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Les mutations du travail social : de la transformation du public aux changements dans les modes de prise en charge * Les populations auxquelles sont confrontées les assistantes sociales ont changé : elles sont beaucoup plus diversifiées qu'auparavant, plus averties de leurs droits et présentent des types de problèmes plus divers. L'auteur montre que pour faire face à cette évolution, les assistantes sociales ont adopté de nouvelles formes d'organisation de leur travail et développé de nouveaux outils. Ces changements ont contribué à modifier en profondeur le sens même du travail social qui s'est éloigné du modèle psycho-éducatif pour rentrer dans la problématique de la réinsertion. À partir de cette analyse et de celle de la signification des contrats que passent les travailleurs sociaux avec les usagers, l'auteur révèle les ambiguïtés nées de cette évolution de l'action sociale. A l'instar des grandes institutions, école, justice, hopital…, le travail social doit surmonter le défi d'un retour de la grande pauvreté en essayant de lier deux logiques : préserver son identité et faire preuve d'innovation. Tout changement est source de crise et de tension révélant la force et la faiblesse des acteurs. Mais au-delà d'une simple adaptation à une situation, il donne à voir les nouveaux modes d'identifications et de définition de soi des acteurs. C'est dans ce sens qu'il faut comprendre les innovations introduites par les travailleurs sociaux dans l'organisation de leur travail afin de faire face à un changement du public et à une transformation du cadre institutionnel. Avec la persistance d'un chômage structurel qui ne cesse d'augmenter et l'émergence d'une population définie par l'exclusion sociale, les centres médicaux sociaux (CMS) gèrent des effectifs en augmentation constante. Et parce que le public des CMS connaît des parcours divers et très chaotiques, les travailleurs sociaux doivent
Χαλεπῶς ἂν οἰκήσαιμεν ἐν Βυζαντίοις, ῞Οπου σιδαρέοισι τοῖς νομίσμασιν χρῶνται Nous aurions bien du mal à vivre chez les Byzantins, Où ils utilisent des monnaies en fer (Plato Comicus, v e s. av. J.-C.) Une monnaie de fer à Byzance ? Aux origines obscures de la cité, sans doute, mais non à l'époque impériale et byzantine, objet de prédilection de Cécile Morrisson, où elle a sans cesse étudié l'usage de l'or, de l'argent, du bronze et même du plomb, mais jamais du feret pour cause. Certes, c'est par sa médaille d'argent que le CNRS a tenu à reconnaître ses mérites. Pourtant, c'est bien une volonté de fer qu'il lui a fallu pour mener à bien le catalogue des monnaies byzantines de la Bibliothèque nationale, diriger son prestigieux Cabinet des médailles, puis le Centre d'histoire et civilisation de Byzance, pour éditer ou coéditer (non sans y contribuer largement) des ouvrages de référence aussi indispensables qu'Hommes et richesses dans L'Empire byzantin, Le monde byzantin 1 dans la « Nouvelle Clio », les Villages dans l'Empire byzantin, les Trésors monétaires byzantins des Balkans, l'Economic history of Byzantium, sans préjudice de plus d'une centaine d'articles ciblés sur tel aspect de la circulation monétaire ou de la vie économique et sociale à Byzance. Une telle bibliographie le prouve amplement, Cécile Morrisson a toujours conçu et pratiqué la numismatique non comme une discipline strictement technique refermée sur elle-même, mais comme une voie d'accès à la réalité historique la plus large dans une pratique vraiment pluridisciplinaire, en collaborant avec archéologues et philologues. De l'étude mécanique de la frappe des pièces byzantines à la synthèse sur l'histoire économique de Byzance en passant par l'analyse par fluorescence de l'aloi des pièces paléologues, de l'Afrique byzantine à la Syrie omeyyade, du monnayage axoumite à l'argent du Potosi, c'est la même curiosité et la même rigueur que l'on voit à l'oeuvre, cherchant jusque dans les plus petits détails techniques les indices révélateurs pour l'historienne qu'elle est. Ces accomplissements n'ont pas manqué d'être reconnus, par l'Académie des inscriptions et belles-lettres comme, la même année, par l'Académie d'Athènes, puis la Medieval Academy of America. Témoin du rayonnement international de son oeuvre, un point d'attache lui est cher entre tous : le département de numismatique du Centre d'études byzantines de Dumbarton Oaks à Washington, où elle continue à exercer les fonctions de Consultant for Byzantine Numismatics, dans la lignée du regretté Philip Grierson qui fut pour elle un ami autant qu'un maître. HOMMAGE À CÉCILE MORRISSON VI En France comme à l'étranger, Cécile Morrisson n'a cessé de cultiver collaborations et échanges de vues, d'animer de son énergie communicative des équipes et des entreprises collectives, fidèle au programme de Paul Lemerle par la variété des disciplines mises en oeuvre comme par l'unité de son projet historique. La diversité des auteurs et souscripteurs du présent volume est à la mesure de son rayonnement scientifique et personnel. Collègues, élèves, amis, tous ont voulu lui exprimer admiration et reconnaissance par cet hommage imprimé, lointain équivalent de la couronne d'or, ou modiolos, que l'Antiquité tardive réservait à ses empereurs. Τεῦξόν μοι στέφανον, χρυσὸν χαλκόν τε κεράσσας κασσίτερόν θ' ἅμα τοῖσι πολύκμητόν τε σίδηρον Forge-moi une couronne, en mêlant or et argent Ainsi que l'étain, et le fer si dur à travailler. (Anthologie Palatine XIV, 49) Mélanges Cécile Morrisson, Travaux et Mémoires 16, Paris 2010, p. 891-893.
