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Cette contribution est une étude théorique dans le champ de la pensée éducative à partir de ce qui est considéré ici comme la principale caractéristique de la période contemporaine : l’entrée dans l’anthropocène. La proposition développée n’est pas consacrée à la façon dont nous apprenons mais à ce qu’il nous faut apprendre. L’auteur prend ainsi le risque d’une pensée normative, dans le prolongement de la tradition de la théorie critique de l’école de Frankfort et de la théorie politique. La réflexion commence par le constat de l’anthropocène et formule une double hypothèse de la défaillance de la responsabilité du monde et de la préparation de l’avenir, révélant ainsi une crise du politique. La proposition théorique développée s’appuie ensuite sur l’hypothèse de la nécessité pour l’humanité d’évoluer pour assurer sa pérennité au sein de l’étendue terrestre. Enfin, la dernière partie porte sur un moyen (parmi d’autres) d’accompagnement de cette évolution anthropologique : l’« apprentissage ensemble » d’une citoyenneté existentielle.
WALLENHORST, N., 2017, « Apprendre ensemble une citoyenneté existentielle – Enjeux politiques et anthropologiques en anthropocène », Bildungsforschung, 2017(1), pp. 1-11., 2018
Apprendre ensemble une citoyenneté existentielle – Enjeux anthropologiques et politiques en anthropocène Bildungsforschung « Apprendre ensemble dans et à travers les générations » Learn together an existential citizenship-Anthropological and political issues in Anthropocene Résumé Cette contribution est une étude théorique dans le champ de la pensée éducative à partir de ce qui est considéré ici comme la principale caractéristique de la période contemporaine : l'entrée dans l'anthropocène. La proposition développée n'est pas consacrée à la façon dont nous apprenons mais à ce qu'il nous faut apprendre. L'auteur prend ainsi le risque d'une pensée normative, dans le prolongement de la tradition de la théorie critique de l'école de Frankfort et de la théorie politique. La réflexion commence par le constat de l'anthropocène et formule une double hypothèse de la défaillance de la responsabilité du monde et de la préparation de l'avenir, révélant ainsi une crise du politique. La proposition théorique développée s'appuie ensuite sur l'hypothèse de la nécessité pour l'humanité d'évoluer pour assurer sa pérennité au sein de l'étendue terrestre. Enfin, la dernière partie porte sur un moyen (parmi d'autres) d'accompagnement de cette évolution anthropologique : l'« apprentissage ensemble » d'une citoyenneté existentielle. Abstract This contribution is a theoretical study in the field of the educational thought from what is considered here as the main characteristic of the contemporary period: the entry into the anthropocene. The proposal developed is not devoted to the way we learn but to what we need to learn. The author thus takes the risk of a normative thought, following the tradition of the critical theory of the Frankfurt school and of political theory. The reflection begins with the anthropocene's observation and formulates a double hypothesis of the failure of the responsibility of the world and the preparation of the future, thus revealing a crisis of politics. The theoretical proposition developed then relies on the hypothesis of the necessity for humanity to evolve to ensure its perenniality on Earth. Finally, the last part deals with a means (among others) of accompanying this anthropological evolution: the « learning together » of an existential citizenship.
Cette étude théorique comporte une origine conceptuelle avec la réalisation dans les années 2000 d’un doctorat en cotutelle entre l’Université Paris 13 et la Freie Universität à Berlin ayant donné lieu à la comparaison des univers notionnels français et allemands dans le champ des sciences de l’éducation et de la formation. Cette contribution a également une double origine empirique avec, d’une part, un travail de formation de travailleurs sociaux en France, à partir d’une approche pédagogique atypique où la composante existentielle de la formation a lieu de cité dans l’espace de la classe, en plus des composantes intellectuelle et expérientielle plus communes en formation (Wallenhorst, 2015a). D’autre part, un travail de recueil de discours, avec l’écoute mensuelle des futurs travailleurs sociaux en formation sur la conception puis la mise en œuvre de leur projet de formation et d’insertion professionnelle (Wallenhorst 2015b). Cette contribution, qui se situe dans le champ de l’anthropologie politique, a pour objectif de travailler une approche franco-allemande de la formation des travailleurs sociaux à partir d’un dialogue conceptuel et d’une mise au travail de l’univers notionnel allemand de la Bildung (concept difficilement traduisible en français qui renvoie à une éducation, formation ou culture « du soi ») et celui, plus français, de la citoyenneté. La première section est consacrée à la place de l’éducation et du politique dans la formation des travailleurs sociaux. La deuxième section porte sur l’identification des richesses et des limites de l’univers de la Bildung pour penser la formation des travailleurs sociaux ; il en sera fait de même dans la troisième section autour d’une approche plus « française » centrée sur la notion de citoyenneté. Cela permet d’aboutir à la quatrième section consacrée au développement de la notion de citoyenneté existentielle pour penser la formation des travailleurs sociaux.
