« Pierre Albert-Birot, éditeur »

Pierre Albert-Birot. Un pyrogène des avant-gardes, s. dir Carole Aurouet et Marianne Simon-Oikawa, 2019

Ce texte se penche sur les archives photographiques de Pierre Albert-Birot qui se trouvent à l’IMEC : portraits et autoportraits en sculpteur, en poète, en homme public, mais aussi photographies de sa famille, de son intérieur et de son travail prises par lui. À travers ce cas d’étude, il s’agit de mettre en avant l’importance de ce type d’archives pour la recherche en littérature. A partir d’une communication au colloque Pierre Albert-Birot au confluent des avant-gardes, IMEC, Caen, 4-5 mai 2017.

Pierre Albert-Birot (1876-1967) – Un pyrogène des avant-gardes, 2019

Venu tard à la poésie, à l’âge de 40 ans, Pierre Albert-Birot (1876-1967) fut un infatigable expérimentateur. Tour à tour sculpteur, peintre, éditeur, imprimeur, poète, homme de théâtre, scénariste, il a construit sa poétique, et s’est construit lui-même, au contact de l’Esprit nouveau, du cubisme, du futurisme. Il s’est frotté à des expériences venues d’Italie et de Catalogne. Fondateur de la revue SIC (Sons, Idées, Couleurs, 1916-1919), il a accueilli les œuvres d’Apollinaire, Soupault, Reverdy, Picasso, Zadkine, mais aussi Survage ou Chana Orloff. Dans son œuvre personnelle, il a innové dans des domaines aussi variés que la poésie visuelle (poèmes-affiches, poèmes-pancartes), la poésie sonore (poèmes à crier et à danser), le théâtre (pièces pour marionnettes, théâtre circulaire) ou le cinéma avec ses ciné-textes poétiques. Il s’est illustré dans le haiku comme dans l’épopée, avec son Grabinoulor, une coulée de près de 1 000 pages sans aucun signe de ponctuation. Parallèlement, il a exploré dans toute son œuvre une série de thèmes récurrents : la relation avec les arts, le double intérieur, la quête des origines. Farouchement indépendant, celui qu’Apollinaire qualifiait de « pyrogène » a longtemps été un oublié des avant-gardes historiques. Un demi-siècle après sa disparition, le présent volume analyse l’œuvre pionnière de cet artificier de la création, et lui redonne toute sa place dans l’histoire de la poésie du xxe siècle.

Recherches & travaux, 2014

Bulletin d'analyse phénoménologique 15 (2019), 9

Vie des Arts, 2016

Compte-rendu des expositions suivantes de Pierre Ayot: Musée d’art de Joliette Femmes de toilette 23 août 2016 au 8 janvier 2017 www.museejoliette.org/fr/expositions/pierre-ayot-femmes-de-toilette/ Fondation Guido Molinari Familiarités (À propos de quelques résonances heureuses) Gwenaël Bélanger, BGL, Raphaëlle de Groot, Emmanuel Galland et François Lalumière, Emily Hermant, Julie Picard Commissaire : Madeleine Forcier Ayot/Moli (En passant par Maclean) Commissaires : Lisa Bouraly et Gilles Daigneault 22 septembre au 20 novembre 2016 fondationguidomolinari.org Grande Bibliothèque, niveau M Pierre Ayot - Regard critique Commissaire : Nicolas Mavrikakis 4 octobre 2016 au 5 mars 2017 banq.qc.ca Coin des avenues du Parc et des Pins La Croix du Mont-Royal (Recréation de l’œuvre de Pierre Ayot) Commissaires : Marthe Carrier et Nicolas Mavrikakis 7 octobre 2016 au 11 décembre 2016 Au Belgo : Galerie B-312 Res ipsa loquitur Commissaire : Marthe Carrier et Nicolas Mavrikakis 15 octobre au 12 novembre 2016 galerieb312.ca Galerie Joyce Yahouda Push and Pull Pierre Ayot, Paterson Ewen, Denis Juneau, Stéphane La Rue, Guido Molinari, Alana Riley, Andrea Szilasi, Claude Tousignant, Julie Tremble Commissaire : Nicolas Mavrikakis 15 octobre 2016 – 19 novembre 2016 joyceyahoudagallery.com Galerie Graff Face à face Commissaire : Madeleine Forcier 15 octobre au 26 novembre 2016 http://www.graff.ca/

Recherches sur Diderot et sur l'Encyclopédie, 2006

Celui qui prendrait ce que j'écris pour la vérité serait peut-être moins dans l'erreur que celui qui le prendrait pour une fable

Bulletin d'histoire politique, 1999

Avec sa célèbre déclaration, le soir du référendum, Jacques Parizeau a involontairement établi l'agenda politique pour plusieurs années. Il allait obliger les élites souverainistes à s'ingénier à être au,dessus de tout soupçon en matière d'ethnicité. Depuis, mille et une positions théoriques sont apparues. Mais au,delà de la diversité des points de vue, un fait brut s'impose à l'évidence: l'identité est devenue le thème dominant de la politique con, temporaine au Canada, exception faite de l'autre thème central, celui des finances publiques. La question ethnique est maintenant le grand critère d'évaluation de la recevabilité du projet souverainiste. Dans le camp progressiste, en particulier, la note de passage est tributaire de parole et d'attitudes qui dénoteraient une «générosité» à l'égard des communautés ethniques. Il serait bon de prendre acte de cette nouveauté. Faut,il le préciser, il n'en a jamais été ainsi par le passé, même si le Québec a toujours été une terre d'accueil. Le principal danger avec cet humanitarisme identitaire, c'est de perdre de vue l'essentiel. Nous tendons à oublier que notre société est en voie d'appauvrissement (spirituelle autant que matérielle) accéléré depuis une génération. Le temps serait peut,être venu de se demander comment nous pourrions améliorer le sort de l'ensemble des individus de cette société, et non plus seulement celui des néo,Québécois. Après tout, ces derniers sont des citoyens à part entière. Comme les autres Québécois, ils souhaitent imprimer une plus grande influence sur nos gouvernements. Eux aussi, en grande majorité, envoient leur enfants dans des écoles et des hôpitaux de second ordre. Le meilleur service qu'on pourrait rendre à notre projet de nation, avant de songer à convertir les néo,Québécois en souverainistes, serait d'améliorer les conditions concrètes qui favorisent l'enracinement des individus dans cette société. C'est le travail durable de ces conditions concrètes qui font, qu'un jour, un individu se surprend à dire: «je pense que je suis un Québécois, que le Québec est ma société, et que si société entend devenir une nation, je respecte cela, et je pense même que c'est une bonne chose».

Abaton. Revista de figuración, representación e imágenes de la arquitectura

El nombre de Robert de Cotte es ya tan familiar para cualquier conocedor de la arquitectura moderna que uno se pregunta si queda algo por descubrir. Pero, a pesar de los estudios sobre su obra un aspecto poco estudiado es su vida, su familia y su fortuna. Gracias al reciente descubrimiento del inventario posterior a la muerte de su esposa, Catherine Bodin, es posible arrojar más luz sobre estos diferentes aspectos. Su biblioteca, refleja las inspiraciones y los intereses de Robert de Cotte y da testimonio del gusto y las inspiraciones de una época, y de la cultura de una persona ilustrada.