifs. Dans ces textes, Althusser assume ces critiques, accepte leur pertinence et leurs conséquences dévastatrices pour le marxisme-léninisme, et tente pourtant d'esquisser depuis les ruines une réponse innovante qui, selon moi, mérite d'être prise en considération par quiconque se soucie de ce qui reste de la gauche aujourd'hui.
Etudes Internationales, 2007
* Chercheur attaché au Centre de recherches politiques Raymond Aron, École des hautes études en sciences sociales (EHESS-Paris) et maître de conférences des Universités françaises, CNU. 1. « Qu'il te souvienne, ô Romain, de régner sur les peuples ; ton oeuvre à toi, ce sera d'imposer les règles de la paix, de faire grâce à ceux qui se soumettront, et d'abattre les orgueilleux », Énéide, livre VI, vers 850-852.
Muhtesem Yuzyil -Le Siècle Magnifique, une série politique, 2018
Muhtesem Yuzyil -Le Siècle Magnifique -est une série télévisuelle turque au succès international. Elle retrace l'histoire du sultan Soliman le Magnifique, de son idylle avec Hurrem, ancienne esclave devenue sa femme et des intrigues dans le harem du palais. Ce soap opéra historique, exportée dans plus de 45 pays, a été l'objet de nombreuses critiques de la part du gouvernement turc. Muhtesem Yuzyil est une série qui marque un profond changement dans le regard que la Turquie se fait de sa propre histoire.
2000
in: Libéraux et communautariens, Op. cit., p.225. Skinner expose cette idée d'une fausse dichotomie que remettrait en question l'existence d'une troisième voie républicaine dans de nombreux autres textes, e.a.: "The Idea of negative Liberty"", in:
Cahiers philosophiques , 2021
Starting from the image of voluntary servitude as a collective enchantment that appears at the beginning of Etienne de La Boétie's Discourse on Voluntary Servitude, this article explores the transformation that the notion of the enchanter undergoes in the early 16th century. The different contexts that this image allows us to identify indicate that the Discourse is part of the long medical tradition on the power of enchantments in an original way. This reconstruction gives a central role to the figure of the thaumaturgist leader, whose characteristics are defined by Machiavelli and Pomponazzi. The article ends with a comparison between the thaumaturgical and the charismatic paradigms and concludes with an archaeology of populism.
Ce que Merleau-Ponty a nommé “scène de l’apparaître” et que Patočka a appelé “espace public” est le lieu de la rencontre entre phénoménologie et pensée politique. Le terme espace politique n’est explicitement présent dans la réflexion d’aucun des deux auteurs et pourtant on l’entend non pas au sens métaphorique mais bien au sens propre: l’espace est ici premièrement compris comme lieu propre du mouvement, comme dimension spatiale de nos vies, la vie n'étant rien d’autre que l’acte incessant de se mouvoir dans l’espace et donc de créer l’espace. En effet, c'est précisément par le mouvement que le sujet s'inscrit dans le monde et se rend visible aux autres. Or, l’espace politique est l’espace où s’affirme le lien intrinsèque entre l’acte de la constitution de l’espace – et donc du champ phénoménal – et l’acte de l’institution de la communauté politique. L’espace politique est le monde dans lequel on vit, qui nous entoure, et qui est simultanément toujours posé et disposé par nous, par la rencontre de nos regards. Le propre du politique est de se dérouler dans l’apparence. Autrement dit, l’espace politique est la scène de l’apparaître. Mais si l’apparition est toujours apparentée à l’apparence, et si l’apparence, au lieu d’être l’opposé de la vérité, est l’image qui se forme au centre du cercle de regards qui est la vie collective, s’interroger sur l’espace politique en tant que scène de l’apparaître signifie toujours poser la question de l’intersubjectivité du politique. On essayera de rendre visible l’intrication entre phénoménalité, intersubjectivité et communauté politique que Machiavel a ébauché en 1513 (Merleau-Ponty, Note sur Machiavel, 1949) dans l’œuvre de Merleau-Ponty et de Patočka.
Le ressort secret du machiavélisme : l'intuition du caractère tragique de l'action politique La politique du Centaure SECONDE PARTIE : LA POLITIQUE DU CENTAURE Chapitre V : Renouveler l'intelligence de la politique : Machiavel et la nouvelle conception de l'espace à la Renaissance Conditions de la nouvelle conception de l'espace A la recherche du point de vue judicieux sur la politique De la perspective au perspectivisme Anciens et modernes, une histoire de la raison Chapitre VI : L'art d'écrire machiavélien dans le Discursus florentinarum rerum L'écriture du conseil « Egalité » et sécuritéle dépassement du républicanisme Réconcilier le passé, le présent et le nouveau Le Discursus, pivot de l'oeuvre machiavélienne Chapitre VII : Théologie politique et histoire Machiavel et le prophétisme dans le milieu florentin L'interprétation de la figure du prophète dans la perspective de l'art de gouverner Le prophétisme comme capacité de déchiffrer les signes célestes Une interprétation renouvelée de l'expérience politique de Savonarole ? De la prophétie à l'action politique créatrice de l'histoire Chapitre VIII : L'anthropologie de la férocité Animalité, férocité et fureur dans le lexique machiavélien Penser la virtù par référence à la férocité La « démocratie sauvage » selon Claude Lefort « Démocratie sauvage » et vertueuse férocité Une filiation post humaniste ? TROISIEME PARTIE : L'HERITAGE CONTRARIE 4 Chapitre IX : La reconfiguration des relations d'autorité : les Monarchomaques Machiavel et le bouleversement de la tradition morale et politique Les deux conceptions classiques de l'autorité Reconfigurer les relations d'autorité Domination, propriété et subjectivité Chapitre X : Descartes et l'évitement du politique Le choix par Descartes de la condition privée Descartes lecteur de Machiavel Un cosmopolitisme généreux contre le patriotisme de principe du machiavélisme L'évitement comme « art de la fugue » Chapitre XI : Les paradoxes de l'antimachiavélisme français au XVIII e siècle, ou la logique du déplacement Etrangeté de la relation entre machiavélisme et antimachiavélisme La tradition de l'antimachiavélisme français, XVI e -XVII e siècle Frédéric II et Machiavel, l'antimachiavélisme à la source du despotisme éclairé
1999
Rapport au VIème Congrès de l'Association Française de Science Politique (28 septembre-1er octobre 1999), Séance plénière animée par Jean Leca : "Intelligibilités de l'action politique. Quand la science politique rencontre la philosophie", 1er octobre 1999, Rennes, France
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