Consultancy McKinsey a rapporté que 140 millions de travailleurs pourraient être remplacés par automatisé par la technologie en 2025. L'usine du futur se caractérise par la présentation installation complète de robots et d'un haut degré d'automatisation, en plus d'être bien organisé autour de la technologie, l'ordinateur qui integre, par un logiciel développé spécialement, presque toutes les activités. Dans les usines de l'avenir, le nombre de robots de travail à la place des travailleurs se multiplient chaque année et il y a maintenant des études qui montrent comment certaines professions peuvent disparaître à cause de cela.
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Annales d'Éthiopie, 2019
Le travail en Ethiopie : rationalisation, dominations, mobilisations Appel à articles pour les Annales d'Éthiopie Si le travail est loin d'être absent de la recherche sur la Corne de l'Afrique, il n'est cependant pas traité comme un objet à part entière mais subordonné à une analyse du développement. La notion de développe-ment est associée en Éthiopie à la fois à une perception « optimiste » qui met en exergue les réussites du mo-dèle de developmental state mis en oeuvre dans le pays, et à une version « pessimiste » du pays qui se concentre sur la réduction de la pauvreté. La première approche met en avant la croissance importante que connaîtrait le pays depuis une dizaine d'an-nées (en moyenne supérieure à 10%), croissance qui autorise des observateurs à le qualifier de nouvel émergent (Daziano, 2013). Elle serait le symbole du succès de l'État développemental (Johnson, 1982). Ce dernier constitue la nouvelle orientation idéologique prise par l'EPRDF depuis 2001 (Abbink, 2011, Cla-pham, 2018). Le parti a alors accepté d'abandonner son engagement dans le socialisme au profit d'un capita-lisme dirigé par l'État. S'inscrivant dans la logique du consensus de Beijing (Ramo, 2004), la politique éco-nomique éthiopienne mise sur le développement structurel du pays (la construction de barrages, de routes du tramway d'Addis-Abeba, ou de la ligne de chemin de fer reliant la capitale à Djibouti en sont des illustrations), priorité autonome de toute libéralisation politique. Promouvant la capacité à aller au-delà d'avantages comparatifs 'naturels' qui ont tendance à cantonner les pays africains dans des secteurs peu rémunérateurs, cette position fait de l'État un acteur central à la fois pour orienter l'économie, conserver une distance pro-tectrice par rapport au secteur privé, en particulier aux entreprises étrangères (Rodrik, 2004), et favoriser des effets d'entraînement entre différents secteurs (Hirshman, 1958). La seconde approche met à l'inverse l'ac-cent sur la vulnérabilité d'un pays au 174 ème rang mondial en termes de développement humain (sur 187 en 2016), régulièrement secoué par des sècheresses et les crises alimentaires qui s'en suivent, et l'un des princi-paux pays bénéficiaires de l'aide internationale au développement en Afrique Subsaharienne. La pauvreté est en effet devenu « le slogan mobilisateur des organisations internationales et des ONG à partir des années 1990 » (Copans, 2014, p.41). Loin de constituer deux visions antagonistes, ces deux points de vue révèlent les contrastes qui caractérisent la situation économique, tout comme elles se rejoignent dans la réduction du pays à sa situation (plus ou moins avancée) dans un processus de développement économique.
Sous-groupe « modélisations » Les phénomènes dangereux associés aux GPL dans les établissements de stockage hors raffineries et pétrochimie Explosion de gaz à l'air libre (UVCE) Indice 5-décembre 2006 La présente fiche a été rédigée sur la base des données scientifiques disponibles et portées à la connaissance des membres du GT sectoriel. Les méthodes présentées reflètent un état de l'art partagé par les membres du groupe à la date d'émission de la fiche. Elles sont susceptibles d'évoluer avec le progrès des connaissances scientifiques relatives au phénomène étudié. NB : le GT sectoriel GPL se préoccupe de la sécurité des dépôts et centres emplisseurs hors raffinerie, des adaptations sont à prévoir pour ces dernières.