Revue internationale d'éducation de Sèvres, 2007
Plein droit, 2005
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Raisons politiques, 2008
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Ephata, 2022
Depuis le début de la Modernité, l’humain perd la capacité à faire la dif- férence entre habiter un lieu et l’envahir (ou l’exploiter). Il se croit tout permis, comme seul être à avoir des droits dans la maison commune. En relation avec ses congénères, certes, mais sans porter attention aux autres qu’humains, autrement que sous leur aspect utilitaire. À l’aide de la notion de cohabitation suggérée par Baptiste Morizot, ce papier tente d’expliciter deux lignes de fracture à l’origine de cette attitude : l’anthro- pocentrisme, d’une part, et la polarisation entre « la nature » et l’humain qui se croit hors d’elle (ou séparé) d’autre part. Grâce aux pistes suggérées par l’écopsychologie, je tente ensuite de dégager des correctifs à ce handi- cap, et d’explorer comment pourrait se penser de manière moins nocive pour le vivant, sur un plan théorique, l’anthropocentrisme chrétien. [ENGLISH] Since the beginning of modernity, humans have lost the ability to distinguish between inhabiting a place and invading (or exploiting) it. They think they can do anything, as the only beings with rights in the common house. In relation to his fellow humans, certainly, but without paying attention to others than humans, other than under their utilitarian aspect. With the help of the notion of cohabitation suggested by Baptiste Morizot, this paper tries to explain two fracture lines at the origin of this attitude: anthropocentrism, on the one hand, and the polarization between "nature" and the human being who believes himself to be outside of it (or separated), on the other. Thanks to the remedies suggested by ecopsychology, I then attempt to identify corrective measures to this handicap, and to explore how Christian anthropocentrism could be thought of in a less harmful way for the living, on a theoretical level.
Les Cahiers du Gres, 2000
L’article propose une approche de la ville qui ne passerait plus par la marche, outil d’appréhension de plus en plus outilisé par differentes disciplines et corps de métiers, mais par le fait de s’arrêter dans un endroit et regarder ce qui se passe. Que veut dire dans une ville en marche s’arrêter ?
"Toute valeur doit être gagnée contre une antivaleur ». Transposant ce mot du philosophe Georges Canguilhem au champ de l'éducation à la citoyenneté, l'enjeu de cette recherche est d'évaluer l'impact d'une visite d'un ancien camp de déportation sur la valeur qu'accordent 120 lycéens aux valeurs de la République et à la lutte contre les extrémismes identitaires.
Le Conseil supérieur de l’éducation, qui a pour mission de conseiller l’État et de faire le pont entre la population québécoise et le gouvernement sur toute question d’éducation, expose dans son rapport sur l’intégration des nouvelles technologies en éducation une préoccupation centrale qui peut être résumée ainsi: comment faire pour que les technologies de l’information et des communications (TIC) aident à l’enseignement et à l’apprentissage (CSE, 1999-2000)?
Anthropologie et Sociétés, 2009
Recherches sociographiques, 2015
Cette étude analyse les conceptions divergentes touchant les obligations et les devoirs de la société d’accueil à l’endroit des minorités racisées. Notre premier objectif est de montrer que les principales voix s’exprimant au nom de ces minorités ne cherchent pas à court-circuiter le processus d’intégration qu’envisagent à leur égard les Québécois dits « de souche ». Notre deuxième objectif s’inscrit dans une perspective plus large dans la mesure où nous nous proposons de mener une réflexion sur la conceptualisation et de la (re)négociation de la citoyenneté en contexte québécois. Les dimensions constitutives de la citoyenneté ont été largement débattues lors de la « crise des accommodements raisonnables ». C’est donc ce moment particulier qui sera étudié à la lumière des mémoires déposés devant la commission Bouchard-Taylor par les associations représentant les minorités racisées et religieuses.
Un danger guette l'Europe : l'effacement de la citoyenneté sociale. Depuis la crise de 2008-2010, nous glissons, dans un monde où la citoyenneté sociale est marginalisée par deux modèles concurrents, néolibéral et néoconservateur. Cet article défend un troisième modèle de citoyenneté, intégrant la dimension sociale identifiée par Marshall en 1949.Il distingue cinq principes constitutifs de cette citoyenneté.
ISSN 1769-681X | pages 9 à 29 Pour citer cet article : -Guénard F., Devenir sociable, devenir citoyen Émile dans le monde, Archives de Philosophie 2009/1, Tome 72, p. 9-29.
Droits & Libertés 194, 2021
Birmanie: face à la terreur, le pari de la citoyenneté
Anthropologie et sociétés
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