Beaucoup s'accordent à dire que l'on vit actuellement un changement d'époque comparable à celui que le monde a connu au début du XX e siècle avec l'avènement de l'industrialisaion. Il y a d'abord le développement des technologies et particulièrement l'intelligence artificielle mais où va la richesse créée par ces développements ? Ce sont principalement Google, Apple, Facebook, Amazon, Uber… Que produisent-il ? non pas des biens d'équipement pour stimuler la productivité comme c'était le cas de la révolution industrielle mais pour offrir des services et des produits de consommation adressés aux personnes. Le paradigme sur lequel se fondent ces offres de services est de « transformer les stocks en flux » : flux de voitures individuelles pour Uber plutôt qu'un parc automobiles à gérer, livres numérisées à lire sur Kindle, flux d'informations publics ou personnels sans limites sur les réseaux sociaux, achats et ventes en lignes… Alors des métiers se meurent et d'autres naissent et l'on se pose la question est-ce la fin du travail ? Quelles perspectives et quelles voies s'ouvrent pour résorber les maux, devenus structurels, du chômage et du sous emploi qui frappent les jeunes et les seniors, les femmes plus que les hommes ? Quelle est la part du travail dans la productivité ? Quels sont les ressorts de la compétitivité d'un pays dans une économie mondiale tirée par le savoir, l'innovation et la technologie ? Quelles implications de toutes les transformations du contexte mondial sur l'entreprise et sur la GRH ? OU VA LE TRAVAIL DANS LES PAYS RICHES ET CEUX QUI NE LE SONT PAS? Pour prendre un exemple des mutations actuelles, voici comment les choses ont évolué en France selon Denis Leclerc qui écrit dans « Alternatives économiques » : « Entre 2007 et 2015, l'emploi en France (métropolitaine) n'a quasiment pas bougé. En revanche, le nombre des emplois les moins qualifiés (ouvriers, employés) a reculé de 900.000, tandis que le nombre de cadres, professions intellectuelles, professions
Ce numéro spécial de Terminal vise à poser un regard sur la relation que l'on peut établir entre les technologies et les conditions de travail. En partant de l'idée que le déterminisme technologique n'est pas aussi univoque que l'on peut penser.«Toute technologie offre aussi des opportunités pour l'organisation», nous explique E. Alsène [Alsène, 1990].
Classiques des sciences sociales., 2006
Jean-Guy Lacroix, Benoît Lévesque et Danielle Desfossés, Germain Dulac, assistants de recherche "La division du travail sociologique: une question de clivage idéologique ?" Un article publié dans La sociologie et l'anthropologie au Québec. Conjonctu-res Débats, savoirs et Métiers. Textes publiés sous la direction de Johanne Boi-sloly et Gilles Pronovost. Actes du colloque de l'ACSALF, mai 1983, pp. 175-185. Montréal: ACSALF, cahiers de l'ACSALF, no 3, 238 pp.. 4 Marcel FOURNIER, art. cit., p. 168.
Sociologie du travail, 2018
Cet article propose une contribution à la sociologie du travail et à la sociologie des professions. L’auteure s’est livrée à une observation participante directe du quotidien des ambulanciers privés français dont le travail reste un angle mort des travaux sociologiques consacrés aux métiers de la santé. Au-delà des représentations sociales dominantes de l’ambulancier « transporteur », l’enquête révèle les multiples tâches de soins qu’il réalise et notamment, les soins techniques pratiqués dans le cadre de transports sanitaires d’urgence. En 2007, la création du diplôme d’État d’ambulancier, qui prévoit un élargissement de leur mandat sanitaire dans ce domaine, marque un tournant dans l’histoire de ce groupe professionnel. Il constitue une opportunité de satisfaire les revendications d’un segment du groupe qui cherche à conquérir le statut de spécialiste de l’urgence en s’appuyant sur l’exemple des ambulanciers paramedics européens et américains. Toutefois, en dépit de facteurs technologiques et scientifiques favorables, l’aboutissement de ce processus de segmentation reste aujourd’hui incertain au regard des obstacles internes au groupe professionnel, mais aussi des freins politiques et corporatistes qu’il rencontre.
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Cet article vise à démontrer la nécessité de restructurer le système éducatif dans tous les pays du monde à la suite des profonds changements survenus dans le monde du travail dus au progrès technologique, notamment avec l'utilisation de l'intelligence artificielle dans les activités de production.